Codede commerce : article L23-10-5 Article L. 23-10-5 du Code de commerce. Article précédent - Article suivant - Liste des articles. La vente intervient dans un délai maximal de deux ans aprÚs l'expiration du délai prévu à l'article L. 23-10-1. Au-delà de ce délai, toute vente est soumise aux articles L. 23-10-1 à L. 23-10-3.
Le Code de commerce regroupe les lois relatives au droit de commerce français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de commerce ci-dessous Article L23-10-3 EntrĂ©e en vigueur 2016-01-01 L'information des salariĂ©s peut ĂȘtre effectuĂ©e par tout moyen, prĂ©cisĂ© par voie rĂ©glementaire, de nature Ă rendre certaine la date de sa rĂ©ception par ces derniers. Lorsque l'information est faite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, la date de rĂ©ception de l'information est la date de la premiĂšre prĂ©sentation de la lettre. Les salariĂ©s sont tenus Ă une obligation de discrĂ©tion s'agissant des informations reçues en application de la prĂ©sente section, dans les mĂȘmes conditions que celles prĂ©vues pour les membres des comitĂ©s d'entreprise Ă l' article L. 2325-5 du code du travail , sauf Ă l'Ă©gard des personnes dont le concours est nĂ©cessaire pour leur permettre de prĂ©senter une offre d'achat.
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ArticleL23-10-1 du Code de commerce - Dans les sociĂ©tĂ©s qui n'ont pas l'obligation de mettre en place un comitĂ© d'entreprise en application de l'article L. 2322-1 du code du travail, lorsque le propriĂ©taire d'une participation reprĂ©sentant plus de 50 % des parts sociales d'une sociĂ©tĂ© Ă responsabilitĂ© limitĂ©e ouSi le jargon juridique en rebute plus dâun, il nâen reste pas moins nĂ©cessaire de connaĂźtre la dĂ©finition prĂ©cise de ce quâon acquiert ! Ainsi, lorsque vous achetez un fonds de commerce, vous devez savoir quâil se constitue de toutes les composantes nĂ©cessaires Ă son exploitation commerciale. Ces Ă©lĂ©ments se partagent en deux catĂ©gories bien distinctes les incorporels et les corporels. Si ces derniers sont Ă©vidents matĂ©riel, mobilier, Ă©quipements, outillage, stock et marchandises, les Ă©lĂ©ments incorporels peuvent se rĂ©vĂ©ler de diffĂ©rentes natures droit au bail, nom commercial, marques, contrats dâassurances, de travail, de propriĂ©tĂ© littĂ©raire, de licences, etc. et bien sĂ»r la clientĂšle qui est obligatoirement cĂ©dĂ©e avec le fonds de commerce sans quoi celui-ci nâexisterait pas. Au-delĂ du corporel et de lâincorporel. De cette liste dâĂ©lĂ©ments, quâils soient corporels ou non, on peut comprendre que dâautres ne sont pas transmis de droit lors de la cession du fonds de commerce. Ainsi en est-il et câest heureux ! des Ă©ventuelles crĂ©ances et dettes, des immeubles quâon appelle communĂ©ment les murs », mais aussi des droits de terrasse pour un restaurant ou un dĂ©bit de boissons et des documents comptables mĂȘme si lâacheteur conserve le droit de les consulter pendant trois ans. Par ailleurs, sachez que le transfert dâun fonds de commerce implique certaines formalitĂ©s comme lâinformation des salariĂ©s au moins deux mois avant la vente[1], ou une dĂ©claration prĂ©alable auprĂšs de la mairie si le local est situĂ© dans un pĂ©rimĂštre de sauvegarde du commerce et de lâartisanat dĂ©cidĂ© par la ville droit municipal de prĂ©emption. Le bail commercial. Le bail commercial, comme son nom lâindique, est un contrat de location de locaux destinĂ©s Ă lâexploitation dâun fonds de commerce. Il est donc souscrit entre le propriĂ©taire du local le bailleur, et le dĂ©tenteur du fonds[2]. En cas de vente, le bail est obligatoirement cĂ©dĂ© avec le fonds ce quâon appelle le droit au bail » Ă titre gratuit ou onĂ©reux, câest selon, mĂȘme si certaines clauses de fond ou de forme peuvent en limiter la cession par exemple lâobligation de prĂ©venir le bailleur ou si le bail est liĂ© Ă une activitĂ© commerciale particuliĂšre ce qui nĂ©cessiterait du coup lâaccord du bailleur pour un changement dâactivitĂ©s. De son cĂŽtĂ©, pour bĂ©nĂ©ficier de ce bail commercial, le repreneur doit ĂȘtre inscrit au registre des commerces et sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers sâil est artisan. Un bail librement Ă©tabli ou presque. Dans son principe, lâĂ©tablissement dâun bail commercial est libre mais, sauf cas dĂ©rogatoire exceptionnel, il est conclu pour une durĂ©e de 9 ans au minimum avec la possibilitĂ© pour le locataire de donner congĂ© Ă chaque pĂ©riode de 3 ans sâil respecte les formes prescrites prĂ©avis de 6 mois notamment. Ce bail ne saurait donc ĂȘtre dâune durĂ©e indĂ©terminĂ©e. A noter que si le bailleur dĂ©cide de ne pas renouveler le bail au bout des 9 ans, il devra verser Ă lâoccupant une indemnitĂ© dâĂ©viction pour compenser sa perte dâexploitation, ce qui peut sâĂ©lever Ă une somme considĂ©rable. Des autorisations nĂ©cessaires. Petite prĂ©cision qui recĂšle tout de mĂȘme son importance, sachez que tout commerce de dĂ©tail dont la surface excĂšde 1000 mÂČ est assujetti Ă une autorisation dâexploitation dĂ©livrĂ©e par la commission dĂ©partementale d'amĂ©nagement commerciale CDAC[3]. De la mĂȘme façon, si vous prĂ©voyez dâempiĂ©ter dâune maniĂšre ou dâune autre sur le domaine public, pour Ă©tablir une terrasse par exemple, il vous faudra solliciter une autorisation dâoccupation[4]. Un principe qui vaut Ă©galement pour lâinstallation dâune enseigne commerciale dans la rue[5]. [1] Code commerce - Article L141-23 [2] Contenu du contrat de bail commercial [3] Autorisation pour l'ouverture d'une grande surface [4] Occupation du domaine public par un commerce AOT [5] Enseignes commerciales A lire aussi "La loi relative Ă lâartisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises"et "La fiscalitĂ© des commerces" Suivez lâactualitĂ© immobiliĂšre et rejoignez-nous VlAVyb1.