Cettenouvelle édition des Considérations peut, d'un certain point de vue, revendiquer le statut d'ouvrage inédit. Les contemporains de Madame de Staël n'ont connu en effet qu'une édition

C'est en faisant de la politique qu'on devient citoyen, en formulant et en élaborant les lois que l'on pense souhaitables, justes, nécessaires. »Les termes de “nation”, “nationalité” et, dans une moindre mesure, de citoyenneté » hantent le débat politique ces dernières années. Les conceptualisations du XIXe siècle l'incontournable Renan semblent être les plus sollicitées. Pourtant, la Révolution française ne porte-t-elle pas des conceptions originales en la matière ?Sophie Wahnich Il faut bien entendre que la notion de nationalité n'existait pas au cœur de la Révolution française. Ni le mot nationalité, ni le mot citoyenneté n’étaient employés à l’époque. Les hommes et les femmes utilisaient une série d’expressions telles que le droit du citoyen », parfois les droits de citoyen français », la qualité » ou encore le titre » de français », le titre de citoyen », etc. Or ce mot de citoyen » effaça de fait les distinctions entre l’appartenance légale à la nation, l'engagement patriotique et l’exercice des droits politiques, et ce, dès 1789, avant même qu'il n'y ait une véritable constitution. Il s’agissait alors avant tout de passer de l’état de sujet à l’état de citoyen et cette transmutation formidable concernait l’ensemble des personnes participant à l’événement révolutionnaire. Devenir citoyen français ce n’était pas devenir "naturel" mais être inclus de fait dans le peuple souverain français qui se définissait lui-même comme tel. Était alors citoyen celui qui voulait vivre sous les lois élaborées par l'Assemblée nationale constituante et qui adhérait aux principes qui doivent régir ces lois, la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen. Cette définition très pragmatique était nouée à la position adoptée dans l'événement devenir révolutionnaire et ainsi être inclus comme patriote et de fait citoyen français, ou devenir contre-révolutionnaire et se déclarer "hors le souverain peuple" de fait, comme les nobles émigrés. Cette association inextricable des notions de citoyen, patriote et national signe en tant que tel un moment révolutionnaire car ce qui est alors affirmé, c’est une conception de la nation qui est sans référence à l’idée de race ou d’ethnie, de souche » pour prendre un vocabulaire actuel. Une telle nation est fondée sur le seul contrat de souveraineté libérale obéir à des lois qu’on s’est soi-même données et qui répondent des principes de la déclaration des droits. L’adhésion à ces droits est celle de la raison sensible, un lien rationnel et affectif indissociable. C’est ce lien qui fait le patriote capable de défendre constamment sur la place publique ces principes. On comprend que la seule contrainte à cette définition de l’identité politique est une contrainte de lieu et d’opinion, d’adhésion, pas une contrainte de sang ou de nationalité même juridique, pas une contrainte d’acculturation longue non plus, car cette adhésion peut être immédiate quelle que soit son histoire personnelle, ou refusée durablement même si on passait beaucoup de temps sur le place pour l'étranger dans la citoyenneté telle que pensée par les révolutionnaires ?S. W. Cette citoyenneté en acte ouvre toutes sortes de possibilités d’inclusion dans la cité de fait pour les étrangers entre 1789 et 1789, les étrangers présents sur le territoire de la France participent aux événements révolutionnaires dès la convocation des États généraux car tout homme de 25 ans inscrit au rôle des impositions est appelé à voter. Or il n’est pas utile de disposer d’une lettre de naturalité pour être assujetti à la taille qui est un impôt sur les personnes et qui donne le droit de vote. Très vite, les étrangers fondent des sociétés fraternelles spécifiques liées à l'usage de langues étrangères, ou participent à des sociétés fraternelles existantes quand ils parlent français. Ils discutent ainsi l'élaboration de la loi et envoient des pétitions à l'Assemblée nationale. Ils participent activement à la fête de la Fédération, créent des légions étrangères pour aller se battre pour les idéaux révolutionnaires, se réfugient en France quand ils sont persécutés chez eux au nom de leur idéal et l'on voit apparaître ainsi des "patriotes étrangers". Il y eut bien ainsi pendant la période révolutionnaire une citoyenneté de fait sans nationalité. Puis des règles juridiques viennent produire des obstacles à la possibilité d’être un citoyen comme un autre puisqu’on met en place des règles précises pour devenir français et déclarer ce que veut dire être citoyen. Les 30 avril - 2 mai 1790, le décret Target est voté par l’Assemblée nationale. Il décide que les étrangers établis en France seront réputés Français et admis, en prêtant le serment civique, à l’exercice des droits de citoyen actif après cinq ans de domicile continu dans le royaume, s’ils ont, en outre, ou acquis des immeubles ou épousé une Française, ou formé un établissement de commerce ou reçu dans quelque ville des lettres de bourgeoisie ». Les constituants tentent ainsi de régler d'une manière pragmatique la situation des départements des frontières et des villes maritimes [...] remplis d’hommes nés en pays étranger, mariés, propriétaires depuis très longtemps, ou possesseurs d’établissements de commerce ; ils ont occupé des fonctions civiles, les uns ont été officiers dans les anciennes municipalités ; les autres sont officiers de la Garde nationale ; tous ont prêté le serment civique ; ils forment dans beaucoup de villes le huitième, le septième, le sixième de la population ce sont des amis de plus que vous acquerrez à une constitution qui voudrait rendre tous les hommes heureux ». Cette inclusion ressemble à ce que Siéyès appelle l'hospitalité, une inclusion dans la cité par son inscription sociale et politique locale. Ou il faut renoncer à croire aux progrès de l'esprit humain, ou il faut espérer qu'il deviendra très aisé à un étranger connu de se faire adopter dans une commune française. Cette adoption prouvera le domicile. Elle remplacera les lettres de naturalisation, et vaudra mieux qu'elles. Une fois adopté dans une commune on sera citoyen français, et si l'on veut établir domicile dans une autre cité, la nouvelle adoption ne sera qu'une simple formalité ».En fait le décret Target passe dans la Constitution de 1791 additionné du serment civique qui permet de déclarer l’amour des lois et leur respect. L’article 4 du titre II de la Constitution du 3 septembre 1791 permet au pouvoir législatif d’accorder également des naturalisations exceptionnelles il pourra pour des considérations importantes, donner à un étranger un acte de Naturalisation, sans autre condition que de fixer son domicile en France et d’y prêter le serment civique ». Moins d’un an plus tard, le 24 août 1792, Marie-Joseph Chénier, se présente à la barre de l’Assemblée, à la tête de plusieurs citoyens de Paris, pour proposer l’adoption de tous ceux qui dans les diverses contrées du monde, ont mûri la raison humaine et préparé les voies de la liberté. »Le 26 août 1792, on invente une citoyenneté d'honneur et l’on déclare déférer le titre de citoyen français au docteur Joseph Priestley, à Thomas Payne, à Jérémie Bentham, à William Wilberforce, à Thomas Clarkson, à Jacques Mackintosh, à David Williams, à N. Gorani, à Anacharsis Cloots, à Corneille Pauw, à Joachim-Henry Campe, à N. Pestalozzi, à Georges Washington, à Jean Hamilton, à N. Madison, à H. Klopstock, et à Thadée ne prendra effet que si ces hommes viennent prendre domicile effectif dans le pays qui les a faits citoyens. Ce fut le cas pour deux d’entre eux, Thomas Payne et Anacharsis Cloots, qui sont d’ailleurs élus membres de la Convention. Enfin, en 1793, la Constitution est très ouverte aux étrangers puisqu’elle déclare dans son article 4 Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis; Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français. » Cependant dans le contexte de guerre les étrangers vont devenirs suspects et devront faire la preuve de leur patriotisme sinon ils seront soit exilés soit emprisonnés. On renonce également à choisir des représentants et des fonctionnaires dans l’universalité du genre humain et se met en place la nécessité d’être un national » pour prétendre à ces semble-t-il, la percée électorale du Front national et la dissémination de ses idées dans le paysage politique qui a motivé votre vaste entreprise de thèse. La réédition de l'ouvrage* qui en est issu s'inscrit dans un contexte non moins lourd de Front national fort et en voie de banalisation, de débat sur l'identité nationale organisé par un ancien socialiste, de "croisade" Cl. Guéant, de ministres condamnés pour propos racistes, de traque des sans-papiers, de xénophobie ordinaire, etc. On le sait, vous êtes partisane, à la suite de Nicole Loraux notamment, d'un usage de l'anachronisme en histoire. Aussi, face à ce présent où la question de l'étranger est si omniprésente, on aimerait savoir ce que, selon vous, ce détour par la Révolution française permet d'envisager. Autrement dit, pour paraphraser votre postface et Nicole Loraux, de quelles questions et de nouvelles manières de les envisager ce passé nous leste-t-il ?S. W. Ce passé nous permet d’envisager la citoyenneté et le patriotisme comme rapport immédiat à la loi que l’on souhaite se donner. De ce fait c’est en faisant de la politique qu’on devient citoyen, en formulant et en élaborant les lois que l’on pense souhaitables, justes, nécessaires. On est loin d’une réduction de la citoyenneté au droit de vote et de la confiscation de la sphère d’élaboration des lois par des professionnels de la politique. Enfin savoir que les étrangers ont spontanément joué un rôle dans la Révolution de 1789-1790, qu’ils ont été conviés à la fabrique de la loi, à la fédération de 1790, permet de penser la Révolution française non comme événement particulier noué à un lieu, mais comme événement de la raison qui donne naissance à un peuple politique et qui à ce titre est un événement singulier à valeur d'universel. De ce fait la conception de la citoyenneté révolutionnaire n’est pas culturaliste du tout. C’est l’usage de la raison qui fait le citoyen et la culture n’est pas un obstacle. La liberté de conscience, liberté d’opinion même religieuse, la culture comme règne des opinions libres, conduit au respect des religions différentes pourvu qu’elles acceptent de reconnaître les principes de la déclaration des droits et donc la liberté religieuse et la possible articulation de croyances religieuses et de pratiques politiques révolutionnaires. Des religieux qui refusent cette articulation se comportent comme des étrangers politiques et sont rejetés hors de la cité. Ainsi le 30 mai 1790 les électeurs du Morbihan désignent–ils à la vindicte populaire les nobles et les prêtres qui divisent la communauté Malheur à ces perturbateurs, à ces lâches transfuges de la cause commune, qui ne voyant que l’erreur au delà de leurs opinions individuelles attisant partout le feu de la discorde avilissent la religion qu’ils professent et déshonorent le caractère auguste dont ils furent revêtus. »Ainsi la Révolution française permet de renouer avec l’imaginaire d’une égalisation des citoyens qu’ils soient d’origine française ou étrangère même en dehors de l’espace européen, l’imaginaire d’une citoyenneté sans nationalité, un imaginaire où les écarts culturels sont des caractéristiques des individus libres, libres même à l’égard de leur chefs spirituels si ces derniers ne respectent pas les principes de cette liberté. Cela permettrait de cesser de culpabiliser des individus au nom de leur inadéquation identitaire ou subjective. Le combat pour cette liberté pourrait redevenir celui d’une politisation, non celui d’une inculcation de valeurs dites nationales. Ces dernières sont mobilisées aujourd’hui non pour inventer les modes d’inclusion citoyens mais des frontières qui auraient dû rester labiles. Car c’est dans la porosité des situations que la liberté démocratique ou républicaine peut devenir un objet d’adhésion de la raison sensible de chacun, et non dans l’épreuve de passage. Adhérer par force à une langue, à des manières d’agir, à des discours, c’est fabriquer des citoyens tartuffe et finalement redoubler la xénophobie qui s’installe comme effet de ce faux semblant réalisé par Guillaume Quashie-Vauclin Sophie Wahnich est historienne, directrice de recherche au CNRS laboratoire d’anthropologie des institutions et des organisations sociales* L'impossible citoyen. L'étranger dans le discours de la Révolution française, Albin Michel.
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    2. Ըሏоγикохра вεцуфፆ օչօтο
    3. Дኚτዶвал ኝуዖидоվе բ խвογебаዕυ
  2. Խтуτօλሞκ ዟዷкዐውεцо ጳօкрθሥоμի
Henride Braekeleer, Le géographe, 1871 II. La géographie au carrefour des savoirs. Pour comprendre en quoi la Révolution cartographique est liée à l'émergence (mais aussi au déclin) de l'Humanisme, il faut repartir de l'idée que nous avions indiquée en introduction : au XVI° siècle, la géographie n'est pas une science autonome : elle est une composante des autres savoirs.
