Quelleque soit la raison du racisme, les victimes ont le droit d’engager une procédure judiciaire. La plainte peut être effectuée de manière individuelle ou en groupe. Il est recommandé de faire
Nike, adidas, Reebok, Puma, Columbia, Arc’Teryx, Patagonia, The North Face et de nombreuses autres marques se mobilisent pour apporter leur soutien. La mort de l'Américain George Floyd, causée par une violente interpellation par la police à Minneapolis et les fortes tensions dans les rues américaines qui sévissent depuis, a amené de nombreuses marques de sport à s'unir dans ce contexte sensible. Alors que Nike diffusait dès vendredi une vidéo sans visuel portant seulement ce message sur un fond noir N’ignorez pas le racisme. N’acceptez pas que des vies innocentes soient prises. Ne trouvez pas d’excuses. Ne faites pas comme si cela ne vous concernait pas », les messages se sont multipliés. La première à emboîter le pas à la marque au swoosh fut adidas, qui n'a pas hésité à retweeter le post de son plus grand concurrent. Autre Européen à s'être engagé, Puma, qui en appelle aux dons sur les réseaux sociaux en faveur de l'Association Minnesota Freedom, association basée dans la ville où vivait George Floyd. Mais ce sont surtout les marques nord-américaines qui ont suivi le sillon creusé par Nike avec des messages forts publiés par Arc'Teryx, Columbia, The North Face, Patagonia qui annoncent toute une série d'engagements pour, non plus être seulement conscients du racisme et de l’injustice sociale, mais agir pour y remédier. L’activisme non violent fait avancer les choses. Nous avons du travail à faire », estime la marque éco-responsable. Le groupe Columbia s'est exprimé à travers les mots de son PDG, Tim Boyle Nous sommes solidaires de toutes les victimes de racisme et de tous ceux qui dénoncent et combattent l’injustice raciale ».Un haut responsable de la Commission européenne a souligné l'importance croissante du sport et du football dans la lutte contre le racisme et la les plus jeunesDans une allocution prononcée lors d'une conférence organisée à Bratislava par le réseau FARE - Football Against Racism in Europe -, le commissaire européen chargé de l'éducation, de la culture et du multilinguisme Ján Figel a déclaré qu'il était vital d'encourager les actions au niveau des plus jeunes dans le cadre de la étroiteM. Figel a ajouté que l'Union européenne continuerait d'apporter son soutien à FARE - l'un des principaux partenaires caritatifs de l'UEFA - et que "des actions encore plus ciblées" allaient être entreprises "pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixés. Le travail en réseau est un élément clé de cette mission, et j'aimerais nous voir travailler plus étroitement ensemble".Capacité éducative du sport"Le sport est un important moyen de promotion du dialogue interculturel et de la lutte contre la discrimination. Le racisme et la discrimination sont en totale opposition avec les valeurs fondamentales du sport. Nous devrions tirer partie de la capacité éducative du sport et de son impact social en vedette"C'est en suivant les mêmes principes que l'UE a décidé de faire de 2004 l'Année européenne de l'éducation par le sport", a précisé M. Figel. "L'AEES 2004 a permis à l'UE de promouvoir des valeurs comme la tolérance, le fair-play, le respect des règles et de l'adversaire et le travail d'équipe dans 28 pays. J'applaudis FARE d'avoir organisé cette conférence, et j'apporte mon entier soutien aux messages clés que promeut ce réseau."Messages clés"La valeur éducative du sport et son utilisation - et avant tout celle du football - pour combattre le racisme et la discrimination. Ces objectifs sont également soulignés dans l'Article III-282 du projet de Traité constitutionnel, où le sport est mentionné pour la première fois au niveau communautaire. Je ne doute pas qu'à l'avenir, avec cette nouvelle base légale, nous pourrons collaborer de façon plus étroite que jamais pour exclure définitivement des terrains le racisme et la xénophobie."Sanctions et actionsLors des divers ateliers organisés, les délégués ont formulé un certain nombre de propositions et de recommandations pour le réseau FARE. Les délégués ont fait valoir que, selon eux, l'ampleur des sanctions et des actions des différentes autorités du football devait être mieux proportionnée au problème, car une action inadaptée nuirait au travail de efforts de la SlovaquiePrenant la parole au nom de l'Association slovaque de football, la fédération nationale organisatrice, le secrétaire général Dušan Tittel a déclaré que sa fédération avait mis en place une série de mesures contre le racisme depuis le match Slovaquie - Angleterre en 2003. Lors de cette rencontre internationale, Emile Heskey et Ashley Cole avaient été visés par des slogans joueurs dans les écolesEntre autres actions, la fédération slovaque a envoyé des internationaux dans les écoles pour parler de la tolérance dans la société slovaque, a expliqué Tittel.
