MĂȘmenom que pour le blog : Le Grenier des doublages de dessins-animĂ©s japonais. - Entre-temps deux nouveaux films diffusĂ©s dans les annĂ©es 60, ''Alakazam le petit Hercule'' et ''La ForĂȘt des sortilĂšges'' ont Ă©tĂ© identifiĂ©s comme ayant eu droit Ă  une sortie cinĂ©ma en France Ă  la mĂȘme Ă©poque. ''La ForĂȘt des SortilĂšges'' a Ă©tĂ©
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Ausecours, mon dos Le bĂąton n’est pas loin, tant pis ! J’assume. En ces de grands troubles, l’humour : Un instinct de survie ou bien ? RĂ©pondre. John. dit : 3 mars 2022 Ă  14 h 53 min . Le prĂȘtre c’est celui qui veut propager sa vĂ©ritĂ©, la guerrier celui qui veut combattre la rĂ©alitĂ©, le fou celui qui n’a pas supportĂ© la rĂ©alitĂ©. Il ne faut pas chercher plus loin. John
Dans la presse Les Podcasts Impression Gratuit pour les moins de 2 ans Qui retrouvera le Prince Aubert ? Au fil du spectacle, les indices sont met Ă  votre disposition diffĂ©rents services afin de vous aider Ă  organiser vos sorties spectacle. ItinĂ©raire, plan d'accĂšs, informations sur le lieu de reprĂ©sentation...Le calendrier vous aidera Ă  mieux choisir le jour et l'horaire suceptible de vous fois la reprĂ©sentation terminĂ©e, n'oubliez pas de revenir visiter votre espace perso pour rĂ©diger une critique et partager votre expĂ©rience avec les autres espace perso vous permet Ă©galement de consulter et imprimer vos billets. En cas d'empĂȘchement, vous pourrez procĂ©der Ă  l'annulation d'une votre propre Newsletter et restez informĂ© en prioritĂ© des bons plans !L'espace perso est accessible en haut Ă  droite de votre Ă©cran ! RĂ©server Carrefour Écrire une critique Seuls les utilisateurs identifiĂ©s peuvent laisser un avis
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Mortsur le terrain, disparu au combat le 25/08/1914 Ă  Haspres. 14 MILET Victor, soldat de 2nd classe au 26° RIT. NĂ© le 09/01/1874 Ă  ChampĂ©on (Mayenne), fils de RenĂ© Milet et de Anne JosĂ©phine Jeanneau, exerce la profession de cultivateur. DĂ©cĂšde des suites de ses blessures de guerre le 25/08/1914 Ă  Haspres. MĂ©daillĂ© Militaire. La Princesse Pervenche part Ă  la recherche de son cousin mystĂ©rieusement disparu, le Prince Aubert...elle demande de l'aide Ă  Madame Moche, qui n'est autre que...la sorciĂšre, dont le Prince ensorcelĂ© est devenu le serviteur, et qui s'apprĂȘte maintenant Ă  empoisonner le Roi ! ExclusivitĂ©! En partenariat avec le Théùtre Le Bout, organisateur du 4Ăšme Festival du Rire de Nice, RĂ©crĂ©anice vous propose de vivre cette incroyable aventure et celle de "Pierre et la princesse ensorcelĂ©e" Ă  des tarifs prĂ©fĂ©rentiels ! Un spectacle de Martin Leloup qui invite petits et grands amateurs d'aventure et d'humour, dĂšs 4 ans, Ă  mener l'enquĂȘte une vĂ©ritable intrigue policiĂšre et des personnages inattendus une princesse-dĂ©tective curieuse et aventuriĂšre , un prince ensorcelĂ© qui ne se souvient plus qu'il est Prince, et une redoutable sorciĂšre qui se cache derriĂšre le visage d'une dame respectable un spectacle rythmĂ© et interactif des indices sont donnĂ©s aux enfants, qui ont une longueur d'avance sur la princesse, et participent activement Ă  l'enquĂȘte une large place faite Ă  l'humour pour les petits comique de situation, jeux de mots, quiproquos, personnages loufoques ou ridicules ; et pour les grands second degrĂ© tout au long de la piĂšce rien que pour eux ! des chansons pour changer de rythme et vivre l'histoire