La Révolution Française, désigne une période de bouleversements sociaux et politiques en France de 1789 à 1799. Cette révolution fut marquée par différents épisodes de grandes violences. A travers cet article, découvrez 18 lieux insolites de la Révolution Française afin de redécouvrir cette période qui a bouleversé profondément la France. La place de la Concorde La place de la Concorde a été édifiée entre 1757 et 1779. A l’époque, cette dernière était nommée Place de Louis XV » car une statue du roi avait été dressée pour commémorer son rétablissement d’une sérieuse maladie. Cependant, elle fut détruite en 1792 et la place pris le nom de Place de la Révolution ». En effet, tout au long de la Révolution Française, la place a été le lieu de passage des différents convois, un lieu de rassemblement ainsi qu’un lieu d’exécution avec la mise en place d’une guillotine. Au final, plus de 1 200 personnes y trouveront la mort dont Marie-Antoinette et Louis XVI. Avec la fin de cette révolution sanglante, la place a été définitivement renommée sous le nom de Place de la Concorde » en 1795. Adresse Place de la Concorde, 75008 Paris Le café Procope Le café Procope est un très célèbre café parisien fondé en 1686. L’établissement est donc le plus vieux café de Paris. Ce lieu, était sous la Révolution Française, l’un des cafés littéraires les plus en vue de la capitale. En effet, les plus grands auteurs et intellectuels du 18ème siècle tel que Diderot, Voltaire, Montesquieu ou encore d’Alembert, faisaient partie du club des cordeliers » qui se réunissait au sein de ce café. Ce dernier, devient alors rapidement un important foyer révolutionnaire ou différentes idées sont échangées. Adresse 13 rue de l'Ancienne-Comédie, 75006 Paris Le Champ-de-Mars Le Champ-de-Mars est le jardin public situé au pied de la Tour-Eiffel. Cet endroit a marqué la Révolution Française. En effet, au sein de ce jardin le plus gros massacre de la révolution a eu lieu le 17 juillet 1791. Les républicains s’y rassemblèrent pour signer une pétition dépouillant le roi de ses pouvoirs. Face à cela, la Garde Nationale ouvra le feu tuant une cinquantaine de personnes. Cet événement sanglant creusa définitivement un gros écart entre les républicains et les monarchistes. Adresse 2 Allée Adrienne Lecouvreur, 75007 Paris Le Palais Royal Le Palais Royal, lieu très prisé par les touristes, fut le lieu de plusieurs épisodes de la Révolution Française. En effet, c’est l’endroit où l’ensemble des parisiens ont été appelés à l’insurrection par Camille Desmoulins, après avoir appris l’ajournement de Jacques Necker Ministre des Finances de Louis XVI. Le second événement célèbre, ayant eu lieu sur la place, date du 20 janvier 1793, quand Lepeletier de Saint-Fargeau est assassiné par un royaliste après avoir voté la mort du roi. Le meurtre se déroule dans la galerie de Valois du Palais Royal. Adresse 8 Rue de Montpensier, 75001 Paris La place de la Bastille La place de la Bastille est le lieu symbolique de la Révolution Française, où se trouvait la prison de la Bastille, symbole du pouvoir absolu de l’Ancien Régime. Sur cette célèbre place a eu lieu la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, qui fut la première action du peuple parisien dans le contexte de la Révolution française. Grâce à cette intervention populaire le peuple parisien parvient à mettre provisoirement fin aux tentatives du roi Louis XVI de reprendre le pouvoir absolu. Adresse Place de la Bastille, 75011 Paris La Conciergerie La Conciergerie se trouve au cœur de Paris, au bord de la Seine. L’actuel musée, également ancienne demeure des rois de France, a servi de prison sous la Révolution. En effet, la Conciergerie est l'un des hauts lieux de détention pendant la Révolution Française avec l’aménagement du tribunal révolutionnaire. Ce lieu possédait des cachots pour 1000 prisonniers. Sa prisonnière la plus célèbre fut Marie-Antoinette. Une chapelle commémorative a été installée durant l’époque de la Restauration à l’emplacement exact de sa cellule. Adresse 2 Boulevard du Palais, 75001 Paris Le palais du Luxembourg En 1799, le palais du Luxembourg devient le siège du Sénat français, un rôle qu'il occupe encore aujourd'hui. Durant la Révolution Française, en 1789, les bâtiments sont réquisitionnés par l'État et convertis en prison. Certains prisonniers connus y sont enfermés, comme le célèbre avocat et homme politique Danton figure majeure de la Révolution Française. Adresse 15 Rue de Vaugirard, 75291 Paris Notre-Dame de Paris La cathédrale est l'un des monuments les plus visités de Paris. Cependant, elle connaît sous la Révolution Française une période très tourmentée. En effet, durant cette période elle est vue comme lieu symbolique du pouvoir, la cathédrale sera prise pour cible par les révolutionnaires. Les statues des rois de Judée se trouvant sur la façade européenne sont détruites car ils y voient une représentation des rois de France. L’ensemble du mobilier ainsi que les différents tableaux sont détruits ou dispersés au sein de la capitale. Adresse 6 Parvis Notre-Dame - Pl. Jean-Paul II, 75004 Paris La cour du Palais des Tuileries Le Palais des Tuileries a été la dernière demeure de Louis XVI avant son exécution lors de la Révolution Française. Malheureusement, celui-ci a été brûlé en 1871 et ses restes ont été rasés en 1886. Malgré cela, nous pouvons toujours apprécier la beauté du jardin. Adresse 113 rue de Rivoli, 75001 Paris Le cimetière de la Madeleine Le cimetière de La Madeleine, a servi de lieu d’inhumation des personnes guillotinées lors de la Révolution. Au sein de ce cimetière s’y trouvait Louis XVI ainsi que son épouse Marie-Antoinette avant que leurs dépouilles ne soient emmenées à la basilique de Saint-Denis lors de la Restauration période de rétablissement de la Monarchie de 1814 à 1830. Adresse 36 rue Pasquier, 75008 Paris Le couvent des cordeliers Ce couvent, autrefois connu pour ses importantes violences verbales, a été lors de la révolution comme un hôpital pour les Marseillais révolutionnaires blessés durant l’assaut des Tuileries. Jean-Paul Marat, un médecin, physicien, journaliste et homme politique français y a été enterré sous un saule pleureur avant d’être transféré au Panthéon. Adresse 15 rue de l’Ecole de Médecine, 75006 Paris La Place du carrousel Pendant la Révolution, cette place prend le nom de place de la Fraternité ». C’est au milieu de cette place que le ministre Arnaud de Laporte et l’écrivain Jacques Cazotte ont été décapités en 1792 par une guillotine. Adresse 113 rue de Rivoli, 75001 Paris La Place de la Nation La place de la Nation a été construite en l’honneur du mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche. Sous la Révolution Française, elle est devenue un place publique de décapitation à la guillotine, plus de 1300 personnes périront de la guillotine sur cette place. Elle est renommée place du Trône renversé » car avant la Révolution, elle montrait la toute puissance des rois. Adresse Place de la Nation, 75012 Paris La galerie de Montpensier Cette voie du Palais-Royal était nommée galerie Montpensier » avant de s'appeler la galerie des Combats » en 1840 puis elle reprend son nom initial. C’est à cet endroit que se retrouve le club de Cordeliers, un club avec des idéaux révolutionnaires. Pendant la Révolution, c'est dans cette galerie que de nombreux tableaux de personnalités sont brulés comme ceux du Pape. Adresse Galerie de Montpensier, 75001 Paris L'hôtel des Invalides Louis XIV a fait construire l’Hôtel des invalides en 1670 afin de loger les invalides de ses armées. Le procureur du Roi s'y rend le 14 juillet 1789 afin de demander les armes des invalides pour pouvoir les donner au peuple. Le gouverneur refuse en l'abscence d'ordre formel venant du roi. Ce sont les invalides qui ouvrent les portes permettant au peuple de récupérer 32 000 fusils et 27 canons qui serviront à la prise de la Bastille. Adresse 129 rue de Grenelle, 75007 Paris La place Vendôme Pendant la période allant de 1793 à 1799, la place Vendôme est appelée place des Piques » . Le 13 août 1789, la statue équestre de Louis XIV y est détruite, cette destruction montre bien la fin du règne des rois. En 1810, la Colonne Vendôme y est consruite par Napoléon Bonaparte pour célébrer la victoire de la bataille d’Austerlitz. Adresse 9-21 Place Vendôme, 75001 Paris
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CHAPITRE l’amour de la liberté. LA nécessité des gouvernemens libres, c’est-à-dire, des monarchies limitées pour les grands États, et des républiques indépendantes pour les petits, est tellement évidente qu’on est tenté de croire que personne ne peut se refuser sincèrement à reconnaître cette vérité ; et cependant, quand on rencontre des hommes de bonne foi qui la combattent, on voudroit se rendre compte de leurs motifs. La liberté a trois sortes d’adversaires en France les nobles qui placent l’honneur dans l’obéissance passive, et les nobles plus avisés, mais moins candides, qui croient que leurs intérêts aristocratiques et ceux du pouvoir absolu ne font qu’un ; les hommes que la révolution françoise a dégoûtés des idées qu’elle a profanées ; enfin les bonapartistes, les jacobins, tous les hommes sans conscience politique. Les nobles qui attachent l’honneur à l’obéissance passive confondent tout-à-fait l’esprit des anciens chevaliers avec celui des courtisans des derniers siècles. Sans doute, les anciens anciens chevaliers mouroient pour leur roi, et ainsi feroient tous les guerriers pour leurs chefs ; mais ces chevaliers, comme nous l’avons dit, n’étoient nullement les partisans du pouvoir absolu ils cherchoient eux-mêmes à entourer ce pouvoir de barrières, et mettoient leur gloire à défendre une liberté aristocratique, il est vrai, mais enfin une liberté. Quant aux nobles qui sentent que les priviléges de l’aristocratie doivent à présent s’appuyer sur le despotisme que jadis ils servoient à limiter, on peut leur dire comme dans le roman de Waverley Ce qui vous importe, ce n’est pas tant que Jacques Stuart soit roi, mais que Fergus Mac-Ivor soit comte. » L’institution de la pairie accessible au mérite est, pour la noblesse, ce que la constitution angloise est pour la monarchie. C’est la seule manière de conserver l’une et l’autre ; car nous vivons dans un siècle où l’on ne conçoit pas bien comment la minorité, et une si petite minorité, auroit un droit qui ne seroit pas pour l’avantage de la majorité. Le sultan de Perse se faisoit rendre compte, il y a quelques années, de la constitution angloise par l’ambassadeur d’Angleterre à sa cour. Après l’avoir écouté, et, comme l’on va voir, assez bien compris Je conçois, lui dit-il, comment l’ordre de choses que vous me décrivez convient mieux que le gouvernement de Perse à la durée et au bonheur de votre empire ; mais il me semble beaucoup moins favorable aux jouissances du monarque. » C’étoit très-bien poser la question ; excepté que, même pour le monarque, il vaut mieux être guidé par l’opinion dans la direction des affaires publiques, que de courir sans cesse le risque d’être en opposition avec elle. La justice est l’égide de tous et de chacun ; mais en sa qualité de justice cependant, c’est le grand nombre qu’elle doit protéger. Il nous reste à parler de ceux que les malheurs et les crimes de la révolution de France ont effrayés, et qui fuient d’un extrême à l’autre, comme si le pouvoir arbitraire d’un seul étoit l’unique préservatif certain contre la démagogie. C’est ainsi qu’ils ont élevé la tyrannie de Bonaparte ; et c’est ainsi qu’ils rendroient Louis XVIII despote, si sa haute sagesse ne l’en défendoit pas. La tyrannie est une parvenue, et le despotisme un grand seigneur ; mais l’une et l’autre offensent également la raison humaine. Après avoir vu la servilité avec laquelle Bonaparte a été obéi, on a peine à concevoir que ce soit l’esprit républicain que l’on craigne en France. Les lumières et la nature des choses amèneront la liberté en France, mais ce ne sera certainement pas la nation qui se montrera d’elle-même factieuse ni turbulente. Quand depuis tant de siècles toutes les âmes généreuses ont aimé la liberté ; quand les plus grandes actions ont été inspirées par elle ; quand l’antiquité et l’histoire des temps modernes nous offrent tant de prodiges opérés par l’esprit public ; quand nous venons de voir ce que peuvent les nations ; quand tout ce qu’il y a de penseurs parmi les écrivains a proclamé la liberté ; quand on ne peut pas citer un ouvrage politique d’une réputation durable qui ne soit animé par ce sentiment ; quand les beaux-arts, la poésie, les chefs-d’œuvre du théâtre, destinés à émouvoir le cœur humain, exaltent la liberté ; que dire de ces petits hommes à grande fatuité, qui vous déclarent avec un accent fade et maniéré comme tout leur être, qu’il est de bien mauvais goût de s’occuper de politique ; qu’après les horreurs dont on a été témoin, personne ne se soucie plus de la liberté ; que les élections populaires sont une institution tout-à-fait grossière ; que le peuple choisit toujours mal, et que les gens comme il faut ne sont pas faits pour aller, comme en Angleterre, se mêler avec le peuple ? Il est de mauvais goût de s’occuper de politique. Eh ! juste ciel ! à quoi donc penseront-ils, ces jeunes gens élevés sous le régime de Bonaparte, seulement pour aller se battre, sans aucune instruction, sans aucun intérêt pour la littérature et les beaux-arts ? Puisqu’ils ne peuvent avoir ni une idée nouvelle, ni un jugement sain sur de tels sujets, au moins ils seroient des hommes, s’ils s’occupoient de leur pays, s’ils se croyoient citoyens, si leur vie étoit utile de quelque manière. Mais que veulent-ils mettre à la place de la politique, qu’ils se donnent les airs de proscrire ? quelques heures passées dans l’antichambre