1Parce qu’elle s’accompagne d’incessantes opérations de catégorisation et de hiérarchisation, favorisant au passage les sentiments chauvins, la compétition sportive apparaît comme un vecteur privilégié des discriminations. Il n’est qu’à songer aux nombreuses manifestations xénophobes, racistes, sexistes ou homophobes qui se donnent à voir sur les terrains comme à leurs abords, et ce à tous les niveaux. Pour autant, en rester à ce banal constat revient en fait à commettre la même faute que celle imputée au sport l’essentialiser. Il importe, de ce fait, de se demander d’abord jusqu’à quel point le sport est directement producteur de ces discriminations et s’il ne serait pas, avant tout, le révélateur de tensions qui traversent plus largement notre société au point d’avoir apparemment supplanté une lecture en termes de classes sociales dans l’esprit de nos concitoyen-ne-s Castel, 2007 ; Safi, 2009 ; Fassin, 2010. Ensuite, il s’agit de déterminer si la racine de ces discriminations se situe dans les consciences individuelles ou dans les structures sociales, notamment celles qui organisent la pratique et le spectacle sportifs. Enfin, il importe de se demander à quelles conditions on peut, inversement, faire du sport un levier préventif contre certains stéréotypes et les violences qu’ils entraînent, au-delà de ce seul domaine. 2Ces interrogations sous-tendent les projets qui sont mis en œuvre sur le terrain de la lutte contre les discriminations dans le sport. Ces actions sont menées par une configuration hétéroclite d’acteurs peu habitués à travailler en commun, à savoir les fédérations sportives, les collectivités territoriales et les associations investies de longue date pour l’égalité et le respect des droits humains. En dépit du consensus désormais affiché concernant la nécessité de lutter contre les discriminations, cette coopération est encore loin d’aller de soi, faute notamment d’un accord clair sur leurs causes et, partant, sur le contenu des actions à mener. Par ailleurs, des enjeux de concurrence et d’image s’insinuent dans le processus, qui viennent également en contrarier la réalisation. Faute de pouvoir prétendre épuiser la diversité des intervenants et des actions mises en œuvre dans ce champ particulier, la focale sera ici portée sur l’investissement comparé du terrain sportif de deux associations nationales de lutte pour l’égalité des droits la Ligue des droits de l’Homme LDH et la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme Licra.Un investissement tardif et localement inégal3Fondées respectivement en 1898 et 1927, la LDH et la Licra ne se sont emparées que tardivement de la question du sport. C’est en 1998, en pleine célébration de la victoire de l’équipe de France de football Black-Blanc-Beur » à la Coupe du monde, que l’idée d’une commission spécifique dédiée au sport émerge à la Licra. Elle est principalement portée par une nouvelle élue au Bureau national exécutif, Carine Bloch, par ailleurs salariée au service des sports de la communauté urbaine de Strasbourg. À cette époque, la permanence juridique de la Licra reçoit près d’une centaine d’appels par an signalant des actes racistes dans le sport. Carine Bloch devra cependant patienter encore trois ans pour voir la mise en place d’une commission sportive nationale, dont elle assurera la présidence jusqu’en 2012. Bien que la commission soit ouverte à tous les présidents de la cinquantaine de sections locales et au référent sport que chacune de celles-ci est invitée à nommer, en pratique les réunions trimestrielles ne rassemblent qu’une quinzaine de participants. Au quotidien, l’un-e des sept permanent-e-s de l’association est chargé-e de traiter les affaires courantes sur une partie de son temps de travail. L’investissement des sections locales sur le thème des discriminations est donc extrêmement variable. Si certaines s’en désintéressent totalement, d’autres se reconfigurent largement autour de ce dernier, telle la section Rhône-Alpes de la Licra, qui a recruté en 2007 un salarié exclusivement consacré au sport. 