autrement un dĂ©fi Ă  relever aider la Princesse Ă  dĂ©couvrir le double jeu de la mĂ©chante, sauver le Prince et le Royaume, en abordant des valeurs morales essentielles Suspense, surprise, rire et aventure pour tous ! Equipement Salle climatisĂ©e avec fauteuils vente sur place des livres pour enfants illustrĂ©s de Martin Leloup Tarifs Tarif enfant 8 euros Tarif adulte 10 euros Forfait 2 spectacles "spĂ©cial RĂ©crĂ©aNice" Le Prince Aubert a disparu + Pierre et la princesse ensorcelĂ©e Forfait enfant 13 euros au lieu de 16 euros Forfait adulte 15 euros au lieu de 20 euros Prix d'un livre de Martin Leloup "spĂ©cial RĂ©crĂ©aNice" 8,90 euros au lieu de 9,90 euros Vous trouverez sur place les livres de Pierre et la princesse ensorcelĂ©e, Toutankhamon et le scarabĂ©e d'or, La princesse au petit pois dans la tĂȘte, La princesse Rose et le retour de l'ogre Pour bĂ©nĂ©ficier des tarifs "spĂ©cial RĂ©crĂ©aNice", inscrivez-vous sur notre site, et donnez le code "RĂ©crĂ©aNice" Ă  la caisse lors de l'achat des billets ou des livres! Horaires les vendredis 1er juillet, 8 juillet, 15 juillet, 22 juillet et 29 juillet Ă  17h les lundis 4 juillet, 11 juillet, 18 juillet et 25 juillet Ă  17h les mercredis 6 juillet, 13 juillet, 20 juillet et 27 juillet Ă  15h AccĂšs en tramway, arrĂȘt OpĂ©ra-Vieille Ville ou CathĂ©drale Vieille-Ville Contact Festival du Rire de Nice au Théùtre du cours 5 rue de la Poissonnerie 06300 NICE tĂ©l 04 93 80 12 67 , theatreducours Quelques precisions ‱Les piĂšces pour enfants de Martin Leloup Un univers teintĂ© de magie, d'aventure et d'humour autour duquel Ă©voluent 4 soeurs, princesses et hĂ©roines de fabuleuses histoires, et de nombreux personnages surprenants...Martin Leloup est l'auteur de nombreuses piĂšces pour enfants, dont "La princesse au petit pois dans la tĂȘte", vĂ©ritable succĂšs jouĂ© plus de 1500 fois Ă  Paris! ‱La troupe des spectacles enfants du Théùtre parisien "Le Bout" Des comĂ©diens proches de leur jeune public, gĂ©nĂ©reux, qui s'adaptent aux rĂ©actions des enfants en les faisant rire et participer, et en improvisant avec eux Nous l'apprĂ©cions surtout pour un spectacle original, interactif, et rythmĂ© oĂč l'on rit beaucoup et oĂč l'on rĂ©flĂ©chit ; l'Ă©veil des petits aux Ă©motions et aux valeurs du spectacle vivant ; l'univers unique de l'auteur oĂč les personnages et les histoires sont liĂ©s entre eux DurĂ©e: 1h RESERVEZ VOS PLACES Le Prince Aubert a disparu ! Malheureusement, la Princesse Pervenche n’avance pas dans son enquĂȘte car Madame Moche brouille les pistes. Seuls les enfants, dĂ©tenteurs d’indices,

D’aprĂšs Patay au cours des siĂšcles » /AbbĂ© Michel Gand. BH_BR/11941_A-B. BibliothĂšque des Archives dĂ©partementales du Loiret, Ă  OrlĂ©ans. LE BLASON DE PATAYD’hermine Ă  l’écusson en abĂźme de gueule chargĂ© d’une Ă©pĂ©e haute d’argent, la garde d’or, accostĂ©e Ă  dextre d’un lĂ©opard et Ă  senestre d’un cerf passant du mĂȘme, le tout de l’écusson surmontĂ© d’un lambel d’ extĂ©rieurs. – L’écu timbrĂ© de la couronne murale Ă  trois tours crĂ©nelĂ©es d’or, maçonnĂ©e et ouverte de sable est soutenu par deux gerbes de blĂ© croisĂ©es en pointe en sautoir et liĂ©es d’ de la composition. – La ville a repris les armes de Guillaume de Patay qui portait d’hermine Ă  l’écusson e abĂźme de gueules Ă©cusson figurant Ă  Versailles, salle des croisades, 7e croisade, 1270.Le lĂ©opard et le cerf qui chargent cet Ă©cusson Ă©voquent la victoire de Jeanne d’Arc Ă  Patay. L’Anglais