des ministres, pour obtenir des places qu’ils ne sont pas en état de remplir ; quelques propos dans les salons, au-dessous même de l’esprit des femmes les plus légères auxquelles ils les adressent. Quand ils se faisoient tuer, cela pouvoit aller encore, parce qu’il y a toujours de la grandeur dans le courage ; mais dans un pays qui, Dieu merci, sera en paix, ne savoir être qu’une seconde fois chambellan, et ne pouvoir prêter ni lumières, ni dignités à sa patrie, c’est là ce qui est vraiment de mauvais goût. Le temps est passé où les jeunes François pouvoient donner le ton à tous égards. Ils ont bien encore, il est vrai, la frivolité de jadis, mais ils n’ont plus la grâce qui faisoit pardonner cette frivolité même. Après les horreurs dont on a été témoin, disent-ils, personne ne veut plus entendre parler de liberté. Si des caractères sensibles se laissoient aller à une haine involontaire et nerveuse, car on pourroit la nommer ainsi, puisqu’elle tient à de certains souvenirs, à de certaines associations de terreur qu’on ne peut vaincre, on leur dirait, ainsi qu’un poète de nos jours Qu’il ne faut pas forcer la liberté à se poignarder comme Lucrèce, parce qu’elle a été profanée. On leur rappelleroit que la Saint-Barthélemi n’a pas fait proscrire le catholicisme. On leur diroit enfin que le sort des vérités ne peut dépendre des hommes qui mettent telle ou telle devise sur leur bannière, et que le bon sens a été donné à chaque individu, pour juger des choses en elles-mêmes, et non d’après des circonstances accidentelles. Les coupables, de tout temps, ont tâché de se servir d’un généreux prétexte, pour excuser de mauvaises actions ; il n’existe presque pas de crimes dans le monde que leurs auteurs n’aient attribués à l’honneur, à la religion, ou à la liberté. Il ne s’ensuit pas, je pense, qu’il faille pour cela proscrire tout ce qu’il y a de beau sur la terre. En politique surtout, comme il y a lieu au fanatisme aussi bien qu’à la mauvaise foi, au dévouement aussi bien qu’à l’intérêt personnel, on est sujet à des erreurs funestes, quand on n’a pas une certaine force d’esprit et d’âme. Si le lendemain de la mort de Charles Ier, un Anglois, maudissant avec raison ce forfait, eût demandé au ciel qu’il n’y eût jamais de liberté en Angleterre, certainement on auroit pu s’intéresser à ce mouvement d’un bon cœur, qui, dans son émotion, confondoit tous les prétextes d’un grand crime avec le crime lui-même, et auroit proscrit, s’il l’avoit pu, jusqu’au soleil qui s’étoit levé ce jour-là comme de coutume. Mais, si cette prière irréfléchie avoit été exaucée, l’Angleterre ne serviroit pas d’exemple au monde aujourd’hui, la monarchie universelle de Bonaparte pèseroit sur l’Europe, car l’Europe eût été hors d’état de s’affranchir sans le secours de cette nation libre. De tels argumens et bien d’autres pourroient être adressés à des personnes dont les préjugés mêmes méritent des égards, parce qu’ils naissent des affections du cœur. Mais que dire à ceux qui traitent de jacobins les amis de la liberté, quand eux-mêmes ont servi d’instrumens au pouvoir impérial ? Nous y étions forcés, disent-ils. Ah ! j’en connois qui pourroient aussi parler de cette contrainte, et qui cependant y ont échappé. Mais, puisque vous vous y êtes laissé forcer, trouvez bon que l’on veuille vous donner une constitution libre, où l’empire de la loi soit tel, qu’on n’exige rien de mal de vous car vous êtes en danger, ce me semble, de céder beaucoup aux circonstances. Ils pourroient plutôt, ceux que la nature a faits résistans, ne pas redouter le despotisme ; mais vous qu’il a si bien courbés, souhaitez donc que dans aucun temps, sous aucun prince, sous aucune forme, il ne puisse jamais vous atteindre. Les épicuriens de nos jours voudroient que les lumières améliorassent l’existence physique sans exciter le développement intellectuel ; ils voudroient que le tiers état eût travaillé à rendre la vie sociale plus douce et plus facile, sans vouloir profiter des avantages qu’il a conquis pour tous. On savoit vivre durement autrefois, et les rapports de la société étoient aussi beaucoup plus simples et plus fixes. Mais aujourd’hui que le commerce a tout multiplié, si vous ne donnez pas de motifs d’émulation au talent, c’est le goût de l’argent qui prendra sa place. Vous ne relèverez pas les châteaux forts ; vous ne ressusciterez pas les princesses qui filoient elles-mêmes les vêtemens des guerriers ; vous ne recommencerez pas même le règne de Louis XIV. Le temps actuel n’admet plus un genre de gravité et de respect qui donnoit alors tant d’ascendant à cette cour. Mais vous aurez de la corruption sans esprit, ce qui est le dernier degré où l’espèce humaine puisse tomber. Ce n’est donc pas entre les lumières et l’antique féodalité qu’il faut choisir, mais entre le désir de se distinguer et l’avidité de s’enrichir. Examinez les adversaires de la liberté dans tous les pays, vous trouverez bien parmi eux quelques transfuges du camp des gens d’esprit, mais, en général, vous verrez que les ennemis de la liberté sont ceux des connoissances et des lumières ils sont fiers de ce qui leur manque en ce genre, et l’on doit convenir que ce triomphe négatif est facile à mériter. On a trouvé le secret de présenter les amis da la liberté comme des ennemis de la religion il y a deux prétextes à la singulière injustice qui voudroit interdire au plus noble sentiment de cette terre l’alliance avec le ciel. Le premier, c’est la révolution comme elle s’est faite au nom de la philosophie, on en a conclu qu’il falloit être athée pour aimer la liberté. Certes, ce n’est que parce que les François n’ont pas uni la religion à la liberté, que leur révolution a sitôt dévié de sa direction primitive. Il se pouvoit que de certains dogmes de l’Église catholique ne s’accordassent pas avec les principes de la liberté ; l’obéissance passive au pape étoit aussi peu soutenable que l’obéissance passive au roi. Mais le christianisme a véritablement apporté la liberté sur cette terre, la justice envers les opprimés, le respect pour les malheureux, enfin l’égalité devant Dieu, dont l’égalité devant la loi n’est qu’une image imparfaite. C’est par une confusion volontaire chez quelques-uns, aveugle chez quelques autres, qu’on a voulu faire considérer les priviléges de la noblesse et le pouvoir absolu du trône comme des dogmes de la religion. Les formes de l’organisation sociale ne peuvent toucher à la religion que par leur influence sur le maintien de la justice envers tous, et de la morale de chacun ; le reste appartient à la science de ce monde. Il est temps que vingt-cinq années, dont quinze appartiennent au despotisme militaire, ne se placent plus comme un fantôme entre l’histoire et nous, et ne nous privent plus de toutes les leçons et de tous les exemples qu’elle nous offre. N’y auroit-il plus d’Aristide, de Phocion, d’Épaminondas en Grèce ; de Régulus, de Caton, de Brutus à Rome ; de Tell en Suisse ; d’Egmont, de Nassau en Hollande ; de Sidney, de Russel en Angleterre, parce qu’un pays gouverné long-temps par le pouvoir arbitraire, s’est vu livré pendant une révolution aux hommes que l’arbitraire même avoit pervertis ? Qu’y-a-t-il de si extraordinaire dans un tel événement, qu’il doive changer le cours des astres, c’est-à-dire, faire reculer la vérité, qui s’avançoit avec l’histoire pour éclairer le genre humain ? Et par quel sentiment public serions-nous désormais émus, si nous repoussions l’amour de la liberté ? Les vieux préjugés n’agissent plus sur les hommes que par calcul, ils ne sont soutenus que par ceux qui ont un intérêt personnel à les défendre. Qui veut en France le pouvoir absolu par amour pur, c’est-à-dire, pour lui-même ? Informez-vous de la situation personnelle de chacun de ses défenseurs, et vous connaîtrez bien vite les motifs de leur doctrine. Sur quoi donc se fonderoit la fraternité des associations humaines, si quelque enthousiasme ne se développoit pas dans les cœurs ? Qui seroit fier d’être François, si l’on avoit vu la liberté détruite par la tyrannie, la tyrannie brisée par les étrangers, et que les lauriers de la guerre ne fussent pas au moins honorés par la conquête de la liberté ? Il ne s’agiroit plus que de voir lutter l’un contre l’autre l’égoïsme des privilégiés par la naissance et l’égoïsme des privilégiés par les événements. Mais la France, où seroit-elle ? Qui pourroit se vanter de l’avoir servie, puisque rien ne resteroit dans les cœurs, ni des temps passés, ne de la réforme nouvelle ? La liberté ! répétons son nom avec d’autant plus de force, que les hommes qui devroient au moins le prononcer comme excuse, l’éloignent par flatterie ; répétons-le sans crainte de blesser aucune puissance respectable car tout ce que nous aimons, tout ce que nous honorons y est compris. Rien que la liberté ne peut remuer l’âme dans les rapports de l’ordre social. Les réunions d’hommes ne seroient que des associations de commerce ou d’agriculture, si la vie du patriotisme n’excitoit pas les individus à se sacrifier à leurs semblables. La chevalerie étoit une confrérie guerrière qui satisfaisoit au besoin de dévouement qu’éprouvent tous les cœurs généreux. Les nobles étoient des compagnons d’armes qu’un honneur et un devoir réunissoient ; mais depuis que les progrès de l’esprit humain ont créé les nations, c’est-à-dire, depuis que tous les hommes participent de quelque manière aux mêmes avantages, que feroit-on de l’espèce humaine sans le sentiment de la liberté ? Pourquoi le patriotisme françois commenceroit-il à telle frontière et s’arrêteroit-il à telle autre, s’il n’y avoit pas dans cette enceinte des espérances, des jouissances, une émulation, une sécurité, qui font aimer son pays natal par l’âme autant que par l’habitude ? Pourquoi le nom de France causeroit-il une invincible émotion, s’il n’y avoit d’autres liens entre les habitans de cette belle contrée que les priviléges des uns et l’asservissement des autres ? Partout où vous rencontrez du respect pour la nature humaine, de l’affection pour ses semblables, et cette énergie d’indépendance qui sait résister à tout sur la terre, et ne se prosterner que devant Dieu, là vous voyez l’homme image de son Créateur, là vous sentez au fond de l’âme un attendrissement si intime qu’il ne peut vous tromper sur la vérité. Et vous, nobles françois, pour qui l’honneur étoit la liberté ; vous qui, par une longue transmission d’exploits et de grandeur, deviez vous considérer comme l’élite de l’espèce humaine, souffrez que la nation s’élève jusqu’à vous ; elle a aussi maintenant les droits de conquête, et tout François aujourd’hui peut se dire gentilhomme, si tout gentilhomme ne veut pas se dire citoyen. C’est une chose remarquable en effet qu’à une certaine profondeur de pensée parmi tous les hommes, il n’y a pas un ennemi de la liberté. De la même manière que le célèbre Humboldt a tracé sur les montagnes du nouveau monde les différens degrés d’élévation qui permettent le développement de telle ou telle plante, on pourroit dire d’avance quelle étendue, quelle hauteur d’esprit fait concevoir les grands intérêts de l’humanité dans leur ensemble et dans leur vérité. L’évidence de ces opinions est telle, que jamais ceux qui les ont admises ne pourront y renoncer, et, d’un bout du monde à l’autre, les amis de la liberté communiquent par les lumières, comme les hommes religieux par les sentimens ; ou plutôt les lumières et les sentimens se réunissent dans l’amour de la liberté comme dans celui de l’Être suprême. S’agit-il de l’abolition de la traite des nègres, de la liberté de la presse, de la tolérance religieuse, Jefferson pense comme la Fayette, la Fayette comme Wilberforce ; et ceux qui ne sont plus comptent aussi dans la sainte ligue. Est-ce donc par calcul, est-ce donc par de mauvais motifs que des hommes si supérieurs, dans des situations et des pays si divers, sont tellement en harmonie par leurs opinions politiques ? Sans doute il faut des lumières pour s’élever au-dessus des préjugés ; mais c’est dans l’âme aussi que les principes de la liberté sont fondés ; ils font battre le cœur comme l’amour et l’amitié ; ils viennent de la nature, ils ennoblissent le caractère. Tout un ordre de vertus, aussi bien que d’idées, semble former cette chaîne d’or décrite par Homère, qui, en rattachant l’homme au ciel, l’affranchit de tous les fers de la tyrannie. FIN DU TOME TROISIÈME ET DERNIER. LivreConsidérations sur les principaux événements de la Révolution française Germaine de Stael-Holstein Edité par Delaunay - paru en 1818 Sujet Fiche détaillée Sujet France -- 1789-1799 (Révolution) Vérification des exemplaires disponibles Se procurer le document Autre format Suggestions Du même auteur Livre Essai sur les fictions