4La création d’un groupe de travail intitulé Sport, droits et libertés » à la LDH a, pour sa part, suivi un processus quelque peu différent. Si elle a été officiellement décidée en 2011, lors du congrès national de l’association à Reims, elle est en réalité l’aboutissement d’une action initiée un an plus tôt contre la Fédération française de football FFF ; cette action fut menée à la suite de la décision de la FFF, fin 2009, d’exiger une attestation de présence sur le sol français depuis au moins cinq ans des mineurs étrangers pour leur délivrer une licence, en invoquant un nouveau règlement de la Fifa destiné à lutter contre le trafic de joueurs, africains notamment. La LDH nationale va dénoncer le caractère discriminatoire et inadapté de la mesure sous l’impulsion d’un membre de la section du 18e arrondissement de Paris de la LDH, également président de club ; cette section fournira ensuite les piliers du futur groupe de travail national, dont son animateur jusqu’à aujourd’hui, Pascal Nicolle, lui-même ancien journaliste sportif. Dans un cas comme dans l’autre, la première difficulté semble ainsi de mobiliser sur la question sportive les militants de l’association, que leur recrutement sociologique prédispose rarement à s’intéresser à cette actions diversifiées, entre analyse et prévention5S’agissant des actions qu’elles mettent en œuvre, les deux associations présentent également certaines similitudes en même temps que des divergences fortes, qui témoignent d’un cadrage différent du phénomène. Dans chacune d’elles on retrouve sans surprise l’élément central du répertoire d’actions collectives Tilly, 1986 l’arme du droit Israël, 2009 ; Agrikoliansky, 2003. Outre les appels individuels déjà évoqués, dont les émetteurs préfèrent d’ailleurs, significativement, conserver l’anonymat par crainte de représailles, il arrive que les clubs ou instances fédérales sollicitent eux-mêmes la Licra, suite à un événement » survenu en leur sein et ayant reçu un certain écho médiatique. Surtout, les deux associations accompagnent juridiquement les victimes d’actes discriminatoires, individus ou institutions, allant souvent jusqu’à se porter partie civile en cas de procès. 6À côté de ce volet plus réactif, les associations sont directement à l’initiative d’autres actions qui peuvent être schématiquement classées en deux catégories l’analyse et la sensibilisation. Si la première s’incarne pour l’instant à la LDH essentiellement dans un travail de » [1] sur Internet, les membres du groupe ont aussi lancé une enquête auprès des fédérations sportives sur leurs règles et leurs garde-fous ». La Licra réalise pour sa part, chaque année depuis 2005, une enquête auprès d’un échantillon d’environ 600 municipalités. Les élus sont invités à recenser les faits de racisme, de communautarisme ou d’ enrôlements extrémistes » autour du sport dans leur commune. En pratique, à peine plus d’un tiers d’élus y répond, ce que la permanente en charge de l’enquête impute en partie au fait que beaucoup de maires et de clubs ne veulent pas dire qu’ils rencontrent des problèmes de racisme ». L’association a également lancé, fin 2013, une application pour téléphones mobiles permettant de signaler les agressions ou tags discriminatoires. 7En aval, les responsables des deux organisations sont également sollicités pour intervenir lors de colloques, conférences ou séminaires – quand ils n’en organisent pas eux-mêmes –, ce qui vient légitimer leur expertise » Delmas, 2011 en la matière et appuyer en retour les actions de prévention, lesquelles constituent l’essentiel de leur activité. Celles-ci peuvent prendre différentes formes conception et diffusion de documents de sensibilisation tracts, livrets, films, etc., formations des apprentis footballeurs, arbitres ou stadiers, ou encore organisation directe d’événements sportifs – tournois de football, cross, galas de boxe ou cross – autour desquels sont évidemment diffusés des messages de sensibilisation. Enfin, depuis 2009, une équipe de football multiculturelle » évoluant dans un championnat interentreprises du Rhône porte les couleurs de la Licra. Force