symbolisĂ© par le lĂ©opard aurait Ă©tĂ© surpris derriĂšre un bois par la fuite d’un cerf mis en Ă©veil par l’avant garde est celle figurant dans les armes de jeanne d’Arc et le lambel est celui surmontant les lis de France dans les armes de l’OrlĂ©anais. LES TEMPS ANCIENSï»ż 1 PATAY AVANT L’HISTOIREII y a plus de dix mille ans, bien avant l’arrivĂ©e des Gaulois, la haute vallĂ©e de la Conie Ă©tait dĂ©jĂ  peuplĂ©e. Des pierres taillĂ©es de l’époque du palĂ©olithique supĂ©rieur et des pierres polies du nĂ©olithique, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es sur les terres de La Chapelle, Guillonville et de Rouvray. A Patay mĂȘme, la grosse pierre » nous rappelle qu’il y avait lĂ  un dolmen, un autre se trouve Ă  Allonnes. ÉrigĂ©s entre 2500 et 1500 avant notre Ăšre, les dolmens se composaient d’une table de pierre horizontale posĂ©e sur des supports. Il fallait soulever et mettre en place des blocs dont certains dĂ©passent 50 tonnes, ce qui suppose un certain niveau de connaissances techniques. On ne peut s’empĂȘcher de faire la comparaison avec les monuments d’Égypte. Les fouilles ont montrĂ© qu’ils servaient de tombeaux collectifs ou de monuments funĂ©raires pour les personnages de haut rang. À Perollet, mot qui dĂ©signe un ancien dolmen, en latin petra lata », lors de la construction de la ligne ferroviĂšre Patay-ChĂąteaudun, sous l’un de ces dolmens on a retrouvĂ© deux haches polies et un magnifique couteau en silex qui constituaient les armes du mort. Les seuls dolmens restant sont ceux de PĂ©ronville appelĂ©s Pierre de Saint Marc » curieusement construits en plein lit de riviĂšre, et celui de Cheminiers La Pierre FĂ©nat », entre Saint Sigismond et Épieds en LES NOMS DE LIEUDe l’époque des Celtes, l’histoire a retenu simplement Allonnes, nom d’une divinitĂ© des fontaines et Rouvray, nom d’une variĂ©tĂ© de chĂȘne, objet chez les Gaulois d’un culte particulier. Les domaines de Moret Rouvray et Moret-Conie Villeneuve prouvent que, dĂšs cette Ă©poque, la rĂ©gion de Patay Ă©tait dĂ©jĂ  cultivĂ©e. À l’époque gallo-romaine, les campagnes de Beauce connurent une certaine prospĂ©ritĂ©. De nombreux petits propriĂ©taires Ă©taient indĂ©pendants. À cĂŽtĂ© d’eux, des colons louaient des terres qu’ils cultivaient librement moyennement redevances. Les grands domaines Ă©taient gĂ©rĂ©s par de riches propriĂ©taires qui employaient colons et esclaves. L’étude des noms de lieu nous permet de situer quelques-unes de ces propriĂ©tĂ©s. PATAY provient d’un nom de famille d’origine romaine gentilice. Les Gaulois pour former des adjectifs Ă  partir des noms, y ajoutĂšrent le suffixe acus » , ce qui aurait donnĂ© Papiacus » Ă  l’époque mĂ©rovingienne. On trouve Papitacus » en 1002. La terminaison acus » fut par la suite transformĂ©e en Y ». On trouve Patheio » en 1171 puis Pateio » en 1226 et Patai » en 1272. Cette transformation est trĂšs frĂ©quente dans le dĂ©partement – CHEVILLY vient de Caviliacus » du gentilice Cavilius » ;– Silvius » a donnĂ© Silviacus » puis SOUGY ;– Romulus » s’est transformĂ© en Romuiacus » puis ROUMILLY ;– Turnus », nom d’homme, a donnĂ© Turnisiacus » puis TOURNOISIS ;– AMPOIGNY et BRILLY. commune de Coinces, ont la mĂȘme origine ;– La ville de LIGNEROLLES du bas latin Linaria » dĂ©signe un endroit oĂč l’on cultive le lin ;– Ce domaine appartenait en 990 Ă  l’abbaye de Sainte Croix d’OrlĂ©ans Linerolas ».3 LES VOIES ROMAINESAucune voie importante ne traversait le bourg de Patay. A