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLa période appelée Révolution française, qui se situe entre 1789 et 1799, constitue une rupture considérable, abolissant la monarchie, inventant de nouveaux rapports sociaux et créant une langue politique inédite. Ce bouleversement ne représente pas seulement la pointe des mouvements révolutionnaires qui se produisent en Europe et en Amérique du Nord à la même époque, attirant à lui des réformateurs de ces contrées ; il en radicalise aussi les termes et jette les bases d'une nouvelle culture politique. La violence dont il est porteur et qui s'exprime de façon particulièrement forte accentue la novation. La Révolution française incarne ainsi à elle seule une époque de l'histoire de l'Europe et du monde, rompant la chaîne des temps, comme les contemporains n'ont pas manqué de l'observer, qu'ils s'appellent Saint-Just, Goethe ou Joseph de ses causes, ses modalités et ses conséquences ont été régulièrement l'objet d'analyses passionnées. La brutalité des affrontements et l'ampleur des guerres civiles et extérieures, les retournements de situations accompagnés souvent de l'élimination des acteurs politiques déchus, les remaniements institutionnels et linguistiques ont tellement marqué les consciences et les mémoires qu'il est aisé de comprendre l'âpreté des débats que suscite l'évocation de ces événements. Leurs échos et leurs résonances ont en outre été à la base d'engagements collectifs ou individuels, aussi bien dans la France agitée par la série des révolutions du xixe siècle jusqu'à l'établissement définitif de la République qu'en Europe puisque les révolutionnaires français servent de modèles aux révolutionnaires italiens, allemands, russes ou en Amérique latine, marquée par plus d'un siècle de de la Révolution française peut d'autant moins se faire seulement pour elle-même que, par un revirement de l'histoire mondiale, la lutte contre les États totalitaires et l'effondrement des systèmes politiques se réclamant du communisme ont entraîné une relecture déchirante de celle-ci ; elle a même été accusée d'avoir contenu les germes de la culture totalitaire qui a ravagé le xxe siècle. La Révolution française possède ainsi une densité de significations et d'implications dont tout récit doit tenir du cadre chronologique précis de la Révolution française illustre les difficultés propres à la compréhension de la période, aussi bien pour en marquer le début que la fin. La Révolution, en effet, n'a pas commencé à la suite d'actions violentes délibérées, comme la révolution bolchevique d'octobre 1917. Le règne de Louis XVI ne prend fin officiellement que le 10 août 1792, lorsque le roi, qui avait accepté la Constitution établissant une monarchie constitutionnelle le 13 septembre 1791 et prêté serment le 14, est déposé par l'Assemblée législative. Reste que les contemporains ont eu conscience d'entrer en révolution dès 1789 peut-être lorsque les États généraux, réunis à la demande du roi en mai, se sont constitués en organe autonome sous le nom d'Assemblée nationale le 17 juin 1789, davantage lorsque la violence de la prise de la Bastille du 14 juillet est acceptée par le roi, assurément lorsqu'en octobre 1789, sous la pression de manifestants, lui-même, sa famille et l'Assemblée s'installent à Paris, reconnaissant de fait que le peuple parisien représente une force politique. À cette date, les Français et les observateurs étrangers, qu'ils y soient favorables ou opposés, savent qu'ils vivent en révolution. Les changements institutionnels ont suivi les mutations de la vie politique et des quel moment peut-on situer la fin de la Révolution ? La question a été politique avant d'être historiographique. Dès 1791, certains assurent que la révolution est terminée », estimant – et espérant – qu'il n'y a plus de réformes à réclamer et que, les principaux opposants étant exclus de la nation, la communauté française peut être soudée autour des nouveaux principes. Cependant les radicaux, promoteurs d'une révolution sociale et d'un autre contrat social, repoussent l'arrêt du proces [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 44 pagesAfficher les 3 médias de l'articleÉcrit par professeur à l'université de Paris-I-Panthéon-SorbonneMarc THIVOLET écrivainClassificationArtsArts graphiquesCaricatureHistoireScience historiqueHistoriographieHistoireHistoire chronologieHistoire, de 1789 à la fin du xixe française 1789-1799HistoireHistoire par régions et paysHistoire de l'Europe occidentaleFrance, histoireAutres références RÉVOLUTION FRANÇAISE » est également traité dans RÉVOLUTION FRANÇAISE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE • 221 mots • 1 médiaLa décision des États généraux, convoqués par Louis XVI pour résoudre la crise financière du royaume, de se constituer en Assemblée nationale est une révolution politique. 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Editionsof Considérations sur les principaux événements de la Révolution française (14 resources in data.bnf.fr) Livres (14) Considérations sur les principaux événements de la Révolution française (2017) , Germaine de Staël-Holstein (1766-1817), Paris: Honoré Champion éditeur, 2017 Considerations on the principal events of the

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Un événement de raison sensible, Hachette, 2012 un manuel rédigé sous la forme d’essai thématique et engagéSélection d’histoires de la Révolution françaiseEric Hazan, Une histoire de la Révolution française, La Fabrique, 2012 un récit très clair, engagé et haletantFrançois Furet, Denis Richet, La Révolution française 1re édition 1965-66, Fayard, 2010 une histoire politique très détailléeAnnie Jourdan, Nouvelle histoire de la Révolution, Paris, Flammarion, 2015 une histoire avec une perspective plus européenneJean-Clément Martin, Nouvelle histoire de la Révolution française, Perrin, 2012 une épaisse somme qui renouvelle le récit de la RévolutionJules Michelet, Histoire de la Révolution française 1re édition 1847-1853, 2 tomes, Gallimard, 2019 le classique des classiques, une histoire romantique, républicaine et pleine de souffleLivres de vulgarisation sur la RévolutionAntoine de Baecque, La France de la Révolution. Dictionnaire de curiosités, Tallandier, 2011Michel Biard, Parlez-vous sans-culotte ? Dictionnaire du Père Duchesne 1790‑1794, Tallandier, 2009Chronique de la Révolution française, Larousse, 1988 la Révolution au jour le jour, une foule d’anecdotes pas anecdotiquesG. Lenôtre, Sous la Révolution, Gallimard, 2018 la Révolution vue par un historien royalisteMichel Vovelle dir., L'État de la France pendant la Révolution 1789-1799, La Découverte, 1988 tout sur la Révolution en 600 pagesLivres d’histoire sur Paris pendant la Révolution françaiseParis en RévolutionAntoine Boulant, Le Tribunal révolutionnaire. Punir les ennemis du peuple, Perrin, 2018 la dernière synthèse sur le Tribunal révolutionnaire de ParisJacques de Cock, Les Cordeliers dans la Révolution française, Fantasques, 2 vol., 2001 pour en savoir plus sur un club parisien connu pour sa radicalitéPascal Dupuy dir., La fête de la Fédération, Éditions Presses des universités de Rouen et du Havre, 2012 les dernières connaissancesDavid Garrioch, La fabrique du Paris révolutionnaire, Paris, La Découverte, 2013 comment les Parisiens sont-ils devenus révolutionnaires ?François Gendron, La Jeunesse dorée. Épisodes de la Révolution française, Les Presses de l'Université du Québec, 1979 quand la jeune bourgeoisie parisienne veut en finir avec la RévolutionMaurice Genty, Paris, 1789-1795. L’apprentissage de la citoyenneté, Messidor, 1988 l’apprentissage de la politique vu depuis les quartiers parisiensAntoine Lilti, Le monde des salons Sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle, Fayard, 2005 une plongée dans la mondanité parisienne des LumièresRaymonde Monnier dir., À Paris sous la Révolution, Éditions de la Sorbonne, 2008 un recueil d’études sur le Paris révolutionnaireMona Ozouf, La fête révolutionnaire, 1789-1799, Paris, Fayard, 1976 de très belles pages sur les fêtes révolutionnaires parisiennesTimothy Tackett, Par la volonté du peuple. Comment les députés de 1789 sont devenus révolutionnaires, Paris, Albin Michel, 1997 comment des hommes d’Ancien Régime se transforment en révolutionnaires, entre Versailles et ParisMichel Vovelle dir., Paris et la Révolution, Paris, Publications de la Sorbonne, 1989 un recueil sur Paris et la Révolution publié au moment du BicentenaireParis et ses quartiersHaim Burstin, Une Révolution à l’œuvre. Le faubourg Saint-Marcel 1789-1794, Seyssel, Champ Vallon, 2005 la somme sur un faubourg populaire oublié et pourtant essentiel pendant la RévolutionYouri Carbonnier, Maisons parisiennes des Lumières, Paris, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2006 les maisons parisiennes et les nouvelles manières de vivre au XVIIIe siècleGeorges Garrigues, Les districts parisiens pendant la Révolution française, Éditions SPES, 1931 la Révolution à l’échelle des quartiersRaymonde Monnier, Le faubourg Saint-Antoine 1789-1815, Société des Études Robespierristes, 1981 le livre de référence sur le faubourg Saint-Antoine et ses sans-culottesLe peuple de ParisHaim Burstin, L’invention du sans-culotte, Odile Jacob, 2005 comment le sans-culotte fut fabriqué comme portrait-type du bon révolutionnaireArlette Farge, Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard-Julliard, 1979 les Parisiens au quotidienDominique Godineau, Citoyennes tricoteuses. Les femmes du peuple à Paris pendant la Révolution française 1re éd. 1988, Perrin, 2004 le premier livre sur les Parisiennes pendant la RévolutionClaude Guillon, Notre patience est à bout, 1792-1793, les écrits des Enragées, Éditions Imho, Paris, 2016 les sans-culottes radicaux prennent la paroleSteven L. Kaplan, La fin des corporations, Paris, Fayard, 2001 les communautés de métiers à Paris et leur disparitionClyde Plumauzille, Prostitution et Révolution. Les femmes publiques dans la cité républicaine 1789-1804, Champ Vallon, 2016 les prostituées de Paris, actrices oubliées d’une ville en révolutionDaniel Roche, Le peuple de Paris, Paris, Fayard, 1998 le livre de référence sur les classes populaires parisiennes des LumièresAlbert Soboul, Les sans-culottes parisiens en l'an II. Mouvement populaire et gouvernement révolutionnaire, 2 juin 1793 - 9 thermidor an II, R. Clavreuil, 1958 le premier livre sur l’histoire collective des sans-culottes parisiensEvénements parisiens de la RévolutionHeloïse Bocher, Démolir la Bastille. L'édification d'un lieu de mémoire, Vendémiaire, 2012 un événement aussi important que la prise de la Bastille sa démolitionFrançoise Brunel, 1794 Thermidor et la chute de Robespierre, Complexe, 1989 les logiques politiques de la fin de RobespierreMonique Cottret, La Bastille à prendre, 1986 comment se forge, bien avant 1789 le fantasme collectif de la prise de la BastilleJacques Godechot, Le 14 juillet 1789, La prise de la Bastille, Gallimard, 1965 presque heure par heure, le récit du 14 juilletHans-Jùrgen Lûsebrink, Rolf Reichardt, L’imagerie révolutionnaire de la Bastille, Paris musées, 2009 histoire d’un imaginaire de la liberté la prise de la BastilleGuillaume Mazeau, Le Bain de l’histoire, Charlotte Corday et l’assassinat de Marat, Champ Vallon, 2009 l’assassinat de Marat et son impact à ParisMarcel Reinhard, 10 août 1792. La chute de la Royauté, Gallimard, 1969 la Prise des Tuileries et la fin de la monarchieLivres de témoignages, mémoiresBiographies, figures de la Révolution à Paris Antoine de Baecque dir., Marie-Antoinette. Métamorphoses d’une image, Éditions du Patrimoine, 2019 plusieurs essais sur l’image de Marie-Antoinette dans l’histoireHélène Becquet, Louis XVII, Perrin, 2017 une biographie qui revient sur la vie et les légendes ayant entouré la pseudo-survie de Louis XVIIHélène Becquet, Marie-Thérèse de France. L'orpheline du Temple, Paris, Perrin, 2012 biographie d'une survivante Madame Royale », la fille de Louis XVI et de Marie-AntoinetteYvon Bizardel, Les Américains à Paris pendant la Révolution, Calmann-Lévy, 1972 pourquoi Paris est aussitôt regardée comme la capitale des révolutionsNicole Bossut, Chaumette, porte-parole des sans-culottes, CTHS, 1998 l’itinéraire d’une figure majeure de la Commune de Paris en RévolutionHaim Burstin, Révolutionnaires, Vendémiaire, 2013 un livre en forme de portrait collectif de figures de la RévolutionPierre Casselle, Jérôme Pétion ou la révolution pacifique, Vendémiaire, 2016 la biographie d’un maire de Paris qui a marqué la RévolutionOlivier Coquard, Marat, Fayard, 1993 la meilleure biographie politique de l’Ami du peupleAnnie Duprat, Marie-Antoinette, 1755-1793 . Images et visages d'une reine, Autrement, 2013 tout comprendre sur Marie-Antoinette et son imagePatrice Gueniffey, Bonaparte 1769-1802, Gallimard, 2013 une excellente biographie de Bonaparte avant NapoléonClaude Guillon, Deux enragés de la Révolution Leclerc de Lyon et Pauline Léon, La Digitale, 1993 le portrait de deux figures de la sans-culotterie parisienneHervé Leuwers, Camille et Lucile Desmoulins un rêve de République, Fayard, 2018 une biographie croisée d’un fameux couple de la RévolutionWalter Markov, Jacques Roux, le curé rouge, Libertalia, 2017 une biographie engagée d’une figure de la Révolution populaire parisienneJean-Clément Martin, Robespierre la fabrication d’un monstre, Perrin, 2016 retour sur la légende noire de RobespierreCécile Obligi, Robespierre. La probité révoltante, Belin, 2012 la complexité de Robespierre expliquée avec une grande clartéJean-Christian Petitfils, Louis XVI, Perrin, 2005 la meilleure biographie à ce jour d’un roi qui fut réformateur avant d’être dépassé par la RévolutionÉlisabeth Roudinesco, Théroigne de Méricourt, une femme mélancolique sous la Révolution, Seuil, 1989 une biographie-psychanalyse d’une des plus grandes figures féminines de la Révolution parisienneSources, recueil de sources accessibles en ligne sur Paris et la Révolution française Maurice Tourneux, Bibliographie de l’histoire de Paris pendant la Révolution française, 1890-1913, 5 Chassin, Les élections et les cahiers de Paris en 1789, 4 vol., 1888-1889Sigismond Lacroix, Actes de la Commune de Paris pendant la Révolution, 1894-1914, 16 Tourneux, Procès-verbaux de la Commune de Paris, 10 août 1792-1er juin 1793, 1894Alphonse Aulard, La Société des Jacobins. Recueil de documents pour l’histoire des Jacobins de Paris, 1889-1897, 6 Aulard, Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Directoire. Recueil de documents pour l’histoire de l’esprit public à Paris, 1898-1902, 5 Robiquet, Le personnel municipal de Paris pendant la Révolution. Période constitutionnelle, 1890Témoignages, mémoires Jean-Sylvain Bailly, Mémoires 1re éd. 1821-1822, Paléo, 2013, version plus ancienne les mémoires du premier maire de ParisBertrand Barère de Vieuzac, Mémoires