est cependant de constater que l’essentiel des actions reste concentré sur le seul football, ce qui tient, de l’aveu même des responsables associatifs, à la visibilité particulière dont jouit ce sport dans l’espace partenariats souvent difficiles8Le rôle et la place des associations de lutte contre les discriminations dans le monde sportif restent ainsi largement à définir et à consolider parmi les organisations qui structurent déjà celui-ci Gasparini, 2000. C’est dans ce domaine que la Licra et la LDH divergent sans doute le plus, du fait d’un diagnostic différent sur l’origine des discriminations. La Licra multiplie ainsi les partenariats institutionnels tant en France qu’à l’étranger [2] ; elle a signé des conventions avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, plusieurs fédérations sportives football, judo, etc., la Ligue de football professionnel LFP, l’Union des clubs professionnels de football UCPF, des clubs de toutes divisions, des collectivités territoriales et des associations impliquées dans l’éducation par le sport ; elle constitue, enfin, la seule association non sportive à être invitée par certains districts à siéger dans les commissions de discipline de la FFF lorsque celles-ci statuent sur des actes racistes ou antisémites. Quant à la LDH, qui considère que les structures du mouvement sportif, notamment fédérales, ont eu une responsabilité majeure dans l’occurrence des discriminations, elle entretient des relations beaucoup moins amicales avec celles-là . Outre l’affaire des licences de football, l’association a par exemple accompagné des supporters du PSG interdits de stade dans leur recours auprès de la Commission nationale informatique et libertés Cnil contre leur fichage illégal, retournant au passage le stigmate porté par ces derniers en matière de discrimination Hourcade, 2000. Les partenaires de la LDH se limitent ainsi pour l’essentiel à l’Union sportive de l’enseignement de premier degré Usep, avec laquelle elle organise diverses actions éducatives, comme la journée annuelle Graines de Citoyens » à Paris depuis 2009 ou des tournois de football équitable » [3]. 9L’existence d’un partenariat n’implique pas toutefois une relation apaisée entre les parties concernées. La Licra doit ainsi régulièrement faire face à la volonté de certains interlocuteurs institutionnels de minimiser les problèmes, sinon de les nier. Un responsable de l’association explique Tous les problèmes en “isme’’ [racisme, sexisme, antisémitisme…] sont des problématiques que les clubs préfèrent jeter aux oubliettes …. On préfère parler des choses qui fédèrent, qui peuvent faire rêver et non de celles qui dérangent et peuvent diviser », tout en notant la prédominance d’hommes blancs », âgés et politiquement conservateurs » à la tête des instances fédérales. Si les autorités sportives en appellent à l’association pour venir éteindre le feu » quand il est déclenché, c’est-à -dire quand les incidents se multiplient ou sont largement médiatisés, elles semblent cependant surtout désireuses d’éviter la mauvaise publicité qu’ils pourraient attirer sur leur discipline, en dépolitisant le phénomène pour le réduire à des actes isolés à régler par la prévention ou devant les tribunaux, sans remettre en cause l’organisation de leur sport. 10Ces deux exemples montrent que la lutte contre les discriminations dans le sport est loin de constituer un objectif unanime et clairement identifié. Les actions prioritaires, de même que le rôle respectif des divers agents concernés, sont en particulier loin d’aller de soi, en raison notamment de diagnostics divergents sur les phénomènes concernés, ainsi que d’une forte réluctance à politiser la question. Cela rappelle en somme, comme l’a notamment montré Joseph Gusfield 2009, qu’un problème public ne s’impose pas de lui-même mais qu’il est le fruit de multiples mobilisations pour tenter d’en imposer une certaine lecture, celle de ses causes ainsi que des réponses à y apporter. En conclusion, le traitement du racisme dans et par le sport apparaît comme un sujet qui reste encore largement à