Saint PĂ©ravy la Colombe, se croisaient les chemins de ChĂąteaudun Ă  OrlĂ©ans et de Blois Ă  Paris. Saint PĂ©ravy la Colombe, en latin Sanctus Petrus ad vicum columnae Saint Pierre ai village de la colonne est citĂ© par GrĂ©goire de Tours qui Ă©crivait au VlĂšme siĂšcle, puis dans une charte de 651. Une colonne, en latin columna, a donnĂ© colombe par la suite. Cette borne indiquait, Ă  l’époque romaine, la limite entre le pays chartrain et l’OrlĂ©anais. Le chemin de Blois, appelĂ© chemin des bƓufs », autrefois fort large et trĂšs frĂ©quentĂ© permettait d’amener le bĂ©tail vivant Ă  Paris en Ă©vitant OrlĂ©ans et en Ă©pargnant six lieues. Il joue un rĂŽle important pendant la guerre de Cent ans. Il passait au sud de Lignerolles, est encore visible Ă  certains endroits et sert de limites entre Rouvray et Coinces et entre Sougy el L’ARRIVÉE DES FRANCS À l’époque du bas-empire, la fiscalitĂ© Ă©tait devenue telle que les petits propriĂ©taires ne pouvaient plus subsister, ils Ă©taient obligĂ©s de se mettre sous la protection d’un patronus » romain. Profitant de la misĂšre et des incertitudes de l’époque, certains grands propriĂ©taires confisquĂšrent les terres des paysans pauvres et se firent construire de somptueuses villas ».Les Francs, en occupant la Gaule, gardĂšrent longtemps leurs mƓurs barbares. La violence Ă©tait partout, les documents d’époque nous offrent le spectacle sans cesse renouvelĂ© de crimes inqualifiables. Le pieux Saint Sigismond, roi des Burgondes, craignant que son fils SigĂ©ric ne veuille prendre son pouvoir, le fit Ă©trangler. Vaincu et fait prisonnier par Clodomir, roi d’OrlĂ©ans, Sigismond fut jetĂ© dans un puits avec sa femme et ses enfants en 523. Selon leurs coutumes, les Francs se partagĂšrent les terres, mais la vie rurale ne fut pas modifiĂ©e et l’esclavage y fut aussi brutal que dans le monde romain. Chaque propriĂ©taire, on l’appellera bientĂŽt seigneur » gĂ©rait ses biens avec une nombreuse main d’Ɠuvre rĂ©partie comme Ă  l’époque romaine en hommes libres, colons et serfs. Les paysans vivaient alors dans des chaumiĂšres de torchis qui n’ont pas toujours une fenĂȘtre. On y trouve une huche, parfois une table, des souches en guise de siĂšges, une paillasse qui remplace le lit. Le vĂȘtement et la nourriture sont Ă  l’unisson de cette vie misĂ©rable. MalgrĂ© les conciles et les recommandations des Ă©vĂȘques, la conversion des Francs ne changea pas la situation. Chaque seigneur voulut avoir son Ă©glise, il nomma des prĂȘtres parmi ses serviteurs et exigea que tous assistent aux offices. En mĂȘme temps, toute une population d’artisans et de commerçants se groupa autour du clocher ; ces hĂŽtes » payaient des redevances au seigneur, mais jouissaient d’une relative libertĂ©. L’évangĂ©lisation ne se fit pas sans rĂ©sistances. Les cultes paĂŻens ne pouvant plus se cĂ©lĂ©brer publiquement, ce fut dans des carriĂšres ou des souterrains qu’ils eurent lieu. Sous l’église de Coinces, il existe un de ces souterrains formĂ© de salles rondes de petites dimensions, qui a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© en dĂ©tail. Ces salles servaient de lieux de culte et de rĂ©union pour la famille du dĂ©funt. Par la suite, l’imagination populaire aidant, on s’est mis Ă  affirmer qu’ils reliaient les chĂąteaux entre eux ou servaient de cachette lors des LES PREMIERS DOCUMENTSSous l’influence de l’Évangile, quelques seigneurs, pour le salut de leur Ăąme, firent des dons aux abbayes et