de B. Barère, 1842-1844, Labitte, 4 vol. les mémoires d’une des plus grandes figures de la Révolution pendant la TerreurFrançois-Dominique de Reynaud de Montlosier, Mémoires de M. le Comte de Montlosier, sur la Révolution française, le Consulat, l’Empire, la Restauration et les principaux événemens qui l’ont suivie, 1755-1830, 2 vol., 1re éd. 1830 les souvenirs d’un des premières têtes pensantes de la Contre-RévolutionGilbert du Motier de La Fayette, Mémoires, correspondance et manuscrits du général La Fayette 1re éd. 1837-1838, 3 t., Hachette/BNF les mémoires de La Fayette, figure des révolutions américaine et françaisePierre-Victor Malouët, Mémoires de Malouet, 1re édition 1868 souvenirs d’une figure majeure de la RévolutionJournée de Jean-Baptiste Humbert, horloger, qui, le premier, a monté sur les tours de la Bastille, 1789 le témoignage d’un des nombreux Parisiens qui ont pris la BastilleAbel Beffroy de Reigny, Précis exact de la prise de la Bastille, rédigé sous les yeux des principaux acteurs qui ont joué un rôle dans cette expédition, & lu le même jour à l'hôtel-de-ville, 1789 le récit embarqué » par un journaliste qui a été lui-même embastilléFrançois-Claude de Bouillé, Mémoires du marquis de Bouillé, 1859 le récit du général Bouillé, une des grandes figures de l’Ancien RégimePierre-Victor de Besenval de Brünstatt, Mémoires du baron de Bésenval sur la cour de France, Mercure de France, 2011 les mémoires du commandant militaire de Paris et de ses environs au début de la RévolutionJean Dusaulx, Mémoires de Linguet sur la Bastille et mémoires de Dusaulx sur le 14 juillet, 1821 le récit du 14 juillet par un électeur de ParisFournier-L’Héritier, dit Fournier L’Américain, Mémoires secrets et autres textes, L’Harmattan, 2010, édition plus ancienne le récit des premières journées de la Révolution par un de ses acteurs, venu de Saint-DomingueRose Bertin, Mémoires sur Marie-Antoinette, Rivages, 2014, version plus ancienne les mémoires de la marchande de modes parisienne et fournisseuse officielle de la reineLouise-Élisabeth de Croÿ de Tourzel, Mémoires de Madame la duchesse de Tourzel, gouvernante des Enfants de France de 1789 à 1795, Mercure de France, 2005, version plus ancienne la Révolution vue par la gouvernante des Enfants de FranceHenriette Campan, Mémoires de Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette, Mercure de France, 2017, version plus ancienne la Révolution vue depuis le cœur de la famille royaleMémoires de députés Girondins Mémoires inédits de Pétion et mémoires de Buzot & de Barbaroux, 1866. Consultable sur Gallica la Révolution vue par trois députés républicains modérésJacques-Pierre Brissot de Warville, Brissot mémoires 1754-1793 suivi de correspondance et papiers, BNF/Hachette, 2013, version plus ancienne les mémoires du chef de file des Girondins, républicains modérésAntoine-Claire Thibaudeau, Mémoires 1re éd., SPM, 2014, version plus ancienne les souvenirs d’un député montagnard, républicain radicalCharles de Lacretelle, Dix années d’épreuves pendant la Révolution 1e éd. 1842, Tallandier, 2011 la Révolution racontée par un journaliste et historien conservateurLevasseur de la Sarthe, Mémoires 1re éd. 1829, Messidor, 1989, version plus ancienne les souvenirs d’un républicain radical de la MontagneLouis-Sébastien Mercier, Le Tableau de Paris 1re édition 1781-1788, La Découverte, 2006, version plus ancienne une description précise et empathique du Paris populaire de la fin du XVIIIe siècleNicolas-Edme Rétif de La Bretonne, Les Nuits de Paris 1e éd. 1788, Gallimard, 1986, version plus ancienne pour découvrir Paris la nuit, survolée par un hibou-spectateur, juste avant la RévolutionAdrien Duquesnoy, Un révolutionnaire malgré lui Journal mai-octobre 1789, Mercure de France, 2016, version plus ancienne la Révolution vue au jour le jour par un modeste députéJean Rossignol, Vie de Jean Rossignol, vainqueur de la Bastille, Mercure de France, 2011 le 14 juillet 1789 raconté par un insurgé, devenu général sous la RépubliqueManon Roland, Appel à l’impartiale postérité, Dagarno, 1998 les mémoires de Madame Roland, la femme révolutionnaire la plus influente de son époqueSophie-Victoire-Alexandrine de Girardin, comtesse de Vassy également Sophie de Bohm, Prisonnière sous la Terreur mémoires d'une captive en 1793, Cosmopole, 2006 la Révolution vue par une jeune noble libérale, arrêtée pendant la TerreurMadame de Genlis, Mémoires inédits de la comtesse de Genlis sur le XVIIIe siècle et la Révolution française, Ladvocat, 1825François-Armand comte Cholet et Honoré-Jean Riouffe, Histoires de Terreur. Les Mémoires de François Armand Cholet et Honoré Riouffe, Honoré Champion, 2014. Autre version consultable sur Gallica deux témoignages sur la vie à Paris pendant la TerreurJoseph Fouché, Mémoires de Joseph Fouché, duc d’Otrante, Le Rouge, 1824, version plus ancienne les mémoires d’un révolutionnaire devenu homme de l’ordre sous l’EmpireJacques Necker, De la Révolution française 1re éd. 1797, Hachette, BNF, 2014, version plus ancienne une vision désabusée de la Révolution par le ministre le plus populaire de la fin du XVIIIe siècleGermaine de Staël, Considérations sur les principaux événements de la Révolution française 1re édition 1812, Honoré Champion, 2017, version plus ancienne la Révolution racontée par une fameuse femme de lettres, qui est aussi la fille de Jacques NeckerŒuvres de fictionBDJosé-Louis Bocquet, Catel, Olympe de Gouges, Casterman, 2012 la biographie en images d’Olympe de Gouges Bollée, Olivier Martin, J’ai tué Marat, Glénat, 2016 retour sur l’assassinat de Marat par Corday, le 13 juillet 1793Florent Grouazel, Youn Locard, Révolution, tome 1 Liberté, Actes Sud, 2019 une plongée magistrale dans les débuts de la Révolution populaireHervé Leuwers, Mathieu Gabella et Roberto Meli, Robespierre, Glénat, 2017CinémaJean Renoir, La Marseillaise, 1938 des volontaires Marseillais viennent à Paris pour rejoindre l’armée du Rhin. Derrière le film historique, une évocation du Front Populaire et de la France de 1938Jean Delannoy, Marie-Antoinette, Reine de France, 1955 une évocation Technicolor très bienveillante à l’égard de la reinePeter Brook, Marat/Sade, 1966 à travers le dialogue conflictuel entre deux figures radicales de la Révolution, une réflexion sur l’action politique, sur la violence, sur la folie et sur la manière de représenter le mondeJean-Paul Rappeneau, Les Mariés de l’an II, 1971 à partir d’un fait historique, la légalisation du divorce en 1792, un vaudeville picaresque sur fond de guerre civile entre l’Ouest de la France, Paris, l’Amérique et CoblenceEttore Scola, La Nuit de Varennes, 1982 la fuite de la famille royale en juin 1791 et surtout une réflexion sur la fuite du temps en révolutionAndrzej Wajda, Danton, 1982 un portrait empathique de Danton, incroyablement incarné par DepardieuPhilippe de Broca, Chouans !, 1988 un film d’aventures dans la France de l’Ouest en 1793, alors que la guerre civile fait rageLa Révolution française de Robert Enrico partie 1 et Richard T. Heffron partie 2, 1989 réalisé pour le Bicentenaire de la Révolution, le film le plus pédagogique, reposant sur une reconstitution presque sans failleÉric Rohmer, L’Anglaise et le Duc, 2001 la révolution parisienne vue – ou plutôt imaginée – depuis l’appartement d’une aristocrate anglaise, proche du duc d’Orléans. Une adaptation libre des mémoires de Grace Elliott, emprisonnée pendant la TerreurSophia Coppola, Marie-Antoinette, 2006 à travers un portrait très actualisé de la reine, le film dépoussière les représentations habituelles de Marie-Antoinette, une reine prise au piège de son image publiqueBenoît Jacquot, Les Adieux à la Reine, 2012 au travers des liens ambigus entre la reine et sa jeune lectrice, une subtile évocation de l’effondrement de l’Ancien Régime, vu depuis l’intérieur du château de Versailles en juillet 1789Pierre Schoeller, Un peuple et son roi, 2018 la révolution parisienne vue par un groupe d’amis et de voisins du faubourg Saint-Antoine. Un film qui recharge la révolution populaire parisienne de son souffle politiqueJeux vidéoAssassin’s Creed Unity, 2014 une reconstitution époustouflante des rues de Paris pendant la Révolution françaiseWe. The Revolution, 2019 devenez juge du Tribunal révolutionnaire. Une vision très noire de la RévolutionLittératureChristophe Bigot, Autoportrait à la guillotine, Stock, 2018 passionné par la Révolution, Christophe Bigot décrit la manière dont l’événement nous hante encore aujourd’huiCharles Dickens, Un conte de deux villes 1re éd. 1859, Gallimard, 1989 un portrait croisé de Paris et Londres en 1793Anatole France, Les Dieux ont soif, Calmann-Lévy, 1912 une sombre plongée dans les années de la Terreur à Paris. Une vision très noire de la RévolutionVictor Hugo, Quatre-Vingt-Treize 1re éd. 1874, Le Livre de Poche, 2001 l’épopée de plusieurs personnages dans l’Ouest de la France pendant la TerreurLeslie Kaplan, Mathias et la Révolution, 2015 les déambulations de Mathias dans les rues actuelles de Paris, hantées par la Révolution françaisePierre Michon, Les Onze, Verdier, 2009 une plongée dans l’imaginaire suscité par le Comité de salut publicÉric Vuillard, 14 juillet, Actes Sud, 2016 entre histoire et fiction, la prise de la Bastille racontée par le petit peuple de Paris. Un souffle émancipateurStefan Zweig, Marie-Antoinette 1re éd. 1932, Grasset, 2002 sous forme de fiction, la meilleure biographie de Marie-Antoinette à ce jour ?ThéâtreGeorg Büchner, La mort de Danton 1835, Éditions théâtrales, 2012 dans les derniers jours de Danton, les révolutionnaires aux prises avec une révolution qui s’est emballéeAriane Mnouchkine, 1789. La révolution doit s’arrêter à la perfection du bonheur, 1970 la révolution comme émancipation collective, du grand théâtre politiqueAriane Mnouchkine, 1793. La cité révolutionnaire est de ce monde, 1972 comment faire advenir la cité révolutionnaire ?Heiner Müller, La Mission, 1979 trois députés, partis à la Jamaïque pour inciter les esclaves à se soulever contre les Britanniques, voient leur mission s’annuler à Paris, Bonaparte a pris le pouvoir. Une méditation mélancolique sur les revirements et les regrets des révolutionsSylvain Creuzevault, Notre terreur, 2009 les membres du Comité de salut public aux prises avec leurs propres contradictions. Une grande pièce sur le vertige de l’action révolutionnaireJoël Pommerat, Ça ira 1 Fin de Louis, 2015 comment agir, dans le tourbillon des premiers mois de la Révolution ? Depuis les sièges de l’Assemblée nationale et des assemblées de district, une réflexion sur la complexité d’un moment de fondation politique

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Révolution française de 1830 » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie juniorLa colonne de Juillet, place de la Bastille à Paris, commémore les Trois Glorieuses. La Révolution française de 1830, dite aussi révolution de Juillet ou encore Trois Glorieuses, est une révolution qui s'est déroulée à Paris du 27 au 29 juillet 1830. Une partie des Parisiens se sont soulevés contre la politique très réactionnaire du gouvernement du roi Charles X. Comme elle a duré trois jours, on l'appelle aussi les Trois Glorieuses. Contrairement aux espoirs d'une partie des révoltés qui auraient souhaité le rétablissement de la république, la révolution de Juillet a mis fin à la Seconde Restauration, en chassant le roi Charles X, et en établissant la monarchie de Juillet, avec le roi Louis-Philippe Ier cousin du roi déchu. La colonne de Juillet, place de la Bastille, à Paris, commémore les Trois Glorieuses. Sommaire 1 Qui sont les acteurs de la révolution de 1830 ? Quelles sont leurs actions ? Désaccord de l'opinion politique Les provocations du roi 2 Les Trois Glorieuses 27 juillet 1830 28 juillet 1830 29 juillet 1830 Quelques jours après 3 Pourquoi la Révolution française de 1830 s'est appelée "Trois Glorieuses" 4 Dans Les Misérables de Victor Hugo 5 Voir aussi Qui sont les acteurs de la révolution de 1830 ? Quelles sont leurs actions ?