définir. Notes [1] Les expressions entre guillemets, comme d’autres éléments de cette présentation, sont issus d’entretiens avec des responsables des deux associations concernées investis sur les questions sportives. [2] Elle appartient ainsi depuis 2007 au réseau d’ONG européennes Fare Football Against Racism in Europe qui organise notamment chaque année en octobre une semaine d’actions de sensibilisation. [3] Qui consiste à subvertir certaines règles fédérales des disciplines pour les rendre plus éducatives », par exemple en changeant les joueurs d’équipe au fil de la rencontre afin qu’elle reste équilibrée. Bibliographie En ligneAgrikoliansky E., 2003, Usages choisis du droit le service juridique de la Ligue des droits de l’Homme 1970-1990 », Sociétés contemporaines, n° 52, p. R., 2007, La discrimination négative, Paris, Seuil, coll. La République des idées ».Delmas C., 2011, Sociologie politique de l’expertise, Paris, La Découverte, coll. Repères ».Fassin D. dir., 2010, Les nouvelles frontières de la société française, Paris, La Découverte, coll. Bibliothèque de l’Iris ».Gasparini W., 2000, Sociologie de l’organisation sportive, Paris, La Découverte, coll. Repères ».Gusfield, 2009 [1982], La culture des problèmes publics, Paris, ligneHourcade N., 2000, L’engagement politique des supporters ultras’’ français. Retour sur des idées reçues », Politix, n° 50, p. 107-125. Israël L., 2009, L’arme du droit, Paris, Presses de Sciences Po, coll. Contester ».En lignePoinsot M. et Bloch C., 2010, Des terrains aux tribunes sortir le racisme », Hommes & Migrations, n° 1285, p. M., 2009, Les discriminations ethno-raciales, Paris, La Découverte, coll. Repères ».Tilly C., 986, La France conteste. De 1660 à nos jours, Paris, Fayard.
Aujourdhui, de nombreux pays européens soutiennent les campagnes contre le racisme dans le football. De nombreux clubs professionnels de football, associations nationales et de
À l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, célébrée chaque 21 mars, la Division Sport du Conseil de l’Europe rappelle le pouvoir fédérateur du sport qui permet de rassembler les individus. Malheureusement, il peut parfois aussi être le théâtre d'une exacerbation des rivalités ou de discriminations à l'encontre de certaines catégories de la population, au mépris des normes, obligations et principes internationaux en matière de lutte contre le racisme et la discrimination. En dépit de progrès réalisés au fils des années par les Etats, organisations sportives et associations à différents niveaux, le racisme reste une menace dans le monde du sport et constitue une grave violation des droits humains. Face à ce constat, les priorités 2022-2025 pour le Sport du Conseil de l’Europe visent notamment à inscrire la protection des droits humains dans le sport à l’ordre du jour des gouvernements et à réaliser des avancées majeures dans la promotion d’un sport fondé sur des valeurs. Les valeurs positives du sport sont inscrites dans la Charte européenne du Sport récemment révisée. Un autre instrument permet de lutter contre les incidents de racisme qui entachent le monde du sport la Convention de Saint-Denis qui établit des principes et des normes pour lutter contre le racisme, les discours et les crimes haineux dans et autour des manifestations sportives et promeut l’inclusion de tous les spectateurs. En outre, la Division Sport met en œuvre un projet Lutter contre les discours de haine dans le sport » dont le but est d’apporter une assistance technique aux autorités publiques des pays concernés et aux acteurs du sport pour développer des stratégies cohérentes de lutte contre la haine dans le sport, dans le respect des droits humains. Les autorités publiques ont un rôle central à jouer pour lutter contre le racisme dans le sport et condamner les discours de haine mais nous ne devons également pas négliger le rôle de chacun individuellement, nous devons apprendre ensemble à nous opposer et combattre toutes les formes de discrimination », a déclaré Sophie Kwasny, chef de la Division Sport.
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