Titre Les contes de la bĂ©casse. Auteur: Guy de Maupassant . Genre: Classique. Nombre de chapitres: 17 histoires diffĂ©rentes . RĂ©sumĂ© : Ce sont des chasseurs qui jouent Ă  un jeu. Quand vient la saison de la chasse, tous les chasseurs des environs sont invitĂ©s au «conte de la BĂ©casse», c’est un rituel. Chaque convive mange une bĂ©casse et donne la tĂȘte au baron. Celui
L'Enfant noir de Camara Laye RĂ©sumĂ© de L'Enfant noir de Camara LayeorganisĂ© par chapitreChapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12CHAPITRE 1L'enfant qui fait l'objet du titre de l'ouvrage nous y est prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois sous le signe du serpent, l'animal totem de son pĂšre et du clan des la description des lieux de son enfance-la concession, l'atelier du pĂšre, la case de la mĂšre, celle du pĂšre et de la vĂ©randa attenante oĂč il aime Ă  jouer-, le chapitre Ă©voque la lente initiation de l'enfant aux significations du serpent, animal dangereux sauf Ă  en adopter, comme son pĂšre, le bon petit serpent noir que caresse son pĂšre Ă  la fin du chapitre est l'animal totem du clan des forgerons, dont l'enfant se demande s'il hĂ©ritera, ou s'il lui prĂ©fĂ©rera le chemin de l'Ă©cole. CHAPITRE 2Une femme ayant besoin d'un nouveau bijou pour une fĂȘte religieuse arrive chez le pĂšre du narrateur, qui est orfĂšvre, avec un griot qui est censĂ© inspirer l'artisan. Suivant les exigences rituelles, le pĂšre s'est purifiĂ© le matin mĂȘme, prĂ©venu par son gĂ©nie de la tĂąche qu'il aurait Ă  accomplir ce jour-lĂ . L'enfant apprĂ©cie la transformation quasi magique de l'or en bijou et l'extraordinaire travail de son pĂšre, qui est aidĂ© dans sa tĂąche par la prĂ©sence du petit serpent noir. La femme Ă  qui le bijou est destinĂ© s'Ă©merveille devant le spectacle elle aussi, mais la mĂšre du narrateur ne partage pas l'admiration de celle-ci, croyant au contraire que le travail de l'or ne peut que nuire Ă  la santĂ© de son 3La visite Ă  la concession son oncle Lansana reprĂ©sente un moment privilĂ©giĂ© pour l'enfant, qui fait le voyage de Kouroussa Ă  Tindican accompagnĂ© du frĂšre cadet de celui-ci. Ce voyage se caractĂ©rise par des dialogues enjouĂ©s qui aident l'enfant Ă  supporter la difficultĂ© de marcher si longtemps et finit par l'accueil de l'enfant par sa passe son sĂ©jour Ă  Tindican Ă  bien manger, Ă  jouer avec les autres enfants, et Ă  aider ceux-ci Ă  chasser les oiseaux et les autres bĂȘtes des champs cultivĂ©s. Le narrateur se distingue des autres enfants par ses habits d'Ă©colier. La journĂ©e se termine par un repas de famille oĂč Lansana, enfin rentrĂ© des champs, se montre bienveillant vis-Ă  vis du 4La moisson du riz du mois de dĂ©cembre est un effort communautaire puisque toutes les familles font la rĂ©colte gĂ©nĂ©rale le mĂȘme jour. Les hommes sont responsables de la moisson proprement dite; les femmes, de leur cĂŽtĂ©, sont responsables de nourrir les travailleurs et les enfants. La moisson est prĂ©sentĂ©e comme un Ă©vĂ©nement joyeux auquel la communautĂ© participe avec allĂ©gresse, chantant et travaillant au rythme du au narrateur, il participe Ă  la moisson en aidant son jeune oncle. Son travail consiste Ă  prendre les bottes d'Ă©pis rĂ©coltĂ©es par son oncle, les dĂ©barrasser de leurs tiges, les Ă©galiser, et porter les gerbes au milieu du champ. Le narrateur reconnaĂźt la duretĂ© du travail et voudrait bien manier Ă  son tour la faucille, mais son oncle l'avertit que ce travail de faucheur ne sera sans doute jamais le 5On apprend que, revenu Ă  Kouroussa, le narrateur demeure chez sa mĂšre, Ă  la diffĂ©rence de ses frĂšres et sƓurs, qui dorment chez leur grand-mĂšre paternelle. C'est dans ce chapitre que le narrateur nous fait le portrait de sa mĂšre, une femme gĂ©nĂ©reuse qui est chargĂ©e de la prĂ©paration de la nourriture, de l'Ă©ducation des enfants. Elle traite les apprentis de son mari comme ses propres enfants, les nourrissant et s'occupant de tous leurs femme se distingue non seulement par sa naissance noble et son air d'autoritĂ©, mais surtout par ses pouvoirs spĂ©ciaux qui lui viennent de sa position de puĂźnĂ©e de jumeaux et du totem familial, le crocodile. Elle a une influence remarquable sur les animaux et peut puiser dans l'eau du Niger sans craindre l'attaque des crocodiles. Le narrateur apprĂ©cie les prodiges effectuĂ©s par sa mĂšre tout en reconnaissant, de son point de vue adulte, leur nature 6Le narrateur frĂ©quente l'Ă©cole coranique et, plus tard, l'Ă©cole française. Dans l'une comme dans l'autre, les rapports entre filles et garçons se caractĂ©risent par la moquerie universelle. Cependant le narrateur dĂ©veloppe un rapport diffĂ©rent avec Fanta, l'amie de sa le maĂźtre d'Ă©cole qui reprĂ©sente l'autoritĂ©, faisant rĂ©gner le silence et ayant recours aux punitions corporelles. Les enfants, pour leur part, sont calmes et attentifs. Les grands sont souvent les bourreaux des petits, les forçant Ă  faire les corvĂ©es imposĂ©es par le maĂźtre. Lorsque leurs interventions deviennent trop brutales, les parents interviennent, contraignant enfin le directeur de changer de 7Le rite de KondĂšn Diara constitue la premiĂšre Ă©preuve de l'initiation des jeunes incirconcis au monde adulte. Le soir de la veille du Ramadan, les enfants Ă  initier sont cueillis par une troupe hurlante, et participent tous Ă  une fĂȘte communautaire, aprĂšs laquelle ils subissent tous la cĂ©rĂ©monie des lions dans un lieu sacrĂ© de la brousse. Le narrateur confie au lecteur la peur Ă©prouvĂ©e lors de cette nuit, peur de l'inconnu, mais aussi des rugissements de lions invisibles aux enfants. A l'aube, l'instruction finie, les enfants dĂ©couvrent de longs fils blancs couronnant toutes les cases de la concession et se rejoignant au somment d'un Ă©norme fromager. Le mystĂšre de l'installation de ces fils aussi bien que la source du rugissement des lions sont rĂ©vĂ©lĂ©s par le narrateur, Ă©loignĂ© de son pays natal et peu soucieux des secrets de sa communautĂ© natale. CHAPITRE 8PrĂ©parĂ©s par le rite de KondĂšn Diara, les garçons de douze, treize et quatorze ans subissent ensuite la cĂ©rĂ©monie de la circoncision, Ă©preuve caractĂ©risĂ©e par la douleur aussi bien que par la peur. AprĂšs une semaine de prĂ©parations festives pendant lesquelles les garçons, habillĂ©s de boubous cousus et de bonnets Ă  pompon, reçoivent des cadeaux et dansent Ă  maintes reprises le coba, danse reservĂ©e aux futurs circoncis, ceux-ci sont conduits sur une aire circulaire oĂč l'opĂ©rateur accomplit sa tĂąche avec rapiditĂ©. S'ensuit une quarantaine de quatre semaines pendant lesquelles les jeunes gens sont soignĂ©s par un guĂ©risseur et la vue des femmes leur est interdite. Le narrateur reconnaĂźt l'importance de la sĂ©paration rituelle entre mĂšre et fils et finit par habiter sa propre case en face de celle de la case maternelle. CHAPITRE 9Ce chapitre commence par le rĂ©cit des adieux Ă  Kouroussa le narrateur dĂ©crit ses adieux Ă  sa mĂšre, Ă  son pĂšre, Ă  ses frĂšres et ses sƓurs. Le dĂ©part du jeune homme est marquĂ© par le dĂ©chirement et la tristesse du narrateur, qui est accompagnĂ© Ă  la gare par ses frĂšres et sƓurs, Fanta, et des deuxiĂšme moitiĂ© du chapitre commence par le voyage du narrateur, avec une description dĂ©taillĂ©e des sentiments du narrateur lors de ce voyage. Pendant ce voyage, il passe par Dabola, Mamou et Kindia. Etant arrivĂ© Ă  Conakry, capitale de la GuinĂ©e, le narrateur rĂ©side avec son oncle et ses deux femmes. Il raconte les premiers jours d'Ă©cole aussi bien que sa conversation avec son oncle sur les vertus des diffĂ©rentes Ă©coles et carriĂšres. MalgrĂ© ses hĂ©sitations, le narrateur reste au CollĂšge Georges Poiret. Le chapitre se termine par le bilan de sa premiĂšre annĂ©e Ă  10Lors de sa deuxiĂšme annĂ©e de collĂšge, le narrateur voit reguliĂšrement son nom au tableau d'honneur. C'est pendant cette pĂ©riode qu'il rencontre Marie, qui passe ses dimanches chez l'oncle du narrateur. Selon lui, ils partagent une sorte d'amitiĂ© profonde, mais le lecteur sent bien que leurs Ă©motions sont plus fortes que celles d'une simple amitiĂ©. Les tantes du narrateur taquinent les deux jeunes gens, parlant de leurs futures fiançailles. Les deux passent beaucoup de temps ensemble, Ă  dansant, Ă©couter de la musique, se promener Ă  bicyclette, etc. A la maison, le narrateur attend qu'on le serve, tandis que Marie aide au 11Durant ses annĂ©es de collĂšge, le narrateur retourne reguliĂšrement Ă  Kouroussa pendant les vacances scolaires. A chaque retour il peut apprĂ©cier les efforts de sa mĂšre pour rendre sa case plus europĂ©enne» et correspondre Ă  son Ă©ducation. Lors de ces visites, le narrateur reçoit ses amis et mĂȘme de jeunes femmes sĂ©duisantes dont sa mĂšre dĂ©sapprouve la frĂ©quentation. En fait le narrateur se plaint de la tyrannie» de sa mĂšre qui surveille tous ses mouvements, mĂȘme lorsqu'il chapitre est surtout le rĂ©cit de la grande amitiĂ© du narrateur avec KouyatĂ© et Check, ses camarades d'enfance. A la fin de sa deuxiĂšme annĂ©e le narrateur rentre Ă  Kouroussa et dĂ©couvre que Check est trĂšs malade. La mĂšre de celui-ci consulte les guĂ©risseurs, qui recommandent des massages et des tisanes; KouyatĂ© insiste plutĂŽt que Check aille voir un mĂ©decin au dispensaire. MalgrĂ© tous les efforts de sa mĂšre et de ses amis, Check meurt en prĂ©sence de KouyatĂ© et du narrateur. Celui-ci connaĂźt ainsi son premier grand deuil.[ CHAPITRE 12Ayant reçu son certificat d'aptitude professionnelle, le narrateur a l'occasion d'aller Ă©tudier en France avec l'aide d'une bourse scolaire. La mĂšre du narrateur refuse absolument de considĂ©rer cette idĂ©e; son pĂšre y est plus ouvert et encourage son fils Ă  partir pour son propre bien et pour qu'il puisse revenir aider son peuple. La mĂšre finit par comprendre qu'elle ne peut pas empĂȘcher le dĂ©part de son fils, mais sa tristesse est jour, donc, le narrateur se retrouve dans un avion qui part pour Dakar, oĂč il laissera Marie qui va y poursuivre ses propres Ă©tudes. De Dakar il prendra un autre avion pour aller Ă  Orly, d'Orly il ira Ă  la gare Saint-Lazare en mĂ©tro, et finalement Ă  Argenteuil. Le narrateur promet de revenir, mais son dernier geste est de palper le plan du mĂ©tro de Paris qui gonfle sa poche23
NouvelleĂ©dition de Contes de la bĂ©casse de Guy de Maupassant augmentĂ©e d'annexes (Biographie).L'ouvrage a Ă©tĂ© spĂ©cifiquement mis Ga naar zoeken Ga naar hoofdinhoud. profitez du shopping sans soucis. Livraison gratuite Ă  partir de 20 L’introduction est une phase doublement important dans la rĂ©daction d’un texte argumentatif. En effet, elle permet de captiver l’attention du correcteur comme elle conditionne sa premiĂšre impression sur votre copie. Une introduction rĂ©ussie augure bien du reste. En gĂ©nĂ©ral, l’introduction doit rĂ©pondre Ă  trois objectifs Accrocher le lecteur PrĂ©ciser le sujet Annoncer le plan Et c’est dans ce sens qu’elle doit comporter trĂšs souvent les trois parties suivantes Sujet amenĂ© Sujet posĂ© et la thĂšse Sujet divisĂ© Sujet amenĂ© Il s’agit de la prĂ©sentation gĂ©nĂ©rale de thĂšme, du fait ou du sujet de l’opinion. Certains allaient jusqu’à affirmer que le sujet amenĂ© est une portion de texte oĂč il n’y a ni argument ni thĂšse. Exemple SUJET La vie est cruelle tel est le message que Maupassant livre au lecteur dans le conte Aux champs ». Discutez. Guy de Maupassant est connu comme un auteur de contes et de nouvelles rĂ©alistes. Il s’est appliquĂ© Ă  dĂ©crire fidĂšlement la sociĂ©tĂ© de son Ă©poque, aussi bien la classe des petits-bourgeois que la vie des paysans normands. C’est ce milieu campagnard que nous retrouvons dans Aux champs », publiĂ© en 1883 dans Les contes de la bĂ©casse. » Sujet posĂ© ou la thĂšse Il s'agit de prĂ©senter clairement le sujet Ă  partir duquel une prise de position s'impose pour ensuite formuler la ​thĂšse opinion centrale du discours argumentatif qui sera dĂ©fendue tout au long du texte. Peut-on affirmer que, dans ce rĂ©cit, le message que livre Maupassant au lecteur est que la vie est cruelle ? Sujet divisĂ© Il s'agit de prĂ©senter la structure du dĂ©veloppement, c'est-Ă -dire annoncer le plan. Chaque argument fera l'objet d'un paragraphe de dĂ©veloppement. Nous allons voir que ce que l’auteur cherche Ă  