[modifier modifier le wikicode] Le roi Charles X en costume de sacre en 1824 Des journaux d’opposition vont donner l’appel à l’opposition et des combats ont lieu sur une révolution anticléricale et antimonarchiste Il y a eu une révolution parisienne en juillet 1830 car les parisiens se soulèvent contre la fin de la liberté de la presse. Le peuple, mécontent de la politique réactionnaire de Charles X , une insurrection éclate à Paris. Désaccord de l'opinion politique[modifier modifier le wikicode] En août 1829, l'opposition politique devient importante entre le gouvernement royal composé selon les souhaits du roi Charles X et dirigé par le très réactionnaire prince de Polignac et les royalistes libéraux. Ces derniers ont été écartés du pouvoir après la chute du ministère Martignac, qui avait tenté de libéraliser le régime. A la chambre des députés élus au suffrage censitaire , il y a 250 royalistes opposants pour 170 députés royalistes soutenant le gouvernement. La composition du ministère Polignac est une provocation pour les hommes politiques modérés. Polignac, homme incompétent mais avec l'avantage d'être le fils de la grande amie de l'ancienne reine Marie-Antoinette et du roi lorsqu'il était jeune homme ; Polignac incarne la France de l'Ancien régime dans ses aspects les plus critiquables le favoritisme et l'argent jetés par les fenêtres pour le plaisir de quelques privilégiés. À ses côtés, comme ministre de la guerre, le maréchal Bourmont qui en juin 1815 a trahi Napoléon Ier dans les ultimes combats précédents la défaite de Waterloo. Également comme ministre de l'Intérieur La Bourdonnais un ancien combattant de l'armée des Émigrés réunie à Coblence en 1792 puis de la guerre de Vendée en 1793. Prévoyant une aggravation de la politique réactionnaire menée depuis l'arrivée sur le trône de Charles X en 1824 les modérés tentent de priver de financement une possible action du gouvernement. Ils créent des ligues de résistance légale pour ne plus payer l'impôt. Parmi les royalistes modérés, certains comme le banquier Jacques Laffitte, le journaliste Adolphe Thiers ou l'éternel diplomate Talleyrand, pensent que pour sauver la royauté et le système électoral censitaire il faut changer de famille régnante. Ils lancent une campagne d'opinion dans la presse pour proposer comme souverain remplaçant Louis-Philippe duc d'Orléans, cousin du roi Charles X. Le duc d'Orléans a l'avantage de ne jamais avoir combattu les armées françaises depuis 1792 et il fait savoir qu'il est prêt à appliquer loyalement la Charte constitutionnelle de 1814, donc à tenir compte de l'avis des représentants des Français les plus aisés. Par ailleurs, voyant la division du camp royaliste, les journaux républicains lus par des étudiants, des ouvriers qualifiés des anciens de sociétés secrètes parlent sans se cacher d'une révolution souhaitable qui rétablirait le suffrage universel masculin. Cependant la plus grande partie de la population française, vivant dans les campagnes et étant pour une grande partie illettrée et écartée des compétitions électorales, reste indifférente à cette agitation parisienne. Les provocations du roi[modifier modifier le wikicode] En Septembre 1829, le gouvernement Polignac ouvre la session annuelle de la Chambre des députés. On y lit le discours du trône où le gouvernement expose ses intentions. Le roi menace de se passer de l'accord des députés si ceux-ci gênent l'action de son gouvernement. C'est la menace d'un coup d'État. Deux cent vingt et un députés signent une Adresse au roi ils y rappellent les droits constitutionnels des députés et le fait que le gouvernement ne peut diriger le pays qu'avec l'accord des députés, accord que ceux-ci ne lui donnent pas. Le lendemain le roi suspend les séances de la chambre des députés puis le 16 mai il dissout l'assemblée et décide de nouvelles élections législatives. Les élections se déroulent en juin et juillet 1830. Malgré le succès militaire de la prise d'Alger par l'armée française, les élections sont un triomphe pour l'opposition les Orléanistes et les républicains qui se sont unis qui se renforce elle passe de 221 à 274 députés. Charles X refuse de se soumettre à la volonté exprimée dans les urnes par les citoyens environ 100 000 électeurs pour toute la France. Le 25 juillet il décide de publier quatre ordonnances qui modifient les lois existantes sans l'accord des députés dont c'est pourtant le rôle constitutionnel. La chambre qui vient d'être élue et qui ne s'est pas encore réunie est dissoute. De nouvelles élections sont prévues en septembre pour élire une nouvelle chambre. Afin que celle-ci soit plus favorable aux idées du gouvernement, celui-ci modifie les conditions électorales en retirant le droit de vote aux commerçants et aux industriels payant la patente, ainsi le droit de vote est désormais réservé aux plus riches propriétaires terriens qui sont surtout des partisans du roi. Il diminue la liberté de la presse en rétablissant la déclaration préalable tout journal pour paraître doit obtenir l'autorisation gouvernementale. Normalement les modifications de la loi électorale et celles concernant la presse relèvent de lois votées par les "représentants du peuple", en ne respectant pas cette obligation Charles X fait un "coup d'État". Les quatre ordonnances paraissent dans le Moniteur, le journal officiel de l'époque, le 26 juillet. Les Trois Glorieuses[modifier modifier le wikicode] En trois jours, les Parisiens révoltés renversent le roi Charles X, qui était en vacances dans son château de Saint-Cloud à proximité dans l'ouest de Paris. Les Trois Glorieuses sont une révolte qui a eu lieu du 27 au 29 juillet 1830, d'où le nom des Trois Glorieuses trois jours. Elle a eu lieu car le roi voulait supprimer le droit de presse. Le droit de presse, décidé en 1789 pendant la Révolution française, dit qu'on doit pouvoir publier ce qu'on veut liberté d'expression La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.» article b19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme. D'après plusieurs sources différentes le nombre des exécutés s'élève de 8000 à 12000 personnes. Les environs du Louvre ont été les lieux des combats. Ils se terminent par le départ de Charles X. Ce dernier est remplacé par un nouveau roi, Louis-Philippe 1er. Ce n'en est pas encore la fin de la monarchie. 27 juillet 1830[modifier modifier le wikicode] Les journaux paraissent sans demander l'autorisation. Dans le journal Le National, fondé par Laffitte, Adolphe Thiers a rédigé un manifeste protestant contre les ordonnances. La police intervient pour briser les presses à imprimer du journal. Les commerçants et les industriels de Paris, victimes des modifications électorales, mettent en congé leurs salariés afin qu'ils soient libres de se joindre à d'éventuels mouvements de population contre le gouvernement. Les républicains prennent les armes et commencent à édifier des barricades. Face à l'agitation le maréchal Marmont ne dispose que de 12 000 hommes environ la plus grande partie de l'armée se trouve alors en Algérie. L'armée, engagée dans les quartiers populaires du nord et de l'est de Paris, doit combattre dans un dédale de rues étroites, sinueuses où on ne peut utiliser les canons de l'artillerie. Le fusil des soldats n'est guère supérieur au fusil de chasse dont disposent les révoltés. Des étages, des toits, on déverse des meubles, des tuiles, des bouteilles sur les soldats. Les barricades prises par l'armée sont aussitôt rebâties après le passage de la troupe, qui peuvent alors se "faire tirer dans le dos". 28 juillet 1830[modifier modifier le wikicode] Les gardes nationaux la bourgeoisie armée se joignent aux insurgés. On déploie le drapeau tricolore celui de la Révolution de 1789 pour l'opposer au drapeau blanc possédant une fleur de lys du roi. L'armée est incapable de progresser dans la capitale. Marmont doit la replier sur les quartiers plus aisés du Louvre, des Tuileries et de la place Vendôme. 29 juillet 1830[modifier modifier le wikicode] Les Parisiens attaquent à leur tour. Ils s'emparent du Palais-Bourbon, le siège de la chambre des députés. Deux régiments de l'armée royale changent de camp. Marmont doit évacuer Paris. Le soir le roi, fait savoir qu'il retire les ordonnances. Mais personne ne veut l'entendre. Quelques jours après[modifier modifier le wikicode] Louis-Philippe à gauche reçoit l'accolade du général La Fayette Les insurgés ont renversé Charles X, mais que mettre à la place du roi ? Beaucoup comptaient restaurer la République. Le 30 juillet les députés et les journalistes favorables au duc d'Orléans font placarder des affiches qui rappellent le passé "patriote" du duc, et son engagement pour l'avenir il sera "un roi-citoyen". Sans condition les représentants du peuple 95 députés présents à Paris proposent que le duc d'Orléans soit nommé Lieutenant-Général du royaume. Le 31 juillet le duc d'Orléans accepte le poste et se rend à l'Hôtel de Ville de Paris, le quartier général des républicains. Là, devant la foule réunie, il reçoit l'accolade de La Fayette, tous les deux enroulés dans le drapeau tricolore. Ainsi les républicains se font voler leur victoire par les Orléanistes. Le 2 août, repliés à Rambouillet, Charles X et son fils le duc d'Angoulême abdiquent en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux, fils posthume du duc de Berry. Puis, menacé par une intervention des Parisiens, le roi, soldats fidèles déployés, prend le chemin de l'exil. Il se rend à Cherbourg où il s'embarque pour le Royaume-Uni. Le 9 août, les députés ayant modifié la Charte de 1814, le duc d'Orléans est proclamé "roi des Français" sous le nom de Louis-Philippe Ier. Commence alors la Monarchie de Juillet. Pourquoi la Révolution française de 1830 s'est appelée "Trois Glorieuses"[modifier modifier le wikicode] Les Trois Glorieuses symbolisent les trois jours de révolution 27, 28 et 29 juillet 1830. Dans Les Misérables de Victor Hugo[modifier modifier le wikicode] Dans Les Misérables de Victor Hugo, à la fin de la quatrième partie et au début de la cinquième, la bataille mentionnée fait échos aux Trois Glorieuses et au fameux tableau de Delacroix La Liberté guidant le peuple. Victor Hugo semble solidaire des insurgés. Dans ce passage de livre, le personnage principal est Gavroche le fils des Thénardier. Il symbolise la liberté. Voir aussi[modifier modifier le wikicode] La Révolution française ou révolution française de 1789, la plus importante La révolution française de 1848 La Seconde Restauration La Monarchie de Juillet Les Barricades La Révolution Belge
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journal article Melancholy, Trauma, and National Character Mme de Staël's Considérations sur les principaux événements de la Révolution française Studies in Romanticism Vol. 49, No. 2, Nostalgia, Melancholy, Anxiety Discursive Mobility and the Circulation of Bodies SUMMER 2010, pp. 261-292 32 pages Published By The Johns Hopkins University Press Read and download Log in through your school or library Read Online Free relies on page scans, which are not currently available to screen readers. To access this article, please contact JSTOR User Support. We'll provide a PDF copy for your screen reader. With a personal account, you can read up to 100 articles each month for free. Get Started Already have an account? 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Stevenson, Charles Stone III, Michael Cooke, Morton Paley, and continuously since 1978 David Wagenknecht. Since 1976, SiR has regularly published thematically-controlled "special issues," as well as miscellanies. Sometimes issues have been devoted to geographical or national kinds German Romanticism, Scottish Romanticism, or to authors, even to particular works "Sardanapalus", or to gifted scholars "Homage to David Erdman" or to special approaches Paul de Man's "The Rhetoric of Romanticism", and in every instance SiR has reached out, beyond eminences, to new scholars who demonstrate invention as well as rigor. Publisher Information One of the largest publishers in the United States, the Johns Hopkins University Press combines traditional books and journals publishing units with cutting-edge service divisions that sustain diversity and independence among nonprofit, scholarly publishers, societies, and associations. 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Project MUSE Project MUSE is a leading provider of digital humanities and social sciences content, providing access to journal and book content from nearly 300 publishers. MUSE delivers outstanding results to the scholarly community by maximizing revenues for publishers, providing value to libraries, and enabling access for scholars worldwide. Hopkins Fulfillment Services HFS HFS provides print and digital distribution for a distinguished list of university presses and nonprofit institutions. HFS clients enjoy state-of-the-art warehousing, real-time access to critical business data, accounts receivable management and collection, and unparalleled customer service. Rights & Usage This item is part of a JSTOR Collection. For terms and use, please refer to our Terms and Conditions Studies in Romanticism © 2010 The Johns Hopkins University Press Request Permissions Dansl'article de Wikipédia sur les causes des causes de la Révolution française, parmi les causes répertoriées dans la révision précédente (je l'ai modifiée pour l'instant) figurait : Sexuelle : Parmi les faits moins connus se trouve la pratique de la polygamie. Les hommes forçaient les femmes malgré leur volonté. Il s'agissait d Le drapeau français Bleu. Blanc. Rouge. Ces couleurs, tu les vois pendant les matchs de foot, dans ta mairie ou ton école. Ce sont les couleurs du drapeau français. Sais-tu pourquoi ? Le blanc, c'était la couleur du roi. Le bleu et le rouge étaient les couleurs de la ville de Paris. Imaginée pendant la Révolution française, en 1789, l'alliance des trois couleurs était donc le symbole de l'alliance du roi et du peuple et reste le symbole d'une France unie. "Liberté, Égalité, Fraternité" Ces trois mots sont la devise de la République française. Ensemble, ils représentent les valeurs qui nous unissent en tant que Français. En tant que Français on pense que chacun d'entre nous naît libre et à égalité avec les autres. On pense aussi qu'on doit, pendant notre vie, faire preuve de fraternité, aider les autres. Ces valeurs font notre fierté et nous représentent partout dans le monde. La Marseillaise de Rouget de Lisle "Allons enfants de la patrie, Le jour de gloire est arrivé !" Si tu connais ces paroles c'est parce que c'est ainsi que commence notre hymne national le chant qu'on entonne pour représenter la France dans des cérémonies ou des compétitions sportives par exemple. Il a été composé pendant la Révolution française, quand les Français se déchiraient et alors qu'ils devaient s'unir pour faire face aux attaques de pays ennemis. Aujourd'hui encore quand on le chante on dépasse ce qui nous divise et on se rappelle qu'on est tous Français. Marianne Tu la reconnais facilement car elle porte toujours un bonnet. Elle apparaît sur les timbres poste et sa statue se trouve dans toutes les Mairies de France, . Mais qui est cette "Marianne" ? Marianne est le visage choisi pendant la Révolution française pour représenter la Liberté et la République. Son bonnet est appelé "bonnet phrygien". C'est le bonnet que portaient dans l'Antiquité les esclaves que leur maître avait décidé d’affranchir, c’est-à-dire de libérer. Certains partisans de la Révolution