chapitres. En 857, le chevalier Foulque donna au prieurĂ© de Bonneval, qui venait d’ĂȘtre fondĂ©, l’église de Patay, mais se garda le titre seigneurial. Le chapitre Saint Pierre le Puellier d’OrlĂ©ans possĂ©dait en 1002 des terres Ă  Patay {Papitacus et Ă  Rouvray ; celui de Saint Avit quelques dĂźmes et cens Ă  Rouvray. C’est surtout le chapitre cathĂ©drale d’OrlĂ©ans qui hĂ©rita de biens dans la rĂ©gion, spĂ©cialement Ă  Sougy, Coinces, Terminiers et Rouvray. Une charte de Hugues Capet, datĂ©e de 990, confirme les biens du chapitre cathĂ©drale Sainte Croix d’OrlĂ©ans, elle cite en particulier la restitution de biens usurpĂ©s par le roi PĂ©pin Ă  autre document de 1171 cite Adam, prieur de Patay {Patheio comme tĂ©moin d’une transaction. Le prieur, comme beaucoup d’autres dans la rĂ©gion, n’eut jamais plus de 3 ou 4 religieux bĂ©nĂ©dictins de Bonneval. FrĂ©quemment les documents font Ă©tat d’un seul prĂȘtre rĂ©sident, portant le titre de prieur. Nos villages furent la proie des envahisseurs normands en 898, en 911 et surtout en 961. En cette derniĂšre annĂ©e, racontent les chroniqueurs, le ravage fut si terrible que la campagne fut entiĂšrement dĂ©sertĂ©e et les terres abandonnĂ©es ; ce qui causa dans tout le pays une extrĂȘme famine. Comme l’armĂ©e venue du Nord n’était presque composĂ©e que de paĂŻens, les Ă©glises ne furent pas Ă©pargnĂ©es et ces ravages durĂšrent 2 ou 3 ans ». AprĂšs ces pillages, les habitants de Patay et des paroisses voisines, qui avaient Ă©chappĂ©, purent revenir et reconstruire maisons et Ă©glises. On peut, sans trop se tromper, dater de cette Ă©poque la fondation de la paroisse de la Chapelle Onzerain. A la suite des invasions, le retour des reliques de Saint Martin de Tours fut l’occasion de grandes festivitĂ©s ; on distribua des fragments de la cĂ©lĂšbre chape » du saint, d’oĂč le nom Chapelle ». Onzerain vient d’un prĂ©nom fĂ©minin rappelant la fĂȘte des Rameaux. Villeneuve sur Conie, dĂ©signant un nouveau village, devint probablement paroisse Ă  la mĂȘme Ă©poque ; l’église primitive, sous le vocable de Saint Nicolas, se trouvait en retrait entre les fermes de Beauvoir et Vaudrenet. Au dĂ©but du XlĂšme siĂšcle, Patay, Villeneuve, la Chapelle Ă©taient du ComtĂ© du Dunois au diocĂšse de Chartres et dĂ©pendaient, pour le spirituel, de l’abbaye de Bonneval qui nommait les curĂ©s de ces paroisses. La Croix CassĂ©e servait de limite entre l’OrlĂ©anais et le Dunois. Pour protĂ©ger les populations rurales et garantir les biens qu’ils possĂ©daient, les chapitres furent obligĂ©s de faire appel Ă  des chevaliers. Ceux-ci abusĂšrent souvent de leurs pouvoirs. En 1153, le chapitre de Sainte Croix rappelle Ă  Aubert, maire de Faverolles, Terminiers, Sougy, Villardu, qu’il ne peut rien exiger des hĂŽtes du chapitre que ce qui a Ă©tĂ© convenu. La dĂ©couverte d’un nouveau collier d’attelage permit une meilleure utilisation de la force motrice du cheval ; en mĂȘme temps, l’évangĂ©lisation des populations rurales et surtout le mouvement des croisades, amenĂšrent une Ă©volution des mƓurs. L’ancien esclavage devenu servage disparut peu Ă  peu. En 1210, le chevalier Aubert obtient l’affranchissement de toute sa famille en Ă©change de sa maison de Rouvray. En Janvier 1260, les 265 serfs du chapitre de Sainte Croix d’OrlĂ©ans en Beauce, Ă©taient affranchis Ă  Rouvray, Villardu, Brilly, Terminiers, Gaubert et autres lieux moyennant une redevance proportionnĂ©e Ă  leur richesse. La justice