transmettre, c’est bien plus la vraie misĂšre des paysans, leur manque d’ouverture d’esprit et le fait qu’ils n’ont finalement que ce qu’ils mĂ©ritent. ParticularitĂ©temporelle des Contes de la BĂ©casse; Le portrait rĂ©aliste d’une population ; Biographie de Guy de Maupassant; Les contes de la BĂ©casse. par Guy de Maupassant. RĂ©sumĂ©. Inscrivez-vous pour trouver des essaia sur RĂ©sumĂ© > < Section prĂ©cĂ©dente: PrĂ©sentation. Section suivante: La BĂ©casse > Politique de confidentialitĂ© Contactez-nous Conditions d'utilisation Avis ILa place du roman et de la nouvelle en littĂ©rature AL'histoire littĂ©raire du roman et de la nouvelle 1De la chanson de geste au roman À sa naissance au Xe siĂšcle, la littĂ©rature en langue française propose trĂšs vite des rĂ©cits de personnages illustres, les saints. Ces Ă©crits sont en langue romane, une langue issue de dĂ©formations progressives de la langue latine. En effet, en Gaule, on parle le latin depuis l'invasion par Jules CĂ©sar. Mais avec les annĂ©es, cette langue a subi de nombreuses "roman" vient du fait que les premiers romans sont Ă©crits en langue Roman de ThĂšbes, Ă©crit par un anonyme, est un rĂ©cit en langue romane. C'est un roman Ă©crit en vers. En effet, l'utilisation systĂ©matique de la prose pour Ă©crire des romans n'arrive que bien plus tard. Des saints qui ont marquĂ© l'histoire spirituelle de la France aux chevaliers qui l'ont vaillamment dĂ©fendue, il n'y a qu'un pas. Au XIIe siĂšcle, un auteur anonyme Ă©crit la Chanson de Roland, l'une des plus cĂ©lĂšbres chansons de gestes. On nomme ce rĂ©cit "chanson de geste" car il est en vers, psalmodiĂ© par les troubadours auprĂšs des seigneurs qui leur payent leurs prestations. Ces rĂ©cits relatent les hauts faits des hĂ©ros, que l'on nomme gesta en latin et que l'on peut traduire par "geste". La Chanson de Roland, cĂ©lĂšbre chanson de geste du XIIe siĂšcle, raconte, en vers, les exploits guerriers et la mort du chevalier Roland, neveu de Charlemagne. 2De l’épopĂ©e au roman Au Moyen Âge et Ă  la Renaissance, l'esprit est Ă  la traduction des textes latins. La littĂ©rature française commence donc par retranscrire des Ă©popĂ©es en langue romane. Il s'agit de rĂ©cits des hauts faits de personnages appartenant Ă  la littĂ©rature Roman d'Alexandre raconte la vie du cĂ©lĂšbre empereur macĂ©donien. Écrit en vers de 12 syllabes, il a donnĂ© son nom Ă  l'alexandrin. Puis les auteurs dĂ©cident de s'intĂ©resser Ă  d'autres rĂ©cits antiques, plus locaux. Il s'agit de la mythologie orale hĂ©ritĂ©e des Celtes. Les personnages reprĂ©sentĂ©s sont illustres, exemplaires. Sans dĂ©faut aucun, ils deviennent des exemples de courage pour les premiers romans Ă©crits au XIIe siĂšcle. Ainsi, les hĂ©ros des romans de la Table ronde reprennent ces qualifications exceptionnelles. L'IngĂ©nieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, El ingenioso hidalgo don Quixote de la Mancha, trad. Aline Schulman, Paris, Ă©d. Seuil, coll. Points 2001Cette citation montre Ă  quel point le personnage de roman de chevalerie est exemplaire il agit sans faillir au nom de la femme qu'il aime. Son courage n'a d'Ă©gal que sa fidĂ©litĂ© envers la femme certains personnages de roman commencent Ă  montrer quelques faiblesses. Le roman se dĂ©tache alors de l' Yvain ou le Chevalier au lion de ChrĂ©tien de Troyes, le chevalier Ă©ponyme porte assistance Ă  de multiples nĂ©cessiteux, en particulier des jeunes femmes. Cependant, son errance a Ă©tĂ© provoquĂ©e par un manquement Ă  sa parole il n'a pas respectĂ© une promesse envers son ces romans mĂ©diĂ©vaux, le roman moderne conserve les caractĂ©ristiques imparfaites des personnages. 3Un genre en sommeil Entre la fin du Moyen Âge et le XVIIe siĂšcle, le roman est considĂ©rĂ© comme un genre mineur, trop convenu. La mode des rĂ©cits de chevaliers est passĂ©e, elle appartient Ă  un autre partir du XVe siĂšcle, le roman se fait alors dĂ©calĂ©, comique il se moque des rĂ©cits qui se prennent au Quichotte de CervantĂšs raconte l'histoire d'un homme qui prend ses lectures pour une rĂ©alitĂ©. PersuadĂ© d’ĂȘtre un chevalier, il erre sur les routes afin de combattre des ennemis qui s'avĂšrent imaginaires, comme dans le cĂ©lĂšbre Ă©pisode des moulins Ă  Hidalgo Don Quichotte de la Manche, El ingenioso hidalgo don Quixote de la Mancha, trad. Aline Schulman, Paris, Ă©d. Seuil, coll. Points 2001Cette citation permet de montrer le ridicule du personnage de Dom Quichotte. Ce personnage sympathique, aux intentions hĂ©roĂŻques, est un homme qui a perdu la raison et qui prend des moulins pour des XVIe siĂšcle, d'autres romanciers se servent du roman pour parodier la littĂ©rature et pousser Ă  rĂ©flĂ©chir sur la sociĂ©tĂ© de leur de François Rabelais raconte les aventures d'un groupe de gĂ©ants et de leurs vassaux. Mais derriĂšre ces personnages grotesques se cache une critique de la sociĂ©tĂ© française de l’époque. On peut notamment y lire une proposition pour une autre sociĂ©tĂ© possible, dans les chapitres consacrĂ©s Ă  l'abbaye de dĂ©but du XVIIe siĂšcle, le genre se fait d'abord mystĂ©rieux avec l'apparition du roman pastoral. Quelques auteurs baroques comme HonorĂ© d'UrfĂ© proposent des rĂ©cits merveilleux dans lesquels des personnages appartenant Ă  la mythologie vivent des successions de pĂ©ripĂ©ties sans lien apparent. Ces romans-fleuves proposent aux initiĂ©s une rĂ©flexion spirituelle sur l'amour, la foi, la vie. Mais les lecteurs passionnĂ©s sont peu nombreux et le genre est rapidement L'AstrĂ©e d'HonorĂ© d'UrfĂ©, dans une forĂȘt magique, des bergers et des bergĂšres se trouvent sĂ©parĂ©s les uns des autres dĂšs le dĂ©but du roman. Chacun cherche Ă  retrouver la personne qui occupe ses dĂ©tracteurs du roman assurent que c'est un genre rĂ©servĂ© au public la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle, le roman revient sur le devant de la scĂšne littĂ©raire, grĂące Ă  la littĂ©rature baroque puis classique. Quelques auteurs se font remarquer pour la beautĂ© de leur Ă©criture et la force avec laquelle ils racontent les destins de leurs de La Princesse de ClĂšves de Madame de Lafayette est un modĂšle de vertu. Bien qu'amoureuse du duc de Nemours qui l'aime en retour, elle rĂ©siste Ă  son dĂ©sir pour lui. Elle veut rester fidĂšle Ă  son mari. À la mort de ce dernier, elle refuse toujours de cĂ©der au duc, car elle se sent coupable, mais aussi car elle veut garder leur amour XVIIIe siĂšcle, le roman reste un genre mineur. Plusieurs auteurs continuent nĂ©anmoins Ă  publier des romans. Ceux-ci ont souvent pour objectif l'Ă©dification morale par le contre-exemple de destins Manon Lescaut de l'AbbĂ© PrĂ©vost, le narrateur raconte sa passion malheureuse pour une jeune libertine. C'est un roman moral qui condamne le libertinage et les femmes de petite certains auteurs se servent Ă©galement de cette excuse pour mettre en scĂšne des rĂ©cits moralement discutables. 4L'Âge d'or du roman et de la nouvelle le XIXe siĂšcle C'est dĂ©finitivement au XIXe siĂšcle que se fixent les dĂ©finitions actuelles du roman et de la nouvelle. Roman Le roman est un genre littĂ©raire qui dĂ©signe un rĂ©cit fictif plus ou moins long rĂ©digĂ© en prose. Il prĂ©sente comme rĂ©els des personnages fictifs et les fait vivre dans un cadre spatio-temporel prĂ©cis. Il les dĂ©crit, montre leur psychologie et relate leurs Rouge et le Noir est un roman de Stendhal. Nouvelle La nouvelle est un rĂ©cit fictif en prose qui se caractĂ©rise par sa briĂšvetĂ©. On la rapproche parfois du conte, mais Ă  l'inverse de ce dernier, elle peut ĂȘtre rĂ©aliste. Elle se distingue du roman car elle se centre sur un seul Ă©vĂ©nement et les descriptions y sont souvent moins longues. Elle suggĂšre au lieu de tout expliquer. Les personnages sont en nombre de Suif est une nouvelle de l'issue de la RĂ©volution française, la sociĂ©tĂ© est bouleversĂ©e. Les auteurs se mettent Ă  dĂ©crire la sociĂ©tĂ© contemporaine. L'idĂ©alisation est relĂ©guĂ©e Ă  la poĂ©sie et au théùtre. Le roman se met au service du peuple, dĂ©fend les plus dĂ©munis, condamne les injustices. BLes grands types de romans et de nouvelles 1Les rĂ©cits centrĂ©s sur l'intrigue Les rĂ©cits centrĂ©s sur l'intrigue accordent beaucoup d'importance Ă  l'enchaĂźnement des Ă©vĂ©nements et proposent une rĂ©elle tension narrative. Le lecteur est sujet au suspense, qui le tient en sur le Nil d'Agatha Christie relate l'enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par le dĂ©tective Hercule Poirot lors de sa croisiĂšre sur le Nil. C'est un rĂ©cit policier qui tient le lecteur en haleine. 2Les rĂ©cits centrĂ©s sur les personnages Les rĂ©cits centrĂ©s sur les personnages dressent les portraits physiques, moraux et sociaux des diffĂ©rents personnages. Cela permet l'analyse des relations qu'ils peuvent Ă©tablir entre sentimentale de Gustave Flaubert raconte l'entrĂ©e dans l'Ăąge adulte du jeune FrĂ©dĂ©ric Moreau. Le texte prĂ©sente l'Ă©volution de ce jeune homme, notamment dans ses relations amoureuses. 3Les rĂ©cits centrĂ©s sur le "je" Dans les rĂ©cits centrĂ©s sur le "je", le texte Ă©voque essentiellement le narrateur, qui raconte Ă  la 1re Dernier Jour d'un condamnĂ© de Victor Hugo est un journal intime fictif d'un condamnĂ© Ă  mort. 4Les rĂ©cits centrĂ©s sur le questionnement philosophique Dans les textes centrĂ©s sur le questionnement philosophique, le rĂ©cit fait rĂ©flĂ©chir le lecteur sur une question d'ordre Vendredi ou la Vie sauvage, Michel Tournier invite le lecteur Ă  s'interroger sur les enjeux de la civilisation et sur la dĂ©finition de l'humanitĂ©. 5Les rĂ©cits centrĂ©s sur le contexte social et politique Le roman comporte surtout la description et l'analyse de la sociĂ©tĂ© oĂč Ă©voluent les L'Assommoir 1876, Zola montre la vie misĂ©reuse des ouvriers parisiens au XIXe siĂšcle. 6Les rĂ©cits centrĂ©s sur le problĂšme de l’écriture Le texte s'interroge essentiellement sur la maniĂšre d'Ă©crire un allez croire, lecteur, que ce cheval est celui qu'on a volĂ© au maĂźtre de Jacques et vous vous tromperez. C'est ainsi que cela arriverait dans un roman [
] ; mais ceci n'est point un roman, je vous l'ai dĂ©jĂ  dit, je crois, et vous le rĂ©pĂšte le Fataliste et son maĂźtre, Paris, Ă©d. BuissonCette citation montre comment le texte fait rĂ©flĂ©chir sur la construction du roman. Le narrateur intervient pour nier la possibilitĂ© d'un heureux hasard et critiquer, par la mĂȘme occasion, les romans qui font se succĂ©der les toute tentative de classification, celle des types romanesques a le dĂ©faut de trop simplifier. Certains romans, par leur richesse, peuvent entrer dans plusieurs Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos 1782 est un roman Ă©pistolaire qui propose des analyses psychologiques des personnages. Toutefois, ce roman propose Ă©galement des rĂ©flexions sur la place de la femme ou le mariage et dresse un panorama de la sociĂ©tĂ© du XVIIIe siĂšcle. CLe roman et la nouvelle en France au XIXe siĂšcle On considĂšre le XIXe siĂšcle comme l'Âge d'or du roman car non seulement les Ɠuvres paraissent en grand nombre mais elles sont aussi extrĂȘmement variĂ©es. Mettant au premier plan le pouvoir de l'imagination, le romantisme renoue avec l'imaginaire des romans mĂ©diĂ©vaux et produit des rĂ©cits fantastiques. 1Le rĂ©cit fantastique Le rĂ©cit fantastique introduit des Ă©lĂ©ments surnaturels dans le monde rĂ©el. De cette maniĂšre, il fait naĂźtre le doute dans la pensĂ©e du lecteur, ce qui suscite chez lui peur et extraordinaires d'Edgar Allan Poe 1856 est un recueil de nouvelles fantastiques. 2Le roman historique Les romans historiques se dĂ©roulent dans des pĂ©riodes antĂ©rieures Ă  la publication. Leur intrigue est liĂ©e Ă  un Ă©vĂ©nement historique est un roman de Walter Scott, publiĂ© en 1819. L'histoire se dĂ©roule dans l'Angleterre du XIIe siĂšcle. 3Le roman romantique Les premiers romanciers du XIXe siĂšcle s'intĂ©ressent au peuple et au cƓur Les MisĂ©rables, Victor Hugo dresse le portrait de diffĂ©rents personnages appartenant Ă  toutes les couches sociales de la sociĂ©tĂ© des misĂ©reux comme les ThĂ©nardier, des nantis Ă  l'image de l’évĂȘque de Digne, des hommes de bien et des tristes sires. 4Le roman et la nouvelle rĂ©alistes TrĂšs vite, le romantisme cĂšde la place au mouvement rĂ©aliste. Les romanciers se mettent Ă  observer l'organisation sociale de plus prĂšs, pour en dĂ©noncer les difficultĂ©s, les Le PĂšre Goriot, HonorĂ© de Balzac raconte les destins contraires de deux hommes qui vivent l'un et l'autre dans une mĂȘme pension de famille. Tandis que le jeune et ambitieux EugĂšne de Rastignac Ă©volue chaque jour un peu plus dans le grand monde, il assiste Ă  la dĂ©chĂ©ance de son voisin, le vieux PĂšre Goriot, qui se sacrifie pour fournir Ă  ses deux filles tout le luxe qu'elles de ces romans sont inspirĂ©s de faits Rouge et le Noir de Stendhal est inspirĂ© d'un fait divers survenu dans la rĂ©gion de Grenoble un jeune homme, Ă©conduit par sa maĂźtresse, une femme mariĂ©e, la tue un dimanche Ă  l’église. Il est condamnĂ© Ă  rĂ©cits sont d'abord publiĂ©s dans la presse. Cela pousse Ă  l’écriture brĂšve, qui devient une mode. La nouvelle se dĂ©veloppe rapidement dans la seconde partie du ces textes sont appelĂ©s contes. Il faut bien distinguer le conte nouvelle, oĂč le rĂ©cit reste rĂ©aliste, probable, et le conte merveilleux, genre qui se dĂ©veloppe depuis le XVIIe siĂšcle et dont la construction narrative est trĂšs de Maupassant a surtout Ă©crit des nouvelles. Il est notamment connu pour ses Contes du jour et de la nuit et les Contes de la bĂ©casse. 5Le roman et la nouvelle naturalistes À la fin du siĂšcle, les romanciers deviennent convaincus que le roman peut non seulement dĂ©crire et critiquer des faits ayant existĂ©, mais qu'il peut aussi se faire un terrain d'expĂ©rimentation. Pour Émile Zola et les auteurs naturalistes, il est possible de construire un roman en plaçant les personnages dans des situations qui permettront au lecteur d'observer ses rĂ©actions, ses choix. Par ailleurs, les naturalistes veulent montrer le bien-fondĂ© des dĂ©couvertes sociales et mĂ©dicales de certains scientifiques de leur temps, comme la son cycle des Rougon-Macquart, Émile Zola trace le destin d'une famille Ă  double descendance. D'un cĂŽtĂ©, les Rougon, la partie bourgeoise de la famille, qui, malgrĂ© quelques Ă©pisodes difficiles, s'en sort financiĂšrement et socialement, mais selon des principes qui peuvent ĂȘtre jugĂ©s immoraux. L'autre partie de la famille, les Macquart, de condition sociale plus humble et dont tous les membres sombrent plus ou moins dans l'alcoolisme, tombent les uns aprĂšs les autres dans la romans s'intĂ©ressent davantage Ă  des destins individuels. Ils dĂ©taillent le quotidien, le trivial, afin de mieux dĂ©noncer les Pot-Bouille, Émile Zola dĂ©crit avec beaucoup de dĂ©tails toutes les Ă©tapes de l'accouchement d' Paris, Ă©d. CharpentierDans cet extrait, Zola n'hĂ©site pas Ă  dĂ©crire de maniĂšre trĂšs crue les rĂ©alitĂ©s d'un accouchement. Il ne tait aucun dĂ©tail, pas mĂȘme les plus ragoĂ»tants. Il s'agit de l'une des caractĂ©ristiques du mouvement naturaliste. IILes caractĂ©ristiques d’écriture du roman et de la nouvelle ALe statut du narrateur Le narrateur est celui qui raconte l'histoire. Il ne faut pas le confondre avec l'auteur, une personne rĂ©elle qui a composĂ© le livre. L'auteur choisit le statut de son narrateur en le rendant plus ou moins Paris, Ă©d. Gallimard, coll. "Blanche"Dans l'extrait prĂ©cĂ©dent, le personnage Meursault raconte sa propre histoire. C'est donc le narrateur. 1Le narrateur extĂ©rieur Ă  l'histoire Narrateur extĂ©rieur Le narrateur extĂ©rieur Ă  l'histoire raconte des faits auxquels il n'a pas participĂ©, comme s'il en avait Ă©tĂ© seulement le tĂ©moin. Le rĂ©cit est Ă©crit Ă  la troisiĂšme MĂ©tamorphose Die Verwandlung, trad. Alexandre Vialatte, Paris, Ă©d. Gallimard 1938L'extrait prĂ©cĂ©dent est tirĂ© de La MĂ©tamorphose de Franz Kafka. Il est Ă©crit Ă  la 3e personne du singulier. Le narrateur est donc narrateur extĂ©rieur peut cependant se manifester pour donner son avis, parfois avec humour. Il emploie alors souvent la premiĂšre personne du pluriel et se confond avec le "je" de l' Chartreuse de Parme, Paris, Ă©d. Ambroise DupontL'extrait prĂ©cĂ©dent est tirĂ© de La Chartreuse de Parme de Stendhal. Le narrateur se permet des commentaires sur les personnages, visibles grĂące Ă  l'utilisation du pronom personnel "nous". 2Le narrateur personnage de l'histoire Narrateur personnage Le narrateur personnage raconte Ă  la premiĂšre personne des faits auxquels il est censĂ© avoir participĂ©. Cette technique accentue l'effet de vraisemblance, en particulier dans les rĂ©cits fantastiques."Le Horla", dans le recueil de nouvelles Le Horla, Paris, Ă©d. Paul OllendorfL'extrait prĂ©cĂ©dent est tirĂ© de "Le Horla" de Guy de Maupassant. Le narrateur raconte Ă  la premiĂšre personne son expĂ©rience avec le surnaturel. Le lecteur est tentĂ© de croire Ă  son ne faut pas confondre le roman Ă©crit Ă  la premiĂšre personne Ɠuvre de fiction avec le rĂ©cit autobiographique, relatant des faits rĂ©ellement vĂ©cus par l' Paris, Ă©d. Gallimard, coll. "Blanche"L'extrait prĂ©cĂ©dent est tirĂ© du livre Enfance de Nathalie Sarraute. L'auteure raconte sa jeunesse et ses relations avec ses parents. Elle utilise le "je" autobiographique. BLa construction du rĂ©cit 1L'incipit L'incipit correspond au dĂ©but d'un roman. Le narrateur y transmet des informations essentielles Ă  la lecture de l'Ɠuvre Il dĂ©termine le cadre spatio-temporel. Il prĂ©sente les personnages centraux. Il instaure une atmosphĂšre propre au rĂ©cit. Il met en lumiĂšre un problĂšme, un Ă©vĂ©nement qui vient bousculer le quotidien des personnages et lance l'intrigue. 2L'intrigue unique Certains rĂ©cits courts, en particulier des nouvelles et des contes, utilisent un schĂ©ma narratif simple, ne comprenant qu'une seule intrigue. Toutes les actions rĂ©alisĂ©es par les personnages, tous les Ă©vĂ©nements qui se produisent ont un lien avec un seul problĂšme, que l'on nomme "nƓud".Dans "La Parure" de Guy Maupassant, l'intrigue est unique. Elle est organisĂ©e autour du nƓud que reprĂ©sente la perte d'un schĂ©ma narratif est alors unique. Une situation initiale stable est bousculĂ©e par un Ă©lĂ©ment perturbateur qui dĂ©clenche le nƓud de l'action. Les personnages vivent alors des pĂ©ripĂ©ties qui les conduisent en gĂ©nĂ©ral Ă  l’élĂ©ment de rĂ©solution, qui rĂšgle le problĂšme encouru et ramĂšne une situation stable, nommĂ©e situation finale. 3L'intrigue complexe D'autres rĂ©cits, en gĂ©nĂ©ral longs, proposent plusieurs nƓuds ou problĂšmes Ă  rĂ©soudre. On dit alors que l'intrigue est complexe. Ces nƓuds peuvent ĂȘtre enchaĂźnĂ©s, simultanĂ©s ou enchĂąssĂ©s. Quand les nƓuds sont enchaĂźnĂ©s, les personnages sont exposĂ©s Ă  plusieurs Ă©lĂ©ments perturbateurs. La situation initiale commence alors par ĂȘtre bousculĂ©e par un Ă©lĂ©ment perturbateur. Les pĂ©ripĂ©ties s'enchaĂźnent, jusqu’à ce qu'un autre Ă©lĂ©ment perturbateur bouscule une fois de plus les Ă©vĂ©nements. Le rĂ©cit peut alors contenir plusieurs Ă©lĂ©ments perturbateurs accompagnĂ©s de leurs pĂ©ripĂ©ties, jusqu’à l'arrivĂ©e d'un Ă©lĂ©ment de rĂ©solution qui amĂšne enfin une situation finale stable. Dans Bel-Ami, roman de Guy de Maupassant publiĂ© en 1885, le rĂ©cit est chronologique on assiste Ă  la montĂ©e de l'Ă©chelle sociale par Georges Duroy. Celle-ci suit la chronologie de l' les nƓuds sont simultanĂ©s, les personnages sont sĂ©parĂ©s les uns des autres et ne sont pas confrontĂ©s aux mĂȘmes Ă©lĂ©ments perturbateurs en mĂȘme temps, si bien que leurs pĂ©ripĂ©ties sont Les MisĂ©rables de Victor Hugo, tandis que Cosette grandit chez les ThĂ©nardier, Monsieur Madeleine secourt le vieux pĂšre Fauchelevent sous le regard suspicieux de l'inspecteur Javert. De son cĂŽtĂ©, Fantine, ne trouvant pas de travail, vend ses les nƓuds sont enchĂąssĂ©s, un Ă©lĂ©ment perturbateur pousse l'un des personnages Ă  faire lui-mĂȘme un rĂ©cit d’évĂ©nements pour lesquels il existe Ă©galement un schĂ©ma narratif. Il y a alors un rĂ©cit dans le "Rose" de Guy de Maupassant, alors qu'elles sont Ă  la fĂȘte des fleurs, Simone et Marguerite conviennent qu'il est agrĂ©able d’ĂȘtre aimĂ©es. Marguerite soutient que l'amour qu'elle suscite chez ses domestiques est parfois gĂȘnant. Pour prouver son argument, elle raconte l'histoire de Rose. CLe temps de la narration 1Le moment de la narration On distingue trois types de moment de la narration La narration simultanĂ©e La narration ultĂ©rieure La narration antĂ©rieure Dans une narration simultanĂ©e, il ne s'Ă©coule aucun dĂ©lai entre le moment oĂč les personnages rĂ©alisent les actions et celui oĂč le narrateur les raconte au lecteur. Dans Les Gommes d'Alain Robbe-Grillet, le rĂ©cit est au prĂ©sent il se dĂ©roule immĂ©diatement sous les yeux du la narration ultĂ©rieure, le narrateur raconte a posteriori des Ă©vĂ©nements qui se sont dĂ©jĂ  "La CafetiĂšre" de ThĂ©ophile Gautier, le narrateur revient sur des Ă©vĂ©nements qui se sont passĂ©s l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Il s'agit d' la narration antĂ©rieure trĂšs rare, le narrateur ou la voix narrative anticipe, prĂ©dit au prĂ©sent ou au futur prĂ©dictif des faits qui vont se produire ou se reproduire dans l'avenir. Ce sont des prolepses, des prophĂ©ties. Or, la narration antĂ©rieure ne doit pas se confondre avec la narration des rĂ©cits de Nineteen Eighty-Four, trad. AmĂ©lie Audiberti, Paris, Ă©d. Gallimard, coll. "Du monde entier" 1950En 1949, George Orwell publie 1984, roman d'anticipation oĂč il imagine le monde futur soumis Ă  la dictature de Big Brother. 2L'anachronie L'anachronie est une rupture dans l'ordre chronologique des Ă©vĂ©nements du rĂ©cit. Analepse Le narrateur peut provoquer un retour en arriĂšre. C'est une analepse."Le gouvernement avait demandĂ© cent millions et cent mille hommes." Les Chouans, HonorĂ© de Balzac, 1829Dans l'extrait prĂ©cĂ©dent, l'auteur procĂšde Ă  un retour en arriĂšre qui permet d'expliquer une situation. Prolepse Le narrateur peut aussi anticiper la suite des Ă©vĂ©nements. Il s'agit alors d'une prolepse. 3Le rythme du rĂ©cit Le narrateur peut Ă©galement faire varier la vitesse Ă  laquelle s'enchaĂźnent les Ă©vĂ©nements dans le rĂ©cit. Pour cela, il insiste davantage sur certains Ă©lĂ©ments ou bien il en occulte d'autres. La pause sert Ă  interrompre le rĂ©cit afin de se concentrer sur la description. La scĂšne ralentit le rythme du rĂ©cit pour accorder plus d'importance Ă  un moment capital de l'histoire. Le narrateur raconte avec prĂ©cision les faits et gestes des personnages et les fait dialoguer, comme dans une scĂšne de théùtre ou de cinĂ©ma. Le sommaire passe rapidement en revue des Ă©vĂ©nements qui ont eu lieu sur une longue pĂ©riode de temps. L'ellipse passe directement d'un temps Ă  un autre. Elle masque volontairement des Ă©tapes, des Ă©vĂ©nements. DLa focalisation du narrateur 1La focalisation externe ou point de vue externe La focalisation externe ou point de vue externe se rĂ©fĂšre Ă  un narrateur externe celui-ci raconte les faits comme quelqu'un qui les observe de l'extĂ©rieur. Il ne peut pas communiquer les sentiments ou les pensĂ©es des moments, une ouvreuse se montrait, affairĂ©e, des coupons Ă  la main, poussant devant elle un monsieur et une dame qui s'asseyaient, l'homme en habit, la femme mince et cambrĂ©e, promenant un lent regard. Deux jeunes gens parurent Ă  l'orchestre. Ils se tinrent debout, Paris, Ă©d. Charpentier 2La focalisation interne ou point de vue interne La focalisation interne permet au lecteur de suivre les pĂ©ripĂ©ties Ă  travers les pensĂ©es et les sentiments d'un personnage travers le brouillard, il contemplait des clochers, des Ă©difices dont il ne savait pas les noms ; puis il embrassa, dans un dernier coup d'Ɠil, l'Ăźle sentimentale, Paris, Ă©d. Michel LĂ©vy frĂšres 3La focalisation zĂ©ro ou point de vue omniscient Avec la focalisation zĂ©ro, le narrateur n'adopte pas le point de vue d'un personnage prĂ©cis, il n'y a pas de restriction du champ de vision. Il est omniscient, c'est-Ă -dire qu'il sait tout de ses personnages ainsi que des Ă©vĂ©nements passĂ©s ou Ă  Lambert naquit, en 1797, Ă  Montoire, petite ville du VendĂŽmois, oĂč son pĂšre exploitait une tannerie de mĂ©diocre importance et comptait faire de lui son Lambert, Paris, Ă©d. Charles Gosselin, coll. "Études philosophiques"Un romancier peut varier les focalisations Ă  l'intĂ©rieur d'une mĂȘme Ɠuvre. Étudier la focalisation dans un extrait de roman permet d'Ă©valuer les informations donnĂ©es par le narrateur au lecteur.
Titre Les contes de la bĂ©casse Auteur: Guy de Maupassant. Genre: Classiques . Nombre de chapitre: 17 histoires diffĂ©rentes. La bĂ©casse: Ce sont des chasseurs qui jouent Ă  un jeu. Quand vient la saison de la chasse, tous les chasseurs des environs sont invitĂ©s au «conte de la BĂ©casse», c’est un rituel. Chaque convive mange une bĂ©casse et donne la tĂȘte au baron. Celui
HomeOur ServicesWho We AreAttorneysContact UsHomeURL not found HomeOur ServicesWho We AreAttorneysContact Us 404 Oops... We're sorry, but something went wrong. Homepage RĂ©sumĂ©du roman LEnfant Noir de Camara Laye Espace ~ Il y poursuit les Ă©tudes mais cette foisci dans l’enseignement technique Il avait servi d’interprĂšte Ă  un officier qui faisait des relevĂ©s de terrain . L’enfant noir l’enfant blanc ont tous deux le sang rouge ~ L’enfant noir l’enfant blanc ont tous deux le sang rouge de Pierre Osenat issue de Le Sang rouge DĂ©couvrez Lire un extrait Fiche de lecture Les Contes de la bĂ©casse - RĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et analyse littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats La collection ConnaĂźtre une Ɠuvre » vous offre la possibilitĂ© de tout savoir des Contes de la bĂ©casse de Maupassant grĂące Ă  une fiche de lecture aussi complĂšte que dĂ©taillĂ©e. La rĂ©daction, claire et accessible, a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  un spĂ©cialiste universitaire. Cette fiche de lecture rĂ©pond Ă  une charte qualitĂ© mise en place par une Ă©quipe d’enseignants. Ce livre numĂ©rique contient un sommaire dynamique, la biographie de Guy de Maupassant, la prĂ©sentation de l’Ɠuvre, le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ©, les raisons du succĂšs, les thĂšmes principaux et l'Ă©tude du mouvement littĂ©raire de l’auteur. Notre travail Ă©ditorial vous offre un grand confort de lecture, spĂ©cialement dĂ©veloppĂ© pour la lecture numĂ©rique. Lire plusexpand_more Titre Fiche de lecture Les Contes de la bĂ©casse - RĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et analyse littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence EAN 9782759304417 Éditeur Les Editions de l'Ebook malin Date de parution 15/11/2019 Format ePub Poids du fichier Inconnue Protection Filigrane numĂ©rique L'ebook Fiche de lecture Les Contes de la bĂ©casse - RĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et analyse littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence est au format ePub protĂ©gĂ© par Filigrane numĂ©rique check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Je crĂ©e ma liste d’envies Vous devez ĂȘtre connectĂ©e pour pouvoir crĂ©er et sauvegarder votre liste d’envies cancel DĂ©jĂ  cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gĂ©rer vos informations personnelles accĂ©der Ă  tous les e-books que vous avez achetĂ©s avoir des suggestions de lectures personnalisĂ©es Livre non trouvĂ© Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible Ă  la vente dans votre pays, mais exclusivement rĂ©servĂ© Ă  la vente depuis un compte domiciliĂ© en France. L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bĂ©nĂ©ficiez d’un crĂ©dit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, rĂ©siliez Ă  tout moment ! L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez ĂȘtre redirigĂ© vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnĂ©es bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnĂ©s ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! RĂ©sumĂ©Chez le baron des Ravots, existait une coutume appelĂ©e le « conte de la BĂ©casse ». Chaque convive, Ă  la fin du banquet de chasse, aprĂšs avoir dĂ©gustĂ© une bĂ©casse, racontait une histoire Histoires tendres ou cruelles, parfois cocasses, qui dĂ©peignent la France de 1870, la duretĂ© de la vie campagnarde, et qui dressent aussi des portraits saisissants d'hommes et de Objet d’étude Le roman et le rĂ©cit du XVIIIĂšme au XXIĂšme siĂšcle. ƒuvre intĂ©grale Cinq nouvelles rĂ©alistes », Guy de Maupassant. Ces cinq nouvelles proviennent de quatre recueils diffĂ©rents et ont toutes Ă©tĂ© prĂ©publiĂ©es dans le journal Le Gaulois. ProblĂ©matique pourquoi ces nouvelles sont-elles qualifiĂ©es de rĂ©alistes » ? Vocabulaire Trois mots Ă  dĂ©finir Roman, nouvelle et rĂ©alisme. Pour Roman voici une dĂ©finition acceptable du sens actuel trouvĂ©e dans un manuel hachette C’est au XVIĂšme siĂšcle que le roman adopte les caractĂ©ristiques que nous connaissons encore aujourd’hui une Ɠuvre en prose assez longue qui met en scĂšne des personnages ancrĂ©s dans le rĂ©el et dont le lecteur suit le parcours
 » Le roman, genre idĂ©al pour faire concurrence Ă  l’état civil » Balzac, pour tĂ©moigner, dĂ©noncer
 Le nombre de personnages, la complexitĂ© de l’intrigue, le jeu sur les points de vue, la focalisation, les Ă©ventuelles interventions du narrateur
 L’élasticitĂ© du temps flash back » retour en arriĂšre, ellipse, accĂ©lĂ©ration, dĂ©cĂ©lĂ©ration par les descriptions notamment. Le roman permet de prendre le temps d’évoquer l’ennui, la monotonie ; de montrer l’évolution d’un caractĂšre
mais aussi l’évolution de la sociĂ©tĂ©. Pour Nouvelle rĂ©cit bref dont le cadre spatio-temporel est plus resserrĂ© que celui du roman. Le genre de la nouvelle se caractĂ©rise par une intrigue unique centrĂ©e autour de peu de personnages et orientĂ©e vers un dĂ©nouement frappant » la chute . On peut ajouter que la nouvelle est le plus souvent conçue pour ĂȘtre lue en une fois, que sa longueur est variable et signaler que l’emploi d’une chute n’est pas systĂ©matique. Les atouts du rĂ©cit bref , qu’apporte la nouvelle ? Justement sa briĂšvetĂ©, sa simplicitĂ©. Elle offre un raccourci idĂ©al pour montrer les gestes simples et leurs consĂ©quences immĂ©diates. Elle laisse plus de place au lecteur. C’est Ă  lui de nourrir » l’espace entre deux actions. La rĂ©ception d’une nouvelle est diffĂ©rente. Conçue pour ĂȘtre lue en une fois, elle peut avoir plus d’impact en montrant par exemple comme l’horreur peut ĂȘtre banale, simple, logique. Pour RĂ©alisme on trouve dans le Robert 
Conception de l’art, de la littĂ©rature, selon laquelle l’artiste ne doit pas chercher Ă  idĂ©aliser le rĂ©el ou Ă  en donner une image Ă©purĂ©e. /École littĂ©raire française qui, vers 1850, prĂ©conisa la description minutieuse et objective des faits et des personnages de la rĂ©alitĂ© banale et quotidienne / tendance Ă  dĂ©crire Ă  reprĂ©senter les aspects grossiers, vulgaires du rĂ©el
. » C’est Ă  dire 1 une conception artistique le rapport de l’objet reprĂ©sentĂ© au rĂ©el, l’effet de rĂ©el
la nĂ©cessitĂ© de reprĂ©senter sans partialitĂ©, sans prĂ©jugĂ© les choses telles qu’elle sont. 2 Une Ă©cole et donc des rĂšgles, des codes, une pensĂ©e
 3 Une tendance qui sera LE grand reproche
 Pour aller plus loin Emile Zola ira plus loin dans le rĂ©alisme en proposant le Naturalisme Pour Naturalisme 
 hist. litt. 1868 Doctrine, Ă©cole qui proscrit toute idĂ©alisation du rĂ©el et insiste principalement sur les aspects qui, dans l’homme relĂšvent de la nature et de ses lois. » Zola croit avoir dĂ©couvert le Naturalisme ! » Flaubert L’idĂ©alisation est maintenant proscrite on ne prĂ©conise » plus . L’accent est mis sur les lois, les systĂšmes, la science. Histoire littĂ©raire, histoire des arts. Le rĂ©alisme histoire d’une Ă©cole » artistique au XIX Ăšme. RĂ©alisme, un terme connotĂ©, un mouvement engagĂ© Courbet ĂȘtre Ă  mĂȘme de traduire les mƓurs, les idĂ©es, l’aspect de mon Ă©poque, selon mon apprĂ©ciation... » Le message et l’engagement Les Ă©coles rĂ©aliste et naturaliste ne se dĂ©veloppent pas Ă  n’importe quel moment. L’intĂ©rĂȘt portĂ© au peuple », Ă  la province, au prolĂ©tariat s’explique en grande partie par l’évolution de la sociĂ©tĂ©. Le lien avec le cours d’histoire est inĂ©vitable rĂ©volution industrielle, prolĂ©tariat, inĂ©galitĂ©s, conditions de vie
 dĂ©veloppement de la photographie
 Les repĂšres indispensables l’époque et le contexte Nous sommes autour de 1880 La Rempailleuse » et Aux Champs » ont Ă©tĂ© publiĂ©es dans Les Contes de la bĂ©casse 1883, Mon Oncle Jules » dans Miss Harriet 1884, Le parapluie » en 1884 Ă©galement dans Les Soeurs Rondoli, et La Parure » dans Les Contes du jour et de la nuit 1885. Quelques rappels 1814 restauration aprĂšs l’Empire rĂšgne de Louis XVIII puis de Charles X 1830 Louis Philippe avoir une idĂ©e des 3 glorieuses, de la monarchie de Juillet, du changement de branche » Bourbon/OrlĂ©ans
 1848 IIĂšme rĂ©publique. 1851 2 dĂ©cembre coup d’état. 1852 IIĂšme Empire jusqu’en 1870 1870-1871 Guerre franco-prussienne 1870-1940 IIIĂšme rĂ©publique les rivalitĂ©s, ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© l’histoire de la littĂ©rature est une suite de rĂ©actions contre ce qui prĂ©cĂšde et, parfois, de retour Ă  ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© ce qui nous prĂ©cĂšde immĂ©diatement
 Qu’est-ce que le lyrisme romantique ? les Ɠuvres principales Il faudrait connaĂźtre les Ɠuvres essentielles de Balzac, Stendhal, avant l’école rĂ©aliste, pour leurs projets, leur façon d’écrire Flaubert son Ɠuvre a Ă©tĂ© reçue comme rĂ©aliste mĂȘme s’il ne visait que le beau
 son rĂ©alisme se situe du cĂŽtĂ© de la rĂ©ception pas de la production., Maupassant et Zola incontournable pour ce qui concerne le rĂ©alisme et le naturalisme, Ă  la limite c’est LE nom Ă  donner. On peut y ajouter les frĂšres Goncourt pour Germinie Lacerteux, oĂč Champfleury et Duranty comme thĂ©oriciens. Suite du travail en classe sur le commentaire autre exemple avec Aux Champs » Une façon de procĂ©der, pas Ă  pas. Le texte Les deux chaumiĂšres Ă©taient cĂŽte Ă  cĂŽte, au pied d’une colline, proches d’une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre infĂ©conde pour Ă©lever tous leurs petits. Chaque mĂ©nage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux aĂźnĂ©s avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s’étaient produits Ă  peu prĂšs simultanĂ©ment dans l’une et l’autre maison. Les deux mĂšres distinguaient Ă  peine leurs produits dans le tas ; et les deux pĂšres confondaient tout Ă  fait. Les huit noms dansaient dans leur tĂȘte, se mĂȘlaient sans cesse ; et, quand il fallait en appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d’arriver au vĂ©ritable. La premiĂšre des deux demeures, en venant de la station d’eaux de Rolleport, Ă©tait occupĂ©e par les Tuvache, qui avaient trois filles et un garçon ; l’autre masure abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons. Tout cela vivait pĂ©niblement de soupe, de pomme de terre et de grand air. A sept heures, le matin, puis Ă  midi, puis Ă  six heures, le soir, les mĂ©nagĂšres rĂ©unissaient leurs mioches pour donner la pĂątĂ©e, comme des gardeurs d’oies assemblent leurs bĂȘtes. Les enfants Ă©taient assis, par rang d’ñge, devant la table en bois, vernie par cinquante ans d’usage. Le dernier moutard avait Ă  peine la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux l’assiette creuse pleine de pain molli dans l’eau oĂč avaient cuit les pommes de terre, un demi-chou et trois oignons ; et toute la lignĂ©e mangeait jusqu’à plus faim. La mĂšre empĂątait elle-mĂȘme le petit. Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, Ă©tait une fĂȘte pour tous, et le pĂšre, ce jour-lĂ , s’attardait au repas en rĂ©pĂ©tant Je m’y ferais bien tous les jours » Par un aprĂšs-midi du mois d’aoĂ»t, une lĂ©gĂšre voiture s’arrĂȘta brusquement devant les deux chaumiĂšres, et une jeune femme, qui conduisait elle-mĂȘme, dit au monsieur assis Ă  cĂŽtĂ© d’elle Oh ! regarde, Henri, ce tas d’enfants ! Sont-ils jolis, comme ça, Ă  grouiller dans la poussiĂšre. Lire le texte, une premiĂšre fois, pour saisir le sens global, puis d’autres fois, crayon, surligneurs
 en main pour mettre en Ă©vidence toutes les trouvailles. Ici, par exemple, nous avons vite remarquĂ©, la frĂ©quence des adjectifs numĂ©raux pairs et un lexique assez dĂ©valorisant en ce qui concerne la dĂ©signation des enfants. Les deux chaumiĂšres Ă©taient cĂŽte Ă  cĂŽte, au pied d’une colline, proches d’une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre infĂ©conde pour Ă©lever tous leurs petits. Chaque mĂ©nage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux aĂźnĂ©s avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s’étaient produits Ă  peu prĂšs simultanĂ©ment dans l’une et l’autre maison. Les deux mĂšres distinguaient Ă  peine leurs produits dans le tas ; et les deux pĂšres confondaient tout Ă  fait. Les huit noms dansaient dans leur tĂȘte, se mĂȘlaient sans cesse ; et, quand il fallait en appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d’arriver au vĂ©ritable. La premiĂšre des deux demeures, en venant de la station d’eaux de Rolleport, Ă©tait occupĂ©e par les Tuvache, qui avaient trois filles et un garçon ; l’autre masure abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons. Tout cela vivait pĂ©niblement de soupe, de pomme de terre et de grand air. A sept heures, le matin, puis Ă  midi, puis Ă  six heures, le soir, les mĂ©nagĂšres rĂ©unissaient leurs mioches pour donner la pĂątĂ©e, comme des gardeurs d’oies assemblent leurs bĂȘtes. Les enfants Ă©taient assis, par rang d’ñge, devant la table en bois, vernie par cinquante ans d’usage. Le dernier moutard avait Ă  peine la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux l’assiette creuse pleine de pain molli dans l’eau oĂč avaient cuit les pommes de terre, un demi-chou et trois oignons ; et toute la lignĂ©e mangeait jusqu’à plus faim. La mĂšre empĂątait elle-mĂȘme le petit. Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, Ă©tait une fĂȘte pour tous, et le pĂšre, ce jour-lĂ , s’attardait au repas en rĂ©pĂ©tant Je m’y ferais bien tous les jours » Par un aprĂšs-midi du mois d’aoĂ»t, une lĂ©gĂšre voiture s’arrĂȘta brusquement devant les deux chaumiĂšres, et une jeune femme, qui conduisait elle-mĂȘme, dit au monsieur assis Ă  cĂŽtĂ© d’elle Oh ! regarde, Henri, ce tas d’enfants ! Sont-ils jolis, comme ça, Ă  grouiller dans la poussiĂšre. Votre premiĂšre lecture, votre travail sur le sens global, sur l’essentiel, vous amĂšnent Ă  vous poser la » question Qu’est-ce que je ne dois surtout pas oublier de traiter sous peine de passer Ă  cĂŽtĂ© de l’essentiel ? Dans le cas de ce texte, vous avez proposĂ© vous ĂȘtes brillants de ne pas oublier -la famille, les relations inter familiales -la pauvretĂ© -Le choc produit par l’irruption de la voiture -le fait qu’il s’agisse d’un incipit Vous avez ensuite remarquĂ© d’autres procĂ©dĂ©s », sans oublier de noter l’effet qu’ils produisent sans cela, ils n’ont aucun intĂ©rĂȘt procĂ©dĂ©s » effets produits » Le champ lexical de l’enfance Le niveau de langue familier mioches, marmaille, moutard » L’imparfait Les adjectifs numĂ©raux pairs rĂ©pĂ©titions de deux » L’idĂ©e de simultanĂ©itĂ© les enfants naissent en mĂȘme temps Ă  peu prĂšs simultanĂ©ment dans l’une et l’autre maison
 » L’allitĂ©ration en S dansaient sans cesse » La comparaison avec des animaux comme des gardeurs d’oies », la pĂątĂ©e » S’arrĂȘta brusquement passĂ© simple + adverbe brusquement Le lexique de la fertilitĂ© /terre infĂ©conde qui s’oppose Ă  la marmaille. Le champ lexical de la pauvretĂ© chaumiĂšre, paysans, besognaient, masure
 » et la nourriture chaumiĂšre, vieille table, planche, poussiĂšre adverbe pĂ©niblement » 
 Une impression d’abondance, de troupe. Manque de respect, appellation affectueuse ? rudesse » de la campagne ? RĂ©cit, prĂ©sentation des familles. Tout semble aller par deux, ĂȘtre complĂ©mentaire IdĂ©e de famille unique », interchangeable. Je pense qu’il s’agit d’un procĂ©dĂ© infructueux ». La troupe d’enfants devient un troupeau un animal ça se vend ». Changement soudain, apparition. La fertilitĂ© des humains + la stĂ©rilitĂ© de la terre = famine, misĂšre. L’importance de la nourriture quand elle manque et qu’il faut nourrir une famille et la difficultĂ© de subvenir aux besoins de la dite famille. 
 DiffĂ©rents plans peuvent ĂȘtre proposĂ©s A Partie 1 La misĂšre Partie 2 La famille Une sous partie pour affirmer les difficultĂ©s de la vie des deux familles Lexique de la pauvretĂ© Une sous partie pour montrer l’importance des liens familiaux Lexique de la famille Une sous partie pour mettre en valeur le travail et sa difficultĂ© L’adverbe pĂ©niblement » et le lexique/ besogner/dur » Une sous partie pour montrer la fusion la porositĂ© » des familles SimultanĂ©itĂ©, adjectifs numĂ©raux = fusion Une sous partie pour montrer que leur vie se limite aux fonctions essentielles » Comparaison avec des animaux Une sous partie pour montrer que cette routine » va ĂȘtre bousculĂ©e Intrusion d’un Ă©lĂ©ment extĂ©rieur, rĂŽle de l’incipit crĂ©er l’attente Un autre B Partie 1 Un incipit rĂ©aliste Partie 2 Deux familles unies dans la misĂšre Une sous partie pour la prĂ©sentation des personnages Les liens de parentĂ©, le nombre de personnages. Une sous partie pour montrer l’importance des liens familiaux Lexique de la famille, dĂ©signations pĂ©joratives Une sous partie pour la prĂ©sentation du cadre La terre, la mention de la ville de bains, de Rolleport Une sous partie pour montrer la fusion la porositĂ© » des familles SimultanĂ©itĂ©, adjectifs numĂ©raux = fusion Une sous partie pour donner envie aux lecteurs de continuer Intrusion d’un Ă©lĂ©ment extĂ©rieur, rĂŽle de l’incipit crĂ©er l’attente Une sous partie pour montrer la misĂšre, une habitude qui va ĂȘtre bousculĂ©e ? la nourriture / intrusion d’un Ă©lĂ©ment extĂ©rieur qui reprend le lexique pĂ©joratif un tas/grouiller. Et un autre C Partie 1 Des familles unies Partie 2 Une dĂ©nonciation des inĂ©galitĂ©s Une sous partie pour montrer l’importance des liens familiaux Lexique de la famille, dĂ©signations pĂ©joratives . Une sous partie pour montrer le regard hautain du narrateur, dĂ©signations pĂ©joratives leurs produits, le tas, tout cela Une sous partie pour montrer la fusion la porositĂ© » des familles SimultanĂ©itĂ©, adjectifs numĂ©raux = fusion Une sous partie pour montrer que ce regard de caste » va plus loin et assimile les paysans Ă  des animaux. La marmaille grouillait/ la pĂątĂ©e, les oies
 Une sous partie pour montrer la difficultĂ© de leurs vies. Absence de plainte et quasiment de paroles directes la nourriture. Le temps impression d’éternitĂ©, rituel du dimanche, imparfait
 cela ne changera jamais Transition par intrusion d’un Ă©lĂ©ment extĂ©rieur Une sous partie pour montrer l’intrusion d’un monde supĂ©rieur ». Reprise du lexique pĂ©joratif par le personnage fĂ©minin ce tas/grouiller/poussiĂšre DĂ©signation Une jeune femme qui conduisait elle-mĂȘme ; monsieur alors que les paysans sont dĂ©signĂ©s par leurs rĂŽles paysans , pĂšres ; mĂ©nagĂšres, mĂšres. Des plans, il y en a
 nous aurions pu en trouver d’autres mais ils ne servent Ă  rien, si vous n’avez pas trouvĂ© de projet de lecture », de problĂ©matique ». Le commentaire est un texte argumentatif qui cherche Ă  justifier votre perception du texte. Donc, je dois me demander Qu’est-ce que je souhaite dĂ©montrer ? Si je prends le tableau A Je veux dĂ©montrer que ce texte Ă©voque comment la misĂšre I s’attaque aux familles II et les met Ă  la merci d’un Ă©vĂ©nement dramatique on le saura plus tard. Si je veux une formulation sous forme de question, ma problĂ©matique devient, par exemple Comment l’auteur montre-t-il que la misĂšre est un mal qui attaque les familles ? » Si je prends le tableau B Je veux dĂ©montrer que ce texte expose dans un incipit conforme aux attentes I la vie difficile de deux familles pauvres II. Si je veux une formulation sous forme de question, ma problĂ©matique devient par exemple En quoi cet incipit rĂ©aliste expose-t-il parfaitement la difficultĂ© de la vie paysanne ? » Si je prends le tableau C Je veux dĂ©montrer que ce texte montre comment des familles pauvres I peuvent ĂȘtre mal considĂ©rĂ©es dans la sociĂ©tĂ© du XIXĂšme II. Si je veux une formulation sous forme de question, ma problĂ©matique devient par exemple Comment cet incipit permet-il de mettre en place une critique des inĂ©galitĂ©s sociales ? » ou Comment la prĂ©sentation de ses familles permet-elle de prĂ©senter la situation sociale des paysans au XIXĂšme ? » Si vous avez choisi le plan et la problĂ©matique, vous ĂȘtes prĂȘt Ă  rĂ©diger le devoir en 6 paragraphes 3 sous parties par partie. Il existe, bien sĂ»r, d’autres possibilitĂ©s 3 parties, 4 sous parties
 l’important c’est l’équilibre. Je vous propose des plans en 2X3 parce que j’ai vu des copies notĂ©es 19/20 sur ce modĂšle, et beaucoup d’entre vous se contentent de 19/20. Un paragraphe c’est une idĂ©e justifiĂ©e par un procĂ©dĂ© et non l’inverse et appuyĂ©e par une citation mĂȘme brĂšve. Un paragraphe commence par un alinĂ©a et se termine par un retour Ă  la ligne. Par exemple si je veux dĂ©velopper l’idĂ©e rĂ©sumĂ©e dans la premiĂšre case de la deuxiĂšme partie du plan B vous suivez? . Il s’agit de l’importance des liens familiaux. D’aprĂšs le tableau je pourrais Ă©crire Les liens familiaux sont importants dans cet extrait, comme le montre le champ lexical de la famille les mariages, les naissances, les pĂšres, les mĂšres
 ». 25mots et c’est tout. Mais c’est bien trop sec, c’est mĂȘme squelettique. Respecter la forme, c’est essentiel mais avoir du fond encore bien plus. Donc, je nourris un peu l’idĂ©e Cet extrait est entiĂšrement dominĂ© par l’idĂ©e de famille. Elle constitue la raison d’ĂȘtre des individus qui habitent ces chaumiĂšres. Ils besognaient dur sur la terre infĂ©conde pour Ă©lever tous leurs petits ». Le complĂ©ment circonstanciel de but est sans Ă©quivoque, tous les efforts sont tendus vers un seul objectif ceux qu’ils appellent affectueusement leurs petits ». Les adultes sont dĂ©signĂ©s par leurs rĂŽles les deux mĂšres, les deux pĂšres et les enfants par leurs places dans la fratrie les aĂźnĂ©s, les cadets bien avant l’apparition des noms de famille des Tuvache ou des Vallin. Les mamans nourrissent les enfants » qui peuvent manger jusqu’à plus faim ». L’amour et la solidaritĂ© qui rĂšgnent dans et entre ces familles s’accompagnent d’une certaine rudesse campagnarde que l’on retrouve dans des dĂ©signations comme marmaille », mioches » ou leurs produits » qu’un narrateur assez distant n’hĂ©site pas Ă  employer. 151 mots C’est 6 fois plus long
 Maintenant, il reste Ă  dĂ©velopper les 5 autres paragraphes, Ă  rĂ©diger l’introduction et la conclusion
 et c’est fini. L’Introduction il me faut 3 parties je dois avoir des Ă©lĂ©ments larges » sur l’auteur, le contexte, l’époque
 Ils seront dans mes cours et dans le paratexte. Maupassant est un auteur cĂ©lĂšbre au XIXĂšme pour ses nouvelles et ses romans. Il excelle dans le fantastique comme dans le rĂ©alisme. Ce disciple de Flaubert propose ici, dans la nouvelle Aux Champs », l’histoire de deux familles de paysans confrontĂ©s Ă  de difficiles conditions de vie. Je dois proposer une problĂ©matique Comment l’auteur montre-t-il que la misĂšre est un mal qui attaque la famille ? et annoncer mon plan Il conviendra d’analyser d’abord la difficile rĂ©alitĂ© de la vie paysanne avant d’étudier ensuite les rĂ©percussions sur les deux familles prĂ©sentĂ©es. Ou Nous analyserons d’abord
 La conclusion il me faut 2 parties Je dois rĂ©pondre Ă  la problĂ©matique en faisant le bilan de mes deux parties Dans cet incipit, l’auteur montre Ă  travers l’évocation des liens familiaux et grĂące Ă  des images dĂ©valorisantes que la situation des familles paysannes au XIXĂšme Ă©tait vraiment difficile. Il me faut une ouverture » Ce souci de dĂ©noncer les inĂ©galitĂ©s, de mettre en avant la misĂšre se retrouve Ă©galement dans les textes d’Émile Zola, dans des romans qui feront Ă©voluer la littĂ©rature du rĂ©alisme au naturalisme. come follow me 2022 reading schedule. is adam leaving the young and the restless 2022; collins funeral home obits; david vetter funeral; laurence fishburne daughter net worth
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Que ce soit en primaire ou dans le secondaire, on demande souvent aux Ă©lĂšves, dans les cours de français, de rĂ©aliser des fiches de lecture. Il est souvent difficile de faire la part des choses entre les informations que l'on doit mettre dans sa fiche et ce dont on n'a pas besoin. Faire un rĂ©sumĂ© permet de montrer Ă  votre lecteur les aspects les plus importants du livre que vous avez lu, tout en les reformulant avec vos propres mots. En fonction des consignes de votre enseignant, il se peut aussi que vous deviez donner votre avis sur le livre en question, dire ce qui vous a plu ou dĂ©plu. À condition de bien prĂ©parer son travail en amont, il n'y a pas de quoi ĂȘtre inquiet Ă  l'idĂ©e de rĂ©diger un rĂ©sumĂ© dans le cadre d'une fiche de lecture ! 1 Choisissez le bon livre. Il se peut que votre professeur vous impose un titre ou qu'il vous donne une liste dans laquelle vous devrez choisir un livre. Si vous n'avez pas de consigne particuliĂšre concernant le choix du livre, il vous sera peut-ĂȘtre utile de demander l'avis du documentaliste de votre Ă©tablissement afin qu'il vous aide Ă  trouver quelque chose qui soit bien adaptĂ© Ă  l'exercice demandĂ©. Si possible, choisissez un livre sur un sujet qui vous intĂ©resse, vous prendrez bien plus de plaisir Ă  le lire. 2 VĂ©rifiez que vous avez bien compris les consignes. Votre professeur va peut-ĂȘtre vous donner un certain nombre d'indications ou de consignes Ă  suivre pour vous expliquer dans le dĂ©tail comment faire votre fiche de lecture. Prenez soin de respecter toutes les directives que l'on vous a donnĂ©es, par exemple en ce qui concerne la longueur attendue de la fiche et ce qu'elle doit impĂ©rativement contenir. Ne confondez pas une fiche de lecture avec l'analyse d'un livre. La fiche de lecture sert Ă  rĂ©sumer le livre et mĂȘme si elle contient parfois votre avis sur celui-ci, elle doit se concentrer essentiellement sur le contenu. Une analyse vise en gĂ©nĂ©ral Ă  expliciter ce que le livre cherche Ă  dire et Ă  Ă©tudier les moyens choisis par l'auteur pour exposer ses thĂšses. Si vous avez des questions, posez-les Ă  votre professeur. Quand on ne comprend pas quelque chose, il vaut bien mieux demander plutĂŽt que de s'acharner Ă  essayer de produire un devoir qui ne correspondra pas aux attentes du professeur. 3 Prenez des notes au cours de votre lecture. Il vous sera plus facile de faire un rĂ©sumĂ© si vous avez pris des notes au fur et Ă  mesure de votre lecture, plutĂŽt que d'essayer de vous souvenir de tout Ă  la fin. Au fil de votre lecture, prenez des notes sur les Ă©lĂ©ments suivants.[1] Les personnages. Si le livre choisi est un livre de fiction ou bien une biographie ou des mĂ©moires, faites-vous une liste des personnages principaux. Comment sont-ils ? Que font-ils ? À la fin du livre, sont-ils diffĂ©rents de ce qu'ils Ă©taient au dĂ©but ? Est-ce que vous les avez aimĂ©s ? La situation d'Ă©nonciation. Cette catĂ©gorie est surtout valable pour la fiction. La situation d'Ă©nonciation d'un livre, c'est le moment et le lieu dans lesquels l'action se dĂ©roule par exemple, le lieu principal dans lequel se dĂ©roulent les romans de la sĂ©rie Harry Potter est l'Ă©cole Poudlard. La situation d'Ă©nonciation peut avoir une influence importante sur les personnages. l'action. Que se passe-t-il dans ce livre ? Qui a fait quoi ? À quel moment de l'histoire au dĂ©but, au milieu, Ă  la fin, les Ă©vĂšnements importants semblent-ils se passer ? Y a-t-il de vĂ©ritables moments charniĂšres » dans l'histoire, oĂč l'on a l'impression que les choses changent radicalement par rapport Ă  ce qu'elles Ă©taient auparavant ? Comment se termine l'histoire ? Quels sont vos passages prĂ©fĂ©rĂ©s de l'histoire ? Les thĂšmes et les idĂ©es principales. Cette catĂ©gorie va ĂȘtre sensiblement diffĂ©rente pour la fiction et pour la non-fiction. L'idĂ©e principale des livres de non-fiction est souvent assez claire, il peut par exemple s'agir d'Ă©tablir la biographie d'une figure historique majeure. En ce qui concerne la fiction, il y aura probablement un thĂšme principal qui traverse toute l'Ɠuvre. Essayez de vous demander ce que vous avez appris en lisant ce livre que vous ne saviez pas auparavant. Ce sera sans doute plus facile si vous prenez quelques notes Ă  chaque chapitre. Des citations. Une bonne fiche de lecture ne fait pas que raconter, elle dĂ©montre aussi. Par exemple, si vous avez vraiment aimĂ© le style d'Ă©criture de l'auteur, vous pouvez inclure une citation dans votre fiche de lecture qui illustrera les raisons pour lesquelles vous il vous a plu. Vous pouvez aussi utiliser une citation judicieusement choisie pour rĂ©sumer toute l'idĂ©e principale du livre. Vous n'aurez pas besoin d'inclure toutes les citations que vous avez prises en note dans votre fiche de lecture, mais relevez quand mĂȘme toutes les citations qui attirent votre attention. 1 Choisissez la façon dont vous allez organiser votre fiche de lecture. Si votre enseignant vous a donnĂ© des directives particuliĂšres, vous devez les respecter. Il existe deux maniĂšres classiques d'organiser une fiche de lecture. Organisez votre fiche de lecture par chapitre. Si votre fiche de lecture est construite de cette façon, vous devrez procĂ©der chapitre par chapitre. Vous devrez sans doute traiter un chapitre dans chaque partie. Les avantages vous pouvez suivre l'ordre chronologique, ce qui est en gĂ©nĂ©ral plus facile lorsque l'on a affaire Ă  un livre qui contient une intrigue complexe, avec beaucoup d'Ă©vĂšnements. Les inconvĂ©nients ce type d'organisation peut ĂȘtre difficile Ă  mettre en Ɠuvre si vous devez parler de plusieurs chapitres dans une seule partie du devoir. Organisez votre fiche de lecture par type d'Ă©lĂ©ments pour avoir une organisation thĂ©matique. En organisant votre fiche de lecture de telle façon, vous pouvez avoir une partie sur les personnages, une ou deux parties pour rĂ©sumer l'intrigue, une partie pour les idĂ©es principales et une partie qui synthĂ©tise votre opinion sur l'Ɠuvre. Les avantages vous pouvez, en un minimum d'espace, aborder la majeure partie des intrigues de l'histoire. Vos parties sont clairement dĂ©finies, vous savez donc ce que chacune d'entre elles doit contenir. Les inconvĂ©nients cette mĂ©thode n'est pas trĂšs bien adaptĂ©e si vous avez pour consigne de vous attarder plutĂŽt sur le rĂ©sumĂ© du livre sans vraiment donner votre avis sur celui-ci. 2 Faites un plan. Cela vous aidera Ă  rĂ©diger le brouillon de votre rĂ©sumĂ©. Organisez les notes que vous avez prises pour en faire un plan en accord avec la façon dont vous avez choisi d'organiser vos paragraphes. Pour l'ordre chronologique consacrez une partie Ă  chaque chapitre ou Ă  chaque partie du livre. Inscrivez les Ă©vĂšnements et les Ă©volutions des personnages les plus importants de chaque chapitre. Pour l'organisation thĂ©matique faites plusieurs parties consacrĂ©es chacune Ă  un Ă©lĂ©ment diffĂ©rent les personnages, l'intrigue, les idĂ©es principales. Chacune de ces parties deviendra un paragraphe distinct. Au moment oĂč vous Ă©crivez votre premier jet, concentrez-vous sur les Ă©vĂšnements qui font avancer l'action, parce qu'il s'agit en gĂ©nĂ©ral des plus importants. Vous pourrez ensuite l'amĂ©liorer en rajoutant des dĂ©tails si vous le souhaitez. Par exemple, dans la sĂ©rie Hunger Games de Suzanne Collins, il se passe tant de choses que vous ne pouvez pas toutes les Ă©voquer. Concentrez-vous plutĂŽt sur la progression globale de l'histoire. Commencez par expliquer ce que sont les Hunger Games et comment Katniss Everdeen et Peeta Mellark sont choisis. Vous pouvez ensuite rĂ©sumer le laps de temps qu'ils passent au Capitole, en pensant Ă  incorporer des informations sur le rĂŽle des sponsors. Ensuite, vous rĂ©sumez les Ă©vĂšnements les plus importants des Jeux, par exemple le moment oĂč Katniss se retrouve avec une jambe brulĂ©e, l'attaque des guĂȘpes tueuses, la mort de Rue, le baiser dans la grotte, l'ultime bataille de Cato, ainsi que la dĂ©cision de manger les baies empoisonnĂ©es. Concluez en racontant les aspects les plus importants de la fin du livre. 3 Écrivez votre paragraphe d'introduction. L'introduction sert Ă  expliquer au lecteur, dans les grandes lignes, de quoi parle le livre. Elle peut aussi fournir quelques informations sur les personnages principaux et/ou sur les grandes idĂ©es. Il ne faut pas que vous dĂ©tailliez trop cette partie, il faut juste que le lecteur ait assez d'informations pour savoir ce que le reste de la fiche de lecture va contenir. Donnez les informations concernant l'Ă©dition du livre, en inscrivant le titre du livre, l'auteur, l'annĂ©e de publication et le genre auquel il appartient. Il se peut que votre enseignant vous ait Ă©galement demandĂ© d'inclure d'autres informations. Si votre livre a Ă©tĂ© Ă©crit par un auteur important, s'il a gagnĂ© un prix ou s'il s'agit d'un bestseller, mentionnez-le aussi.[2] Par exemple, voici ce Ă  quoi pourrait ressembler un bref rĂ©sumĂ© du roman Le passeur de Lois Lowry DestinĂ© Ă  un public de jeunes adultes, le roman Le passeur de Lois Lowry a Ă©tĂ© publiĂ© dans sa version française en 1994 par l'École des loisirs. Il a reçu la mĂ©daille Newbery la mĂȘme annĂ©e. Il se dĂ©roule au sein d'une sociĂ©tĂ© en apparence utopique qui repose entiĂšrement sur 'l'Identique'. C'est une sociĂ©tĂ© qui ne connait ni la faim, ni la tristesse, ni la pauvretĂ©. Cependant, pour pouvoir se perpĂ©tuer, cette sociĂ©tĂ© utopique doit empĂȘcher ses membres de ressentir de vĂ©ritables Ă©motions. Cette absence d'Ă©motion va causer de sĂ©rieux problĂšmes Ă  Jonas, le personnage principal, lorsqu'il est choisi pour ĂȘtre le nouveau Gardien de la mĂ©moire ». Pour les livres de non-fiction, vous devez rĂ©sumer l'idĂ©e principale de l'auteur ou bien la raison pour laquelle il a Ă©crit le livre. Formulez la thĂšse qui est la sienne d'aprĂšs vous. Par exemple, un rĂ©sumĂ© du livre Moi, Malala pourrait ressembler Ă  ceci Dans Moi, Malala, je lutte pour l'Ă©ducation et je rĂ©siste aux talibans, Malala Yousafzai, plus jeune prix Nobel de la paix de de tous les temps, raconte l'incroyable histoire de sa vie. La version française de ce livre a Ă©tĂ© publiĂ©e en 2013 par Calmann-LĂ©vy. En partageant sa propre expĂ©rience de rĂ©sistance pacifique et sa croyance en la valeur de l'Ă©ducation, Malala veut servir d'exemple pour tous les jeunes, pour qu'ils puissent croire en leur capacitĂ© Ă  changer le monde. » [3] 4 DĂ©veloppez vos diffĂ©rentes parties. En vous appuyant sur votre plan, dĂ©veloppez les diffĂ©rentes idĂ©es qui rĂ©sument les aspects les plus importants du livre. Sauf si vous avez choisi un livre d'une extrĂȘme briĂšvetĂ©, vous ne pourrez pas traiter tous les dĂ©tails, ni mĂȘme tous les chapitres, dans la version dĂ©finitive de votre travail. Concentrez-vous sur ce qui vous parait le plus essentiel dans l'intrigue et dans le traitement des personnages.[4] En ce qui concerne la non-fiction, vous devez centrer votre rĂ©sumĂ© sur ce qui est pour vous l'idĂ©e principale de l'auteur et sur la façon dont il dĂ©veloppe cette idĂ©e dans son livre. Sur quels points essentiels l'auteur insiste-t-il ? Quels sont les tĂ©moignages tirĂ©s de son expĂ©rience personnelle ou les preuves qu'il utilise pour appuyer son argumentation ? 5 Pour vous aider Ă  rĂ©diger vos paragraphes, servez-vous du dĂ©roulement de l'intrigue. Si vous avez dĂ©cidĂ© d'organiser votre fiche de lecture de façon chronologique, pensez Ă  ce qui fait avancer l'action. Quels sont les principaux Ă©vĂšnements de l'intrigue ? Quand y a-t-il des retournements de situation ? À quel moment le suspense est-il mĂ©nagĂ©, Ă  quel moment ont lieu les Ă©vĂšnements inattendus ? Divisez vos parties en fonction des moments oĂč les Ă©vĂšnements importants surviennent. Par exemple, si vous faites un rĂ©sumĂ© du Hobbit de Tolkien, vous pouvez organiser vos parties de cette façon dans le paragraphe d'introduction, rĂ©sumez les grandes lignes du livre et donnez les informations concernant l'Ă©dition, dans la premiĂšre partie rĂ©sumez le plan de Gandalf pour faire de Bilbo Sacquet un cambrioleur au service de la cause de Thorin LĂ©cudechesne et de la compagnie des nains. Terminez en parlant du choix de Bilbo de continuer l'aventure il s'agit en effet d'un changement important pour le personnage, dans la deuxiĂšme partie rĂ©sumez les aventures de Bilbo et des nains, comme les moments oĂč ils ont failli ĂȘtre dĂ©vorĂ©s par les trolls, oĂč ils ont Ă©tĂ© enlevĂ©s par les orques, ainsi que l'Ă©pisode oĂč Bilbo trouve l'Anneau et rencontre Gollum. Il y a de nombreuses pĂ©ripĂ©ties, vous ne pouvez donc pas toutes les raconter, concentrez-vous seulement sur ce qui est le plus important. Vous pouvez terminer par l'Ă©pisode oĂč les nains sont faits prisonniers par les elfes sylvains, parce qu'il s'agit d'une autre Ă©tape cruciale du rĂ©cit. Bilbo doit en effet dĂ©cider s'il est suffisamment courageux ou non pour sauver tout le monde, dans la troisiĂšme partie rĂ©sumez ce qui se passe entre les nains et les habitants du Bourg-du-Lac, l'expĂ©dition de Bilbo dans la Montagne Solitaire et son dialogue avec Smaug, la façon dont ce dernier dĂ©truit tout et dont il est tuĂ© spoiler !, puis racontez comment les nains, les elfes et les hommes dĂ©cident de se battre pour le butin. C'est le moment idĂ©al pour terminer votre partie la tension narrative est en effet Ă  son paroxysme, votre lecteur a envie de savoir comment se termine l'histoire et comment les choses vont rentrer dans l'ordre, dans la quatriĂšme partie rĂ©sumez la façon dont Bilbo tente d'empĂȘcher le combat, la discussion entre Bilbo et Thorin, l'issue des combats et le moment oĂč Bilbo rentre chez lui pour se rendre compte que tous ses biens sont sur le point d'ĂȘtre vendus. Vous pouvez Ă©galement mentionner le fait que la personnalitĂ© de Bilbo est trĂšs diffĂ©rente Ă  la fin de ce qu'elle Ă©tait au dĂ©but. Ce serait une excellente transition vers
 la conclusion Ă©voquez les idĂ©es principales du livre et dites ce que vous y avez appris. Vous pouvez parler de l'importance du courage ou de la façon dont ce livre fait le procĂšs de l'aviditĂ©. Donnez ensuite votre opinion sur ce livre de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale. Conseilleriez-vous Ă  un ami de le lire ? 6 Organisez vos paragraphes selon un ordre thĂ©matique. Si vous avez optĂ© pour une organisation thĂ©matique, vous pouvez dĂ©velopper vos parties autour des sujets abordĂ©s au lieu de laisser le cours de l'histoire rĂ©gir l'ordre de vos paragraphes. Vous allez par exemple pouvoir faire une partie ou deux sur le rĂ©sumĂ© de l'histoire, une partie sur les personnages, une partie sur les thĂšmes et idĂ©es essentiels du livre et enfin une derniĂšre partie pour exprimer votre opinion sur l'Ɠuvre en gĂ©nĂ©ral. Commencez par un TRÈS bref rĂ©sumĂ© de l'intrigue. Dites de quelle sorte de livre il s'agit, du contexte dans lequel se dĂ©roule l'histoire Ă  Poudlard, dans l'espace, dans un passĂ© mythique, ce que le personnage principal tente de faire ou d'apprendre et la façon dont l'intrigue est rĂ©solue. Le paragraphe consacrĂ© aux personnages doit s'intĂ©resser au personnage principal ou aux personnages principaux. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils importants ? Que cherchent-ils Ă  faire ou Ă  savoir ? Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ? À la fin du livre, sont-ils diffĂ©rents de ce qu'ils Ă©taient au dĂ©but ? [5] Par exemple, pour le Hobbit, dans votre partie sur les personnages, vous mentionnerez Bilbo Sacquet, qui est le protagoniste et le hĂ©ros du roman. Il faudra sans doute aussi que vous parliez d'autres personnages importants Thorin LĂ©cudechesne et Gandalf le magicien. Cette partie expliquera la façon dont la personnalitĂ© de Bilbo a Ă©voluĂ©, comment il est passĂ© de l'ĂȘtre craintif et rĂ©ticent Ă  la nouveautĂ© qu'il Ă©tait Ă  quelqu'un de courageux qui sauve la vie de ses amis. La partie sur les thĂšmes et les idĂ©es principales est en gĂ©nĂ©ral la plus difficile Ă  Ă©crire, mais vous pouvez vous aider des notes que vous avez prises. Demandez-vous quelles leçons les personnages ont tirĂ©s de leurs aventures. À quoi vous a fait rĂ©flĂ©chir ce livre ? Vous a-t-il incitĂ© Ă  vous poser des questions ? Par exemple, si vous faites une fiche de lecture sur Le passeur, vous pouvez vous interroger sur l'importance des Ă©motions chez les ĂȘtres humains. Vous pouvez aussi dĂ©velopper l'idĂ©e selon laquelle il faut connaitre la souffrance autant que le plaisir pour pouvoir pleinement vivre sa vie. L'autre idĂ©e importante est de devenir soi-mĂȘme Jonas, le hĂ©ros, doit apprendre Ă  se dĂ©gager de l'Identique » qui imprĂšgne la sociĂ©tĂ© pour trouver son propre chemin. 7 Écrivez une conclusion. Votre conclusion doit clore le devoir en reprenant les idĂ©es fondamentales du livre et en explicitant votre avis sur celui-ci. Est-ce que vous l'avez aimĂ© ? Était-ce une lecture agrĂ©able ? Êtes-vous en accord avec les idĂ©es de l'auteur et approuvez-vous sa façon de les Ă©crire ? Avez-vous appris des choses ? Argumentez votre opinion en utilisant des exemples pour appuyer vos idĂ©es.[6] Voyez votre conclusion comme un moyen de recommander ou non aux autres de lire ce livre. Est-ce qu'ils vont l'aimer ? Est-ce qu'ils devraient le lire ? Pourquoi ? 1 Relisez votre fiche de lecture. La structure de votre devoir doit apparaitre clairement, il doit comporter une introduction qui annonce les aspects essentiels du livre, des parties qui rĂ©sument efficacement l'intrigue et enfin une conclusion qui offre un regard sur l'Ɠuvre dans son ensemble.[7] En mĂȘme temps que vous vous relisez, posez-vous cette question si vous faisiez le mĂȘme rĂ©sumĂ© Ă  un ami qui n'a pas lu le livre, est-ce qu'il comprendrait le dĂ©roulement des Ă©vĂšnements ? Est-ce qu'il aurait suffisamment de clĂ©s pour dĂ©cider si le livre va lui plaire ou non ? 2 VĂ©rifiez les transitions logiques. Il faut qu'il y ait des transitions pour relier vos diffĂ©rentes parties entre elle, mais aussi des transitions au sein d'une mĂȘme partie pour faire le lien entre les diffĂ©rents paragraphes qui Ă©voquent des idĂ©es diffĂ©rentes. GrĂące Ă  ces transitions, votre lecteur sera guidĂ© dans sa dĂ©couverte du rĂ©cit. Par exemple, plutĂŽt que de dĂ©buter vos phrases par les termes il » ou celui-ci », essayez d'aider votre lecteur Ă  garder en mĂ©moire ce qui a Ă©tĂ© Ă©noncĂ© dans la phrase prĂ©cĂ©dente. Quand vous dites celui-ci », vous ĂȘtes trop vague, alors que si vous dites ce tournoi », cette loterie » ou ce meurtre », vous ĂȘtes parfaitement clair. 3VĂ©rifiez toujours Ă  deux reprises au moins les informations que vous tirez du livre. Assurez-vous d'avoir correctement orthographiĂ© le nom de l'auteur et des personnages, d'avoir donnĂ© le titre dans son intĂ©gralitĂ© et d'avoir mentionnĂ© l'Ă©diteur si votre enseignant vous a demandĂ© de le prĂ©ciser. 4Lisez votre fiche de lecture Ă  haute voix. Vous repĂšrerez ainsi les passages incohĂ©rents ou difficiles Ă  comprendre. Cette lecture vous sera aussi utile pour repĂ©rer les fautes qu'il faut que vous corrigiez. 5 Demandez Ă  une tierce personne de relire votre fiche de lecture. Le meilleur moyen de savoir si vous avez fait un bon rĂ©sumĂ© est de demander Ă  quelqu'un d'autre de lire votre fiche de lecture. Un ami ou un parent vous aidera Ă  dĂ©tecter des passages qui ne seraient pas trĂšs clairs. Ne dites pas Ă  votre ami de quoi parle le livre ni ce sur quoi vous avez voulu mettre l'accent avant que celui-ci n'ait lu votre fiche de lecture. Il pourra ainsi juger votre travail en tenant compte uniquement de ce qui est Ă©crit noir sur blanc. C'est aussi ce que fera votre professeur. 6VĂ©rifiez que vous avez bien indiquĂ© votre nom ainsi qui celui de votre enseignant sur votre rendu final, qu'il soit manuscrit ou imprimĂ©. Si vous ne mettez pas votre nom, votre professeur ne pourra pas vous noter. 7Mettez votre devoir au propre avec du bon papier. Si vous choisissez d'imprimer une fiche de lecture rĂ©alisĂ©e sur ordinateur, utilisez un papier d'imprimante Ă©pais. Rangez votre fiche de lecture de façon Ă  ce qu'elle ne se froisse pas avant que vous ne l'ayez rendue. Si vous faites votre fiche de lecture Ă  la main, prenez votre plus belle plume et Ă©crivez aussi lisiblement que possible sur une feuille propre et qui ne soit pas froissĂ©e. 8FĂ©licitations ! Vous avez fait du bon travail. Vous pouvez ĂȘtre fier du travail que vous avez accompli ! Conseils Essayez d'imaginer la façon dont vous raconteriez l'histoire Ă  quelqu'un qui ne la connait pas du tout. Ne vous y mettez pas au dernier moment ! Commencez longtemps Ă  l'avance et faites le rĂ©sumĂ© d'un chapitre chaque jour. Vous pourrez ainsi rĂ©partir votre travail dans le temps. Il est parfois utile d'Ă©crire immĂ©diatement votre rĂ©sumĂ©, tant que l'histoire est encore bien fraiche dans votre esprit. Pour les parents lisez rapidement le rĂ©sumĂ© de chaque chapitre. Si vous ne comprenez pas, dites Ă  votre enfant quelles sont selon vous les informations manquantes. Il pourra ainsi savoir ce qu'il doit rajouter et faire les corrections nĂ©cessaires. À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 10 422 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
LesSciences de la Vie et de la Terre au collÚge et au lycée. Découverte, actualité, cours, aide et soutien en ligne. Les Sciences de la Vie et de la Terre au collÚge et au lycée. Découverte, actualité, cours, aide et soutien en ligne. CE2; CM1; CM2; 6eme. Notre environnement; Peuplement du milieu; Diversité biologique; Origine de la matiÚre; Production alimentaire;
La thĂšse rĂ©volutionnaire de John Rawls La thĂšse, fondamentale, posĂ©e par John Rawls, est la suivante une sociĂ©tĂ© doit ĂȘtre juste avant d'ĂȘtre Ă©galitaire. C'est autour de cette thĂšse que s'organisent tous les dĂ©bats sociaux et politiques modernes sur la rĂ©partition des richesses. RĂ©sumĂ© de la justice selon Rawls EgalitĂ© & Justice La ThĂ©orie de la Justice 1971 de John Rawls est sans conteste l’ouvrage de philosophie politique le plus marquant du XXĂš siĂšcle, suscitant une littĂ©rature de commentaires incroyables, des livres-rĂ©ponses Walzer, Nozick, Sandel, Nussbaum notamment et une refonte du paysage philosophique, entre libĂ©raux, libertariens et communautaristes. Le livre suscitera tellement de critiques que John Rawls explicitera pendant 30 ans sa thĂ©orie, ajustant et approfondissant les principes de Justice. L’objectif de l’ouvrage est de repenser les principes qui font d’une sociĂ©tĂ© une sociĂ©tĂ© juste. En effet, comment concilier justice, libertĂ© et intĂ©rĂȘt collectif ? Autrement dit, Rawls se propose de relever le dĂ©fi de la modernitĂ© dĂ©mocratique. Introduction Ă  la ThĂ©orie de la Justice Rawls passe en revue les diffĂ©rents principes de justice distributive proposĂ©s les philosophes classiques. Comment choisir de maniĂšre fondĂ©e, justifiĂ©e entre les diffĂ©rents principes de justice ? – La premiĂšre mĂ©thode serait de faire appel Ă  la tradition, qui consiste Ă  maintenir un principe car il a fait ses preuves ». Cette mĂ©thode est injuste selon Rawls l’anciennetĂ© d’une tradition ne signifie pas qu’elle soit juste. Par exemple, l’esclavage peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une tradition, mais cela ne fait pas d’elle un systĂšme juste. – Rawls propose une mĂ©thode pour Ă©tablir des principes de justice lĂ©gitimes, qu’il appelle la position d’origine » ou voile d’ignorance ». Rawls postule que les individus sont Ă©goĂŻstes, ce qui implique que l’individu choisira ce qui semble avantageux pour lui. Le voile ignorance est une expĂ©rience de pensĂ©e qui consiste Ă  mettre les individus dans la position de choisir les principes de justice sans connaĂźtre sa future position dans la sociĂ©tĂ© sexe, race, handicaps physiques, classe sociale, 
 De cette façon, puisque les individus sont rationnels, ils ne voudraient pas appartenir Ă  une race ou un sexe potentiellement victimes de discrimination. Donc, les principes seront opposĂ©s Ă  toute forme de discrimination. De mĂȘme, une personne rationnelle ne voudrait pas appartenir Ă  une gĂ©nĂ©ration dont les ressources sont infĂ©rieures Ă  la prĂ©cĂ©dente. Ils dĂ©fendraient donc le principe suivant “Chaque gĂ©nĂ©ration doit disposer de ressources Ă  peu prĂšs Ă©gales”. Cette expĂ©rience permet donc d’amĂ©liorer le sort des dĂ©favorisĂ©s puisque chacun imagine pouvoir l’ĂȘtre. Les Principes de Justice selon Rawls Rawls soutient que les individus derriĂšre le voile de l'ignorance choisiraient deux principes de justice 1. Principe de libertĂ© et d'Ă©galitĂ© Chaque personne a un droit Ă©gal aux libertĂ©s les plus Ă©tendues compatibles avec la libertĂ© des autres. 2. Principe de diffĂ©rence Les inĂ©galitĂ©s sociales et Ă©conomiques doivent ĂȘtre agencĂ©s de sorte qu'ils sont Ă  la fois au plus grand bĂ©nĂ©fice des moins favorisĂ©s, et que les positions soient ouvertes Ă  tous dans des conditions d'Ă©galitĂ© des chances. Le principe de diffĂ©rence assume l’idĂ©e que la sociĂ©tĂ© ne peut ĂȘtre Ă©galitariste stricte Ă©galitĂ© de fait, sur plan matĂ©riel, mais qu’elle doit ĂȘtre ouverte, faire place Ă  la mobilitĂ© sociale, selon le principe du mĂ©rite affirmative action, ou discrimination positive en français.
\n\n \n\n \n\n contes de la bécasse résumé de chaque chapitre
Ledocteur HĂ©raclius Gloss - Les dimanches d’un bourgeois de Paris - Boule de suif - La maison Tellier - Mademoiselle Fifi - Contes de la bĂ©casse - Clair de lune - Miss Harriet - Le pĂšre Millon - Les soeurs Rondoli - Yvette - Toine - Contes du jour et de la nuit - Monsieur Parent - La petite Roque - Le Horla - Le rosier de Madame Husson - La main gauche - L'inutile beautĂ© - Nouvelles 1. Biographie de Guy de Maupassant 2. RĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© de Boule de Suif 3. Les idĂ©es de Boule de Suif - thĂšmes 4. Le style de Guy de Maupassant 1. Biographie Maupassant naĂźt le 5 aoĂ»t 1850, soit Ă  cĂŽtĂ© de Dieppe, soit Ă  FĂ©camp chez sa grand-mĂšre maternelle. Il passe son enfance Ă  FĂ©camp. Le climat familial est loin d’ĂȘtre bon, sa mĂšre Ă©tant nĂ©vropathe et son pĂšre trĂšs faible. Il ira au LycĂ©e NapolĂ©on Ă  Paris, puis en pension dans une institution ecclĂ©siastique Ă  Yvetot. Il passe ses vacances Ă  FĂ©camp. A cette Ă©poque, cette station Ă©tait frĂ©quentĂ©e par beaucoup d’artistes cĂ©lĂšbres dont Courbet, Monet, Offenbach et quelques autres. Maupassant est sportif et bon nageur. Suite Ă  une frasque, il est renvoyĂ© de son Ă©cole et terminera sa rhĂ©torique Ă  Rouen. Deux hommes vont l’aider pour ses premiers Ă©crits un certain Bouillet, conservateur de la BibliothĂšque Municipale de Rouen, et Gustave Flaubert, ami de la famille de sa mĂšre, nĂ©e Le Poitevin. Maupassant rĂ©ussit son bac et est inscrit Ă  la facultĂ© de Droit de Paris. En juillet 1870, il est mobilisĂ© dans l’intendance Ă  Rouen. Il participera Ă  la campagne de l’Eure, mais la dĂ©faite met fin Ă  cette triste expĂ©rience. Cette Ă©poque servira Ă  inspirer de nombreux contes et de nombreuses nouvelles, dont Boule de Suif Il entre dans l’administration d’abord Ă  la Marine, puis Ă  L’instruction Publique. En 1880, Flaubert pousse Maupassant Ă  publier. Ce seront un recueil de poĂšmes et six nouvelles, dont Boule de Suif . Le succĂšs est grand et il devient cĂ©lĂšbre. Mais Ă  la mort de Flaubert en juin 1880 il ralentit dans son travail. Des ennuis de santĂ© vont le pousser Ă  faire des sĂ©jours Ă  Antibes et Cannes, mais il achĂšte, en 1883, la maison Guillette Ă  Etretat. De 1883 Ă  1890, il fera aussi plusieurs voyages en Afrique du Nord, mais il continue Ă  publier au travers des quotidiens La maison Tellier , Les contes de la BĂ©casse etc. En 1883 sort son premier roman Une vie et en 1885 ce sera Bel ami puis en 1887 Le Horla et Pierre et Jean Son frĂšre cadet devient fou et dĂ©cĂšde en novembre 1889. De son cĂŽtĂ©, Maupassant est atteint d’une syphilis qui Ă©voluera en paralysie gĂ©nĂ©rale. En janvier 1892 il tente de se suicider et est internĂ© dans une clinique Ă  Passy. AprĂšs de longues souffrances, il meurt le 6 juillet 1893. 2. RĂ©sumĂ© Nous sommes en 1870 et l’armĂ©e française est en pleine dĂ©route. Des bruits courent que les Prussiens seraient en passe d’occuper Rouen. Maupassant dĂ©crit cette armĂ©e en dĂ©bandade, ainsi que les petits groupes de francs-tireurs qui se poussent du col, font les fanfarons, et tentent de faire croire qu’à eux seuls ils vont continuer le combat
Le peuple est effarĂ©, habituĂ© qu’il est aux victoires et non aux dĂ©faites. Tous les commerces sont fermĂ©s et les bourgeois attendent avec anxiĂ©tĂ© l’arrivĂ©e des premiĂšres troupes ennemies. Les Allemands arrivent et les ordres claquent dans une langue inconnue et gutturale Tout le monde craint la nouvelle autoritĂ© qui va s’installer. Mais l’occupation est aussi une installation et les vainqueurs vont s’installer chez les vaincus. Les occupĂ©s soignent les occupants avec l’espoir d’en tirer quelques avantages. Le tout sera de ne pas montrer ce type de comportement Ă  l’extĂ©rieur ! Et puis, voilĂ  que l’occupant exige de l’argent
 Comme la rĂ©gion est plutĂŽt riche, elle paye mais, comme le dit Maupassant 
 ils Ă©taient riches d’ailleurs. Mais plus un nĂ©gociant normand devient opulent et plus il souffre de tout sacrifice, de toute parcelle de sa fortune qu’il voit passer aux mains d’un autre. Certains ont des affaires importantes au Havre et voudraient s’y rendre. Ils devraient passer, sur terre, par Dieppe, puis par bateau jusqu’au Havre. GrĂące Ă  certaines influences, une diligence est autorisĂ©e Ă  quitter la ville et dix personnes sont inscrites pour ce voyage. MalgrĂ© la nuit noire, trois hommes se reconnaissent et prĂ©tendent qu’ils ne font que conduire leur femme lĂ -bas, alors que la rĂ©alitĂ© est autre. Ils comptent se rĂ©fugier au Havre et si l’occupant s’en approchait, ils fileraient en Angleterre. Il neige et l’on ne voit quasiment rien. Les passagers embarquent et on part enfin. Le jour se lĂšve enfin et la neige cesse de tomber. On se regarde
 Il y a lĂ  un marchand de vin et sa femme, les Loiseau et, plus dignes, le couple CarrĂ©-Lamadon. Lui, il possĂšde trois filatures, est titulaire de la LĂ©gion d’honneur et membre du Conseil gĂ©nĂ©ral. Viennent ensuite le comte et la comtesse Hubert de BrĂ©ville. Ce petit monde occupe le fond de la voiture. Il y a encore deux bonnes sƓurs, ainsi qu’un homme et une femme. L’homme est connu, il s’agit de Cornudet la terreur des gens respectables dit Maupassant. Pourquoi ?... Tout simplement parce qu’il est pour la RĂ©publique. Et la femme ?... Elle est tout aussi connue !... Une femme de mƓurs lĂ©gĂšres, mais des plus attirantes et des plus sympathiques par ailleurs. Une fois reconnue, les mots de prostituĂ©e et de honte publique vont circuler. Les femmes forment aussitĂŽt un bloc contre elle, alors que les hommes en font autant face Ă  Cornudet. Ils sont frĂšres par l’argent et les biens possĂ©dĂ©s. Et la diligence n’avance pas, le voyage s’éternise et ils voient le moment oĂč l’on ne sera jamais arrivĂ© pour le soir
 La faim et la soif s’emparent des voyageurs et ils n’arrivent pas Ă  obtenir quoi que ce soit des paysans croisĂ©s sur la route. Ceux-ci craignent une famine et entendent conserver pour eux-mĂȘmes. Et la soif et la faim montent
 Boule de Suif se penche Ă  plusieurs reprises et passe une main sous ses jupes, elle hĂ©site
 Cornudet offre Ă  boire Ă  sa gourde, mais ils refusent tous. Boule de Suif se dĂ©cide enfin et sort un panier de sous ses jupes. Elle dĂ©voile une terrine qui contient deux poulets, des pĂątĂ©s, des fruits, bref des provisions pour trois jours. Elle mange et les femmes la regardent avec mĂ©pris. C’est Loiseau qui craquera le premier et acceptera une cuisse qu’il mangera avec le plus ostentatoire plaisir. Alors, Boule de Suif proposera aux bonnes sƓurs qui n’hĂ©sitĂšrent pas Ă  accepter. Cornudet en fit de mĂȘme suivi de Madame Loiseau poussĂ©e par son mari. On dĂ©bouche une des quatre bouteilles du panier. Madame CarrĂ©-Lamadon va s’évanouir et se verra offrir un peu de vin par les bonnes sƓurs. Boule de Suif va, humblement, insister auprĂšs des autres pour qu’ils acceptent quelque chose et ils cĂšdent malgrĂ© tout leur orgueil. L’ambiance change
 Comment manger les provisions de cette femme tout en refusant de lui parler ?... On alla mĂȘme jusqu’à trouver cette femme pleine de dignitĂ© quand elle attaqua Cornudet qui s’en prenait Ă  NapolĂ©on III. En effet, elle estimait que c’était les rĂ©publicains comme lui qui avaient prĂ©cipitĂ©s cette dĂ©faite !... On entra enfin dans le bourg de TĂŽtes et un Allemand ouvre une portiĂšre. Ils sortent
 Un grand jeune homme blond les observe. Il est l’officier responsable du village. Un peu rĂ©voltĂ©s par la soumission montrĂ©e par les autres, Cornudet et Boule de Suif tentent de se montrer plus dignes. L’officier examine tous les papiers et les autorisations donnĂ©es par le gĂ©nĂ©ral, puis sort sans commentaires. Mais le patron de l’auberge revient au moment de passer Ă  table et demande qui est Mademoiselle Elisabeth Rousset. Boule de Suif rĂ©pond que c’est elle et se voit ordonnĂ©e de le suivre chez l’officier. Elle refuse, mais le patron insiste en lui disant qu’elle risque, par ce comportement, de provoquer des ennuis pour ses compagnons de voyage. Tout le monde la pousse donc Ă  accepter et elle suit l’homme. Elle revient offusquĂ©e et rouge de colĂšre, refuse de dire aux autres de quoi il s’agit
 Un autre couple est lĂ , Ă  table, et ne cesse de critiquer les Prussiens. Enfin, tout le monde va se coucher. Mais Loiseau, pris d’un petit dĂ©sir, observe le couloir. Il voit Boule de Suif qui se dirige vers les toilettes et Cornudet qui sort de sa chambre et qui l’attend. Il la retient lorsqu’elle revient et tente de la suivre dans sa chambre. Elle refuse obstinĂ©ment ! Le matin, Ă  l’heure du dĂ©part, les hommes ne trouvent ni la diligence prĂ©parĂ©e, ni le conducteur. Ils apprennent que le commandant a donnĂ© l’ordre de ne pas atteler. Tous les hommes voulurent voir l’officier et celui-ci confirma son interdiction malgrĂ© l’autorisation du gĂ©nĂ©ral. Que se passe-t-il ? 
 L’officier aurait-il l’intention d’exiger d’eux une rançon pour les laisser partir ?... A peine sont-ils rĂ©unis que l’officier envoie Ă  nouveau l’aubergiste qui demande, tout haut, Ă  Boule de Suif si elle n’a pas changĂ© d’avis. Folle de rage, celle-ci rĂ©pond 
jamais, jamais, jamais ! Et, dans sa colĂšre, elle dĂ©clare que ce qu’il veut c’est coucher avec elle. Tout le monde est offusquĂ© et le comte demande Ă  tous de faire bloc derriĂšre elle. Le lendemain tout le monde est bien abattu. Et certaines idĂ©es sont Ă©mises
 AprĂšs tout, quel est le problĂšme pour elle ?... Madame Loiseau ira jusqu’à dire tout haut qu’elle espĂ©rait bien que cette garce lĂ  ne les ferait pas rester une Ă©ternité  Le lendemain toujours pas de dĂ©part prĂ©vu. Les femmes sont les premiĂšres Ă  s’exciter, aprĂšs tout, pour cette femme, c’est son mĂ©tier !... Qu’elle le fasse et qu’on n’en parle plus !... Alors que Loiseau voudrait la livrer de force, le comte est partisan de la nĂ©gociation et dit qu’il conviendrait plutĂŽt de la dĂ©cider La comtesse l’aborde, alors qu’elle rentre d’un baptĂȘme qui venait de se tenir dans le village, et chacune se met Ă  lui parler gentiment. A table chacun va faire des allusions Ă  de grands sacrifices faits par des femmes tout au long de l’histoire. Le soir, le patron de l’auberge reçoit un nouveau Non retentissant. La plus vieille des deux religieuses Ă©voque le sacrifice d’Abraham avec le groupe et affirme que Dieu accepte toutes les voies et pardonne le fait quand le motif est pur 
 Le lendemain matin, le comte sort avec Boule de Suif et lui parle longuement
 Enfin, le midi, les choses vont se faire et chacun Ă©coutera mĂȘme le bruit des Ă©bats au travers du plancher. Et chacun de sourire, de plaisanter, et Loiseau Ă©voque mĂȘme un petit quadrille s’il y avait eu un piano !... Enfin, tout le monde va dormir
 Le lendemain tout le monde est prĂȘt et il ne manque plus que Boule de Suif. Elle paraĂźt, troublĂ©e, triste, et s’avance vers les autres, qui s’en Ă©loignent ostensiblement. Ils montent dans la diligence et personne ne semble mĂȘme la voir ! Le voyage reprend et quelques heures plus tard, chacun sort des provisions. Boule de Suif n’a pas eu le temps d’y penser, mais elle voit clairement qu’elle n’a rien Ă  attendre de ses voisins ! MĂȘme Cornudet et les deux bonnes sƓurs l’abandonnent. Elle pense Ă  son panier du voyage Ă  l’aller et de grosses larmes vont couler de ses joues. Madame Loiseau dira qu’ elle pleure sa honte ! Et Boule de Suif pleurait toujours ; et parfois un sanglot, qu’elle n’avait pu retenir, passait, entre deux couplets, dans les tĂ©nĂšbres. 3. Les idĂ©es Dans cette superbe nouvelle Maupassant veut passer plusieurs messages. - L’ennemi Il hait les Prussiens qui viennent de gagner cette guerre. Ils occupent son pays et sont les plus forts. Si, parfois, le peuple semble un rien plus rĂ©sistant, il n’en va vraiment pas de mĂȘme des bourgeois, des riches et des membres de la haute . L’officier reste poli, mais se comporte comme un potentat, alors que les autorisations sont donnĂ©es par un gĂ©nĂ©ral. Mais c’est cela un occupant, un vainqueur. C’est quelqu’un qui peut tout se permettre ! - Les Normands Comme dans beaucoup d’autres nouvelles, Maupassant n’hĂ©site pas Ă  faire passer les Normands comme des gens riches et terriblement attachĂ©s Ă  leurs biens. Il le fera souvent. - La prostitution Il est important de noter que la prostitution est une chose que Maupassant abordera souvent dans son Ɠuvre. Il en parlera, notamment, dans La maison Tellier , Mademoiselle Fifi et d’autres nouvelles. Il la prĂ©sente comme un mĂ©tier comme un autre et les prostituĂ©es seront pratiquement toujours considĂ©rĂ©es comme de bien braves femmes. J’ai aussi remarquĂ© que souvent il met une femme juive dans un groupe de prostituĂ©es. Le bordel, dans son Ɠuvre, est presque un endroit naturel pour les notables. - Les milieux sociaux Maupassant a pris soin de mettre un peu de tout dans cette diligence. Cela renforce Ă©videmment la position qu’il veut dĂ©fendre. Il y a un gros marchand, riche mais parvenu, et sa femme. Il y a un gros industriel, niveau au-dessus, membre de corps constituĂ©s. Il sera plus raffinĂ©, mais ira dans le sens des autres. Les bonnes sƓurs sont discrĂštes, mais suivent les autres. Cornudet ne fait pas partie du mĂȘme groupe que ces gens, mais il est haĂŻ pour ses opinions politiques contraires aux leurs qui sont des nantis. Il se montrera aussi ingrat parce que Boule de Suif se sera refusĂ©e Ă  lui. Plus de patriotisme Ă  attendre de lui pour la soutenir !...Enfin, il y a le comte et la comtesse, le milieu de la noblesse. Avec beaucoup plus de formes, ils seront aussi dans le camps des autres. Le comportement de tous est dictĂ© par le plus pur Ă©goĂŻsme qui vient de leur envie de partir. Mais pourquoi lui tourner le dos ?... Tout simplement parce qu’ils veulent se dĂ©marquer d’une prostituĂ©e, aussi gĂ©nĂ©reuse soit-elle. Ils sont autre chose 
 Ils sont des gens biens, eux !... Quant Ă  l’église, elle est mise dans le mĂȘme bain que les autres puisque les bonnes sƓurs se comportent comme les autres. - Le personnage Boule de Suif Elle est d’emblĂ©e prĂ©sentĂ©e par Maupassant comme une femme bien ronde, mais trĂšs attirante physiquement. Elle a un joli visage, un beau teint, et est trĂšs souriante. Elle a aussi pas mal de qualitĂ©s. Il nous la montre patriote et digne, discrĂšte et plus que gĂ©nĂ©reuse. C’est une femme entiĂšre. Pourquoi avoir choisi une prostituĂ©e ? Parce que ce statut social en fait une personne tout Ă  fait diffĂ©rente des autres. Cela justifie d’autant plus la demande de l’officier prussien et donne plus de raisons aux autres de la forcer Ă  cĂ©der. AprĂšs tout, elle ne ferait que son mĂ©tier dit Madame Loiseau. Et puis, pour eux, qu’est ce que c’est que cette moins que rien qui fait toutes ces maniĂšres ?... Mais ses qualitĂ©s de cƓur vont faire que le lecteur ne peut que la prendre en sympathie par rapport aux autres. Ce sont eux qui passeront pour des moins que rien ! - Maupassant et le naturalisme Certains englobent Maupassant dans le mouvement naturaliste. Or, celui-ci n’envisageait pas du tout les choses ainsi. Il reprochait au naturalisme de soutenir l’idĂ©e du dĂ©terminisme, de supprimer le libre arbitre des hommes ce en quoi il n’était pas du tout d’accord avec eux. Dans Boule de Suif Cornudet ose bien choquer les autres en chantant des chants rĂ©publicains, il ne se gĂȘne pas pour les contredire. Qu’est ce qui l’empĂȘcherait de soutenir Boule de Suif qui s’est sacrifiĂ©e pour tous ?... C’est un choix ! Et les bonnes sƓurs, ne seraient –elles pas tenues de donner l’exemple ? Elles ne le font pas et c’est un choix. Mais il en va de mĂȘme pour chaque personne de cette diligence. Si le comte avait aussi Ă©tĂ© noble de cƓur, et pas que de titre, qu’attendait-il ?... Et ainsi de suite. 4. Le style Maupassant a une trĂšs belle Ă©criture et trĂšs prĂ©cise. Il excelle Ă  dĂ©crire des ambiances. C’est flagrant quand il dĂ©crit la petite ville qui attend l’arrivĂ©e de l’ennemi. Non seulement le temps qu’il fait crĂ©e une ambiance particuliĂšre, mais aussi les odeurs. Il en fera tout autant quand il nous dĂ©crira les difficultĂ©s du voyage. Mais il est Ă©galement un redoutable portraitiste. En une phrase il peut faire passer Ă©normĂ©ment de choses sur un personnage ou un groupe de personnes. Il le fait pour les Prussiens et pour les Normands. CarrĂ©-Lamandon 
 homme considĂ©rable
 Il Ă©tait restĂ©, tout le temps de l’Empire, chef de l’opposition bienveillante, uniquement pour se faire payer plus cher son ralliement Ă  la cause qu’il combattait avec des armes courtoises, selon sa propre expression. Sa femme 
 beaucoup plus jeune que son mari, demeurait la consolation des officiers de bonne famille envoyĂ©s en garnison. Quant au groupe de six personnes formant le fond de la voiture, il dit 
 le cĂŽtĂ© de la sociĂ©tĂ© rentĂ©e, sereine et forte, des honnĂȘtes gens autorisĂ©s qui ont de la religion, des principes. On peut, sans problĂšmes, qualifier sa plume d’acide quand il le veut ! Il ne lui faut pas beaucoup de mots pour atteindre son but ! Boule de Suif est une nouvelle qui ne compte qu’une petite cinquantaine de pages, mais son efficacitĂ© est bien plus grande ! UkI1.
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  • contes de la bĂ©casse rĂ©sumĂ© de chaque chapitre