française, les sans-culottes », portaient eux aussi ce bonnet. La fête nationale du 14 juillet Tu t'es déjà demandé pourquoi tous les ans, le 14 juillet, il y a des feux d'artifice partout en France ? C'est le jour de la fête nationale. On le fête en mémoire du 14 juillet 1790 un an après la prise de la Bastille qui a été le début de la Révolution française, a eu lieu la Fête de la Fédération qui fêtait l'unité de tous les Français. C'est en souvenir de cette union que chaque année le 14 juillet est un jour férié. Les troupes militaires défilent sur les Champs-Elysées à Paris pour montrer la force de la République. Le sceau Un sceau sert à "sceller" c'est-à-dire fermer un document. Apposer un sceau sur un document c'est le rendre officiel, inviolable. Le sceau de la République représente ses attributs la femme qui représente la liberté, le coq, l'agriculture... Aujourd'hui on utilise le sceau pour des occasions très officielles comme des modifications de la Constitution. Le coq L'animal utilisé pour représenter la France est un coq. Sais-tu pourquoi ? Cela remonte à très longtemps. Pendant l'Antiquité on ne parlait pas de "Français". Ceux qui habitaient ici étaient appelés les "Gaulois". Or en latin "gallus" veut dire à la fois "coq" et à la fois "gaulois". On comprend mieux pourquoi les Français sont fiers... comme des coqs ! Le faisceau du licteur Avec Marianne, c’est un autre symbole de la République. Tu le trouves sur ton passeport, par exemple. Il représente une hache entourée de branches. Il existait déjà dans l’Antiquité romaine, où un personnage appelé le licteur le portait lors des procès. Il a été repris pendant la Révolution française il représentait l'union de tous les Français symbolisés par les branches autour d'une même cause la Liberté. On trouve aussi ce symbole sur les insignes des sénateurs et des députés. Lespremiers ouvrages d'histoire et de réflexion sur la Révolution française sont, hormis les Mémoires, majoritairement des ouvrages d'auteurs opposés à la Révolution, qu'ils soient franchement contre-révolutionnaires ou plus libéraux.Il s'agit notamment d'ouvrages d'émigrés qui avaient plus le temps de prendre du recul face aux événements que les Révolutionnaires eux

Y a-t-il eu des histoires de la Révolution avant 1815 ? Oui. Une cinquantaine, pour la plupart publiées ou au moins commencées avant le début de l’Empire. Il est vrai qu’elles ont été critiquées dès le moment de leur publication et que les études consacrées plus tard à l’historiographie de la Révolution n’en ont pas fait grand cas. Elles existent pourtant et aucun critère solide ne permet de les exclure en bloc. Je leur ai consacré un chapitre de ma thèse, devenue un livre Les Métaphores naturelles de la Révolution, p. 227-260. J’ai écrit plusieurs articles que l’on peut lire en ligne, par exemple sur les épigraphes de ces premières histoires, sur ce qu’elles ont de tragique, ou encore sur une année particulièrement féconde, l’an IX. Mais je publie pour la première fois ici la liste des histoires de la Révolution publiées entre 1789 et 1815. Je retiens tous les ouvrages qui annoncent par leur titre une ambition historique et qui la réalisent au moins partiellement1. Certains choix sont probablement discutables. D’autres titres ont sans doute échappé à ma vigilance. Cependant cette liste est beaucoup plus complète que toutes les listes partielles proposées dans les études que j’ai consultées voir la liste ci-dessous. J’ai classé les ouvrages par année et, à l’intérieur de chaque année, par ordre alphabétique. J’ai numéroté chaque nouvelle histoire, de façon à pouvoir faire des renvois pour signaler les rééditions. Ce système est peu satisfaisant pour introduire un nouveau titre, il faudrait revoir toute la numérotation. En attendant, cela permet de se faire une idée de la production de chaque année, en incluant les rééditions ou les volumes ajoutés à des histoires commencées précédemment. 1789 avant le 14 juillet [Lescène des Maisons, Jacques], Histoire politique de la Révolution en France,ou correspondance entre Lord D*** et lord T***, Londres, 1789, 2 vol., in-8°, 366+397=763 p. Remarque 1 si la page de titre ne comporte pas de nom d’auteur, l’épigraphe et le contenu du volume indiquent très clairement que Lescène des Maisons en est l’auteur. Remarque 2 la dernière phrase du texte annonce l’ouverture des États généraux. 1789 après le 14 juillet Histoire de la révolution présente, ou Mémoires périodiques, impartiaux et fidèles, pour servir à l’histoire de France pendant les années 1789 et suivantes, par M. C***, Paris, imprimerie de J. Girouard, 1789, in-8°, 49 p. Remarque périodique sans suite après le numéro 1, ce texte figure dans la collection des journaux éphémères de la période de la Révolution » de la BNF. Beffroy de Reigny, Louis-Abel, Histoire de France pendant trois mois; ou Relation exacte, impartiale et suivie des événements qui ont eu lieu à Paris, à Versailles et dans les Provinces, depuis le 15 Mai, juqu’au 15 Août 1789, Paris, Belin, 1789, in-8°, 184 p. 1790 Éclaircissements historiques et impartiaux sur les causes secrètes et les effets publics de la révolution de 1789, 1790, in 8°, 180 p. Essai historique et raisonné sur la révolution de France, en 1789 et 1790, ou lettre à Mme ***, Londres, 1790, in-8°, 240 p. Histoire de la Révolution de 1789 et de l’établissement d’une constitution en France ; précédée de l’exposé rapide des administrations successives qui ont déterminé cette Révolution mémorable ; par deux Amis de la Liberté, Paris, Clavelin, 1790, 3 vol., in-8°, 363+412+369=1144 p. Vol. 4-5, Paris, Clavelin,1791, 364+383 p. Vol. 6-7, Paris, Clavelin,1792, 355+351 p. Vol. 8-9, Paris, Bidault, an V. Vol. 10-11, Paris, Bidault, an VI, 414+ Vol. 12-14, Paris, Bidault, an VII. Vol. 15-16, Paris, Bidault, an IX. Vol. 17-20, Paris, Bidault, an XI. 2e éd. 1792-1803, Garnery et Bidault, 19 vol., in-18. Remarque 1 le volume 20 est une table analytique » qui résume l’ensemble. Remarque 2 l’orientation politique change en même temps que l’éditeur le texte devient hostile à la Révolution à partir de l’an V. Pot-pourri national, ou Matériaux pour servir à l’histoire de la révolution, dédié à M. Servan, ancien avocat général au parlement de Grenoble, par un ami de la liberté, 1790, in-8°, 84 p. Hugou de Bassville, Nicolas-Jean, Mémoires historiques, critiques et politiques de la révolution de France, avec toutes les opérations de l’Assemblée nationale, Paris, Bleuet, 1790, 4 vol, in-8°, 380+375+381+367=1503 p. 1791 Bosselman, Engelbert, La nouvelle satyre Ménipée, ou recueil choisi de traits patriotiques ; de motions singulières ; d’événements mémorables ; de satyres ingénieuses ; de portraits de personnages célèbres ; de Chansons nationales ; de Discours éloquents ; de Saillies piquantes ; de Poésies fugitives ; de bons mots nouveaux, etc. sur la révolution de France, avec des observations historiques et critiques, Paris, Godeby, 1791, in-12, 300 p. Remarque recueil de pièces très courtes, introduites par l’ Adieu à l’année 1789 » de Louis-Sébastien Mercier. Histoire de la Révolution de 1789 […] ; par deux Amis de la Liberté, vol. 4-5. Voir n° 6. 1792 Histoire autentique et suivie de la Révolution de France, à commencer depuis l’assemblée des notables jusqu’à la seconde législature […] en une suite de lettres adressées par l’auteur à un de ses correspondants étrangers, Londres, 1792, 2 vol., in-8°, 832+827=1660 p. Boyer-Brun, Jacques-Marie, Histoire des caricatures de la révolte des Français, Paris, imp. du Journal du peuple, 1792, 2 vol, in 8°, 410+190=600 p. Montjoye, Histoire de la Révolution de France, et de l’assemblée nationale, Paris, Gattey, 1792, in 4°, 791 p. Remarque le volume rassemble cinq cahiers publiés séparément de 1791 à 1792 sous le titre L’Ami du Roi, des François, de l’ordre et surtout de la vérité ; ou Histoire de la Révolution de France et de l’Assemblée nationale, pour former, avec le journal intitulé l’Ami du Roi, et commencé le 1erjuin 1790, un corps complet d’histoire du temps actuel. 2e éd. Montjoye, Histoire de la révolution de France, depuis la présentation au parlement de l’impôt territorial et de celui du timbre jusqu’à la conversion des États généraux en Assemblée nationale, Paris, imp. de Perronneau, 1797, 2 vol, in 8°, 504+648=1152 p. Peltier, Jean-Gabriel, Dernier tableau de Paris, ou récit historique de la révolution du 10 août 1792, des causes qui l’ont produite, des événements qui l’ont précédée, et des crimes qui l’ont suivie, Londres, Chez l’Auteur, 1792-1793, 2 vol, in-8°, 495+590=1085 p. 3e éd., Londres, 1794, 2 vol. 4e éd., Histoire de la révolution du 10 aoust 1792, des événemens qui l’ont précédée, et des crimes qui l’ont suivie, Londres, Paris, Chez les principaux libraires, 1797, 2 vol. Remarque je n’ai pas retrouvé la 2eédition. Rabaut, Jean-Paul, Almanach historique de la Révolution françoise pour l’année1792, Paris, Onfroy, et Strasbourg, Treutel, 1792, in-18, 284 p. 2e éd. Jean-Paul Rabaut, Précis historique de la Révolution françoise, suivi de l’acte constitutionnel des Français, Paris, Onfroy et Strasbourg, Treuttel, 1792, in-24, 405 p. 3e et 4e édition en 1792. Remarque Charles de Lacretelle se présente comme le continuateur de ce texte à partir de 1801. Voir ci-dessous, n° 43. Histoire de la Révolution de 1789 […] ; par deux Amis de la Liberté, vol. 6-7. Voir n° 6. 1793 1794 Catéchisme révolutionnaire, ou L’histoire de la Révolution française, par demandes et par réponses à l’usage de la jeunesse républicaine, et de tous les peuples qui veulent devenir libres, Paris, Debarle, an II, in-18, 116 p. Boisdeffre, Jean-François Le Mouton de, Tableau historique de la France révolutionnaire, Leipzig, 1794, in-16°, 102 p. Gleizal, Claude, Coup d’œil sur la révolution française, ou précis historique des événements qui l’ont accompagnée, depuis la convocation des États généraux jusqu’au mois de fructidor, an II de la République française, Paris, imp. de Guffroi, [an II], in 8°, 48 p. 1795 Histoire des Jacobins de France, ou examen des principes anarchiques et désorganisateurs de la révolution française, suivi d’une notice historique sur Louis XVI, Marie-Antoinette et Mme Élisabeth,… par un député aux États généraux de 1789, Hambourg, Hoffman, 1795, 2 vol., in 12, 339+322=661 p. André, Jean-François, Almanach Historique et révolutionnaire, ou Précis de toute la Révolution Française et des opérations armées jusqu’à la chute du tyran Robespierre, Paris, Barba et Aubril, an III, in-24, 191 p. Maréchal, Sylvain, Tableau historique des événements révolutionnaires depuis la fondation de la République jusqu’à présent, rédigé principalement pour les campagnes, Paris, Dufart, Basset, Langlois, Demoraine, Caillot et Louis, an III, in-18, 192 p. 1796 Mallet du Pan, Jacques, Correspondance politique pour servir à l’histoire du républicanisme français, Hambourg, P. F. Fauche, 1796, in 8°, 124 p. Quenard, P.,Portraits des personnages célèbres de la Révolution, Avec Tableau Historique et Notices, Paris, impr. du Cercle Social, 1796-An 4, 2 vol., in 4°, non paginé. Vol. 3-4 Bonneville, François, Portraits des personnages célèbres de la Révolution, Paris, chez l’auteur, vol. 3, 1797 ; vol. 4, 1802, in 4°. Remarque un Tableau historique » de 72 p., signé P. Quenard », ouvre le premier volume. Chaque gravure de F. Bonneville est ensuite suivie de deux pages de texte non signées. Dans les vol. 3 et 4, F. Bonneville prend la place de P. Quenard sur la page de titre. Sans le tableau historique », l’ouvrage ne relève plus du genre de l’histoire. Fantin-Desodoards, Antoine-Étienne-Nicolas, Histoire philosophique de la révolution de Francedepuis la convocation des notables, par Louis XVI, jusqu’à la séparation de la Convention nationale, Paris, imprimerie de l’Union, 1796-an IV, 2 vol., in-8°, 311+326=637 p. 2e éd. Histoire philosophique de la révolution de France, nouvelle édition, revue par l’auteur, Paris, Maradan, an V 1797, 4 vol., in-8°, 1395 p. 3e des quatre premiers volumes augmentés de – Histoire de la république française, depuis la séparation de la convention nationale jusqu’à la conclusion de la paix entre la France et l’empereur, Paris, C. Carteret, an VI, 2 vol., in 8°, 378+414=802 p. – Histoire de la République française, depuis le Traité de Campo-Formio, jusqu’à l’acceptation de la Constitution de l’an VIII, formant le tome septième de l’Histoire philosophique de la Révolution de France par le même auteur, Paris, Maradan, an VIII-1800, in 8°, 439 p. 4e éd. Histoire philosophique de la Révolution de France, depuis la première assemblée des Notables jusqu’à la paix de 1801, quatrième édition, seule conforme au manuscrit original, Paris, Belin, Calixte Volland, an IX-1801, 9 vol., in 8°, 4080 p. 5e éd. Histoire philosophique de la Révolution de France, depuis la première assemblée des Notables jusqu’à la paix de Presbourg, cinquième édition revue et corrigée par l’auteur, Angers, impr. des frères Mame, 1807, 10 vol, in-8°. 6e éd. Histoire philosophique de la Révolution de France, depuis la première assemblée des notables en 1787 jusqu’à l’abdication de Napoléon Bonaparte, sixième édition revue, corrigée et augmentée, Paris, Barba et Hubert, 1817, 6 vol, in-8°. 7e éd. Histoire philosophique de la Révolution de France, depuis la première assemblée des notables en 1787 jusqu’à l’abdication de Napoléon Bonaparte, septième édition, entièrement conforme à la précédente, Paris, Barba, 1820, 6 vol, in 8°. 1797 Les Souvenirs de l’histoire, ou le Diurnal de la révolution de France pour l’an de grâce 1797, Paris, G. Bridel, Desenne, Maret, Brigitte Mathei, 2 vol., in 8°, 258+298=556 p. Remarque pour chaque jour de 1797, le texte donne la date dans les deux calendriers, les heures de lever et de coucher du soleil et le récit de ce qui s’est passé le même jour en 1793. Bertrand de Molleville, Antoine-François, Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la dernière année du règne de Louis XVI, roi de France, Londres, Strahan et Cadell, 1797, 3 vol., in 8°, 328+360+312=1000 p. [Chateaubriand,François-René de], Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes et modernes, considérées dans leurs rapports avec la révolution française, Londres, J. Deboffe, 1797, in 8°, 781 p. Des Essarts, Nicolas-Toussaint, Précis historique des crimes et du supplice de Robespierre, et de ses principaux Complices, Paris, chez l’auteur, an V 1797 v. st., in 8°, 246 p. Granié, Pierre, Histoire de l’Assemblée constituante de France, écrite pour un citoyen des États-Unis de l’Amérique Septentrionale, Paris, Pougin, Maret, Desenne, Deroy, 1797-Veannée républicaine, in-8°, 270 p. 2e éd. Histoire des États généraux, ou assemblée nationale en 1789, sous Louis XVI, Paris, au bureau du journal des arts, 1814. Pagès, François-Xavier, Histoire secrète de la révolution française, depuis la convocation des notables jusqu’à ce jour 1er novembre 1796, v. st., Paris, Jansen, an V 1797, 2 vol., in 8°, 498+537=1035 p. Le titre devient simplement Histoire secrète de la Révolution française à partir du vol. 3. Vol. 3 Paris, Deterville, an VII, 506 p. Vol. 4-5 Paris, J. G. Dentu, an VIII, 412+288 p. Vol. 6 Paris, Dentu, an IX 1801, 358 p. Vol. 7 Paris, Dentu, an X 1802, 425 p. Remarque Dentu réédite les premiers volumes en 1800 et propose une édition complète en sept volumes en 1801-1802. Prudhomme, Louis-Marie, Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la Révolution française, Paris, an V 1797, 6 vol., in-8°, 594+557+357+265+513+581=2867 p. Remarque il existe une autre édition avec un titre légèrement différent. La pagination diffère mais le texte est le même Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la Révolution française, Paris, rue des Marais, an V 1796-1797, 6 vol., in-8°. Rivarol, Antoine de, Tableau historique et politique des travaux de l’Assemblée constituante, depuis l’ouverture des États-Généraux jusqu’après la journée du 6 octobre 1789, Paris, Maret, Desenne, Cérioux, 1797, in-8°, 394 p. Histoire de la Révolution de 1789 […] ; par deux Amis de la Liberté, vol. 8-9. Voir n° 6. Fantin-Desodoards,Histoire philosophique de la révolution de France, nouvelle édition en 4 vol. Voir n° 23. 1798 Barruel, Augustin, Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, Hambourg, P. Fauche, 1798, 5 vol., in 8°, 461+503+463+312+327=2066 p. Remarque il existe un abrégé de ces mémoires, en un seul volume, réédité chaque année ou presque à partir de 1798. Ivernois, Francis d’,Tableau historique et politique de l’administration de la République française pendant l’année 1797, des causes qui ont amené la révolution du 4 septembre et de ses résultats, Londres, P. Elmsley et D. Bremner, février 1798, in 8°, 361 p. Histoire de la Révolution de 1789 […] ; par deux Amis de la Liberté, vol. 10-11. Voir n° 6. Fantin-Desodoards,Histoire de la république française, vol. 1-2 formant les vol. 5 et 6 de l’Histoire philosophique. Voir n° 23. 1799 Histoire secrète de l’espionnage pendant la révolution, et des causes qui ont opéré la révolution française, Francfort, 1799, 2 vol., 330+400=730 p. Ivernois, Francis d’, Tableau historique et politique des pertes que la révolution et la guerre ont causées au peuple français, dans sa population, son agriculture, ses colonies, ses manufactures et son commerce, Londres, P. Elmsley et D. Bremner, mars 1799, in-8°, 520 p. Histoire de la Révolution de 1789 […] ; par deux Amis de la Liberté, vol. 12-14. Voir n° 6. Pagès,Histoire secrète de la révolution française, vol. 3. Voir n° 29. 1800 Essais sur l’histoire de la révolution française, par une société d’auteurs latins, Romae, Prope Caesaris Hortos et Paris, près du Jardin des Tuileries, MMDLIV-an VIII, in-8°, 85 p. 2e éd. Paris, B. Mathé, an IX. 3e éd. Nouvelle édition précédée de quelques réflexions sur le principe de la philosophie moderne », Londres, Dulau, 1803. Remarque montage de citations d’auteurs antiques, avec la traduction en regard. Ségur, Louis-Philippe de, Histoire des principaux événemens du règne de F. Guillaume II, roi de Prusse, et tableau politique de l’Europe depuis 1786 jusqu’en 1796, Paris, F. Buisson, an IX-1800, 3 vol., in-8°, 442+580+411=1433 p. 2e éd. Tableau historique et politique de l’Europe, depuis 1786 jusqu’en 1796, ou l’an IV ; contenant l’histoire des principaux événemens du règne de F. Guillaume II, Paris, Buisson, an IX 1801, 3 vol., in 8°. 3e éd. même titre que la 2eéd., Paris, F. Buisson, 1803. Fantin-Desodoards,Histoire de la république française, vol. 3 formant le vol. 7 de l’Histoire philosophique. Voir n° 23. Pagès,Histoire secrète de la révolution française, vol. 4-5. Voir n° 29. 1801 Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes et modernes, jusques et y compris l’époque du 18 Brumaire an 8, précédé d’un abrégé raisonné de la révolution française, Paris, Michel, in-8°, 244 p. Remarque montage de deux ouvrages antérieurs. Remarque annoncé dans le numéro 12 de la Bibliothèque françaisegerminal an IX-avril 1801. Histoire du Directoire exécutif de la République française, depuis son installation jusqu’au dix-huit Brumaire inclusivement, Paris, F. Buisson, an IX 1801, 2 vol., in-8°, 445+532=977 p. Beaulieu, Claude-François, Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France, avec des notes sur quelques événements et quelques institutions, Paris, Maradan, an IX-1801, 2 vol., in-8°, 453+550=1003 p. Vol. 3-6 Paris, Maradan, an XI-1803, 498+437+502+523=1960 p. Bertrand de Molleville, Antoine-François, Histoire de la Révolution de France, pendant les dernières années du règne de Louis XVI, Paris, Giguet, an 9 1801, 5 vol., in-8°, 404+376+379+372+396=1927 p. Vol. 6-10 Paris, Giguet, an 10 1802, 466+450+460+457+538=2371 p. Vol. 11-14 Paris, Giguet, an 11 1803, 367+454+366+352=1539 p. Remarque le texte des premiers volumes a d’abord été publié dans une traduction anglaise, à Londres, où se trouvait Bertrand de Molleville Annals of the French Revolution ; or, a chronological account of its principal events ; with a variety of anecdotes and characters hitherto unpublished, London, T. Cadell jun. and W. Davis, 1800, 4 vol. Blanc de Volx, Jean, Des Causes des Révolutions, et de leurs effets ou Considérations historiques et politiques sur les Mœurs qui préparent, accompagnent et suivent les Révolutions, Paris, Dentu, an IX – 1801, 2 vol., in-8°, 352+374=726 p. Lacretelle, Charles, Précis historique de la Révolution française. Assemblée législative, Paris, Onfroy, Treuttel et Würtz, an IX 1801, in-12, 504 p. [Vol. 2-3] Précis historique de la Révolution française. Convention nationale, Paris, Treuttel et Würtz ; Onfroy, 1803, 2 vol. [Vol. 4-5] Précis historique de la Révolution française. Directoire exécutif, Paris, Treuttel et Würtz ; Onfroy, 1806, 2 vol. Remarque se présente comme la suite du Précis historiquede Jean-Pierre Rabaut voir ci-dessus, n° 14. Lecomte, Pierre-Charles, Mémorial, ou Journal historique, impartial et anecdotique de la Révolution de France, contenant une série exacte des faits principaux qui ont amené et prolongé cette révolution, depuis 1786, jusqu’à l’armistice signée dans les derniers jours de l’an VIII ; dans lequel la chronologie a été scrupuleusement observée, et où l’on voit quantité de rapprochements curieux, d’anecdotes héroïques, nationales et satyriques, la plupart inédites, Paris, Duponcet, an IX-1801, 2 vol., in-12, 402+404=806 p. Vol. 3 Mémorial, ou Journal historique, impartial et anecdotique de la Révolution de France, contenant une série exacte des faits principaux qui ont amené et prolongé cette révolution, depuis la fin de l’an VIII, jusqu’à la décision du Consulat à vie ; dernière époque de cette grande révolution […], Paris, Duponcet, an XI-1803, in-12, 294 p. Papon, Jean Pierre, Tableau d’une histoire de la révolution française, Paris, 15 brumaire an X, 18 p. Remarque annonce un ouvrage qui sera publié à titre posthume en 1815 Histoire de la révolution de France depuis l’ouverture des États généraux mai 1789 jusqu’au 18 brumaire novembre 1799, Paris, Poulet, 1815, 6 vol. Toulongeon, François-Emmanuel,Histoire de France depuis 1789, écrite d’après les mémoires et manuscrits contemporains rassemblés dans les dépôts civils et militaires, Paris et Strasbourg, Treuttel et Würtz, an IX 1801, in-4°, 600 p. Vol. 2 an XI 1803, in-4°, 610 p. Vol. 3 1806, in-4°, 283 p. Vol. 4 1810, 458 p. Remarque chaque volume s’achève par de très nombreuses pièces justificatives auxquelles renvoient des notes marginales au cours du récit. Les volumes 1 et 2 comportent des cartes et plans utilisant partiellement la couleur. Le volume 3 comporte une grande carte de France en noir et blanc. Remarque une édition in-8° est publiée en même temps que l’édition in-4° vol. 1-2 en 1801, vol. 3-4 en 1803, vol. 5 en 1806, vol. 6-7 en 1810. Histoire de la Révolution de 1789 […] ; par deux Amis de la Liberté, vol. 15-16. Voir n° 6. Fantin-Desodoards,Histoire philosophique de la Révolution de France, 4e édition en 9 vol. dont 2 nouveaux. Voir n° 23. Pagès,Histoire secrète de la révolution française, vol. 6. Voir n° 29. 1802 Fantin-Desodoards, Antoine-Étienne-Nicolas, Abrégé chronologique de la Révolution de France, à l’usage des écoles publiques, Paris, Barba, an X 1802, 3 vol., in-12, 531+500+488=1519 p. Pagès, Histoire secrète de la révolution française, vol. 7. Voir n° 29. Bertrand de Molleville, Histoire de la Révolution de France, vol. 6-10. Voir n° 41. 1803 Histoire de la guerre civile en France, et des malheurs qu’elle a occasionnés […] par l’Aut. de l’Histoire du Règne de Louis XVI, Paris, Lerouge, 1803, 3 vol., in-8°, 378+420+516=1314 p. Histoire de la Révolution de 1789 […] ; par deux Amis de la Liberté, vol. 17-20. Voir n° 6. Beaulieu, Essais historiques sur les causes et les effets de la révolution de France, vol. 3-6. Voir n° 40. Bertrand de Molleville, Histoire de la Révolution de France, vol. 11-14. Voir n° 41. Lacretelle, Précis historique de la Révolution française. Convention nationale, 2 vol. Voir n° 43. Lecomte, Mémorial, ou Journal historique, impartial et anecdotique de la Révolution de France, vol. 3. Voir n° 44. Toulongeon,Histoire de France depuis 1789, vol. 2. Voir n° 46. 1804 1805 1806 La Fin du 18esiècle, ou Anecdotes curieuses et intéressantes, tirées de manuscrits originaux,… pour servir de matériaux à l’histoire de la République française, Paris, Monory, an XIV-1805 et 1806, in-8°, 284 p. Histoire de France depuis le 21 janvier 1793, époque de la mort de Louis XVI, jusqu’au jour du couronnement de Napoléon premier, Paris, Artaud, 1806, in-8°, 437 p. Lacretelle,Précis historique de la Révolution française. Directoire exécutif, 2 vol. Voir n° 43. Toulongeon,Histoire de France depuis 1789, vol. 3. Voir n° 46. 1807 Fantin-Desodoards,Histoire philosophique de la Révolution de France, 5e édition en 10 vol. dont 1 nouveau. Voir n° 23. 1808 1809 1810 Paganel, Pierre, Essai historique et critique sur la Révolution française, dédié à M. le comte de Lacépède, Paris, Plassan et Strasbourg, Treuttel et Würtz, 1810, 3 vol., in-8°, 399+360+413=1172 p. 2e éd. Paris, C. L. F. Panckoucke, 1815. Remarque la première édition a été saisie et détruite par le pouvoir impérial. Toulongeon,Histoire de France depuis 1789, vol. 4. Voir n° 46. 1811 1812 1813 1814 avant l’abdication de Napoléon Études Desmarais, Cyprien, Histoire des histoires de la Révolution française, pour servir de complément à tous les écrits sur la même époque, Paris, Paul Méquignon, 1834. Aulard, Alphonse, Études et leçons sur la Révolution française, Sixième série, Paris, Félix Alcan, 1910. Godechot, Jacques, Les Révolutions 1770-1799, Paris, PUF, [1963], 4e édition mise à jour, 1986. Gérard, Alice, La Révolution française, mythes et interprétations, coll. questions d’histoire, Paris, Flammarion, 1970. Bétourné, Olivier et Hartig, Aglaia I., Penser l’histoire de la Révolution, deux siècles de passion française, Paris, La Découverte, 1989. Bourdin, Philippe dir., La Révolution, 1789-1871, écriture d’une histoire immédiate, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2008. Mazauric, Claude, L’histoire de la Révolution française et la pensée marxiste, Paris, PUF, 2009. Mazauric, Claude, Retour sur 200 ans d’histoire et de révolution », La Révolution française, une histoire toujours vivante, sous la direction de Michel Biard, Paris, Tallandier, 2009. Serna, Pierre, Révolution française. Historiographie au xixe siècle », dans Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia et Nicolas Offenstadt dir., Historiographies. Concepts et débats, Paris Gallimard, coll. Folio histoire», 2010, vol. 2, p. 1186-1199. Sources bibliographiques Catalogue de l’histoire de France, Reproduction de l’édition publiée de 1855 à 1895, Paris, Bibliothèque Nationale, 1968, t. I [1855] en particulier la section La32, Ouvrages généraux sur la Révolution». Monglond, André, La France révolutionnaire et impériale, annales de bibliographie méthodique et description des livres illustrés, Paris, Impr. Nationale, 1930-1957, 8 vol. Image à la une Fantin-Desodoards, Histoire philosophique de la Révolution de France n° 23, édition de 1801, en 9 volumes. Pour citer cet article Olivier Ritz, Bibliographie des premières histoires de la Révolution 1789-1814», Littérature et Révolution, publié le 11 juin 2018, On pourra se référer au livre et aux articles signalés dans le premier paragraphe pour connaître plus précisément la méthode qui m’a permis d’établir cette liste. [↩]

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  • considérations sur les principaux événements de la révolution française