Ă©tait, dĂšs cette Ă©poque, rendue par des hommes de loi nommĂ©s par le seigneur du lieu. Le chapitre de Sainte Croix se rĂ©servait ce privilĂšge. Nul ne pouvait, dans les paroisses de Rouvray, Sougy, Terminiers, intenter un procĂšs ou poursuivre un dĂ©linquant sans faire intervenir les officiers de justice et, en consĂ©quence, le tribunal du chapitre. Un curĂ© de Sougy, Ă©tant censurĂ© par l’évĂȘque, celui-ci dut se dĂ©sister de cette immixtion dans les affaires capitulaires en 1430. PATAY AU MOYEN-ÂGE1 LA FAMILLE DE PATAYLe premier document citant la famille de Patay est datĂ© de 1103, Hugues de Pathay fait une donation Ă  l’abbaye Saint Pierre de Chartres oĂč son fils vient de faire profession religieuse. Un autre document de 1191 cite Geoffroy de Pathay, frĂšre d’Emmeline. Parmi les archives du monastĂšre de Bonneval, on trouve en 1231 une transaction avec Hugues d’Ouzouer, Ă©poux d’Émmeline de Pathay. L’acte cite Geoffroy de Pathay son fils. Ce document nous prouve l’existence, dĂšs le XllĂšme sičcle, d’une enceinte fortifiĂ©e autour de l’église, du prieurĂ© et de la maison seigneuriale, mais, il est prĂ©sentement impossible, faute de renseignements, de savoir comment se prĂ©sentait Patay. L’écu de Hugues d’Ouzouer Ă©tait de gueules » rouge sans ornement, celui de sa femme, d’hermine ; il mit son Ă©cu au cƓur de celui de son Ă©pouse, c’est le premier blason de Patay. Lors de la huitiĂšme croisade, en 1270, au cours de laquelle le roi Saint Louis mourut Ă  Tunis, la chronique de Joinville cite parmi les chevaliers Monsieur Guillaume de Patay, lui et son frĂšre, quatre cents livres, ils mangeront Ă  la table du Roi ». Ce frĂšre, Gilles de Patay, avait dĂ©jĂ  participĂ© Ă  la croisade conduite par Saint Louis 1249-1253, qui avait abouti Ă  la captivitĂ© du roi et la perte de Damiette. Faute de documents, il n’est pas possible d’établir une gĂ©nĂ©alogie exacte de la famille de Patay. Le futur Ă©vĂȘque d’OrlĂ©ans, Gilles de Patay 1280-1288 ne pouvait ĂȘtre en mĂȘme temps prĂȘtre et chevalier. De mĂȘme, on doit rattacher Jean de PĂątĂ©, Ă©vĂȘque de Chartres 1328-1332 Ă  la famille de Plessis PĂątĂ© Ă  Malesherbes. Lors des premiĂšres croisades, les chevaliers avaient vendu tous leurs biens pour s’équiper et assurer leur voyage. Avant leur dĂ©part, presque tous avaient mĂȘme affranchi leurs serfs moyennant une redevance. À leur retour, ils se retrouvĂšrent dans l’indigence ou mĂȘme la misĂšre. Moins enthousiastes, les chevaliers des derniĂšres croisades demandĂšrent Ă  ĂȘtre Ă©quipĂ©s par le trĂ©sor royal et mĂȘme, pour certains, ce fut le cas du seigneur de Patay, Ă  ĂȘtre nourri Ă  la table du Roi. Guillaume II de Pathay. Chevalier seigneur de Patay, fut chargĂ© en 1304 par le roi Philippe le Bel, de la garde de Guy de Namur, fils de Guy de Dampierre, comte de Flandres. N’étant pas Ă  l’aise Ă  l’intĂ©rieur des murs de Patay, Guillaume II se faisait construire un chĂąteau Ă  Lignerolles oĂč il avait l’intention de demeurer. Guillaume III de Pathay est citĂ© en 1331 et 1345 comme seigneur de Patay et LA VIE RURALELa condition paysanne sous le rĂ©gime seigneurial Ă©tait encore loin d’ĂȘtre parfaite, mais il faut bien vivre et seul le seigneur, Ă  l’abri de son chĂąteau fort, reprĂ©sente un pouvoir efficace. Le paysan homme libre vilain est gĂ©nĂ©ralement propriĂ©taire de sa terre, il se contente seulement de redevances envers le seigneur. Le cens, droit d’usage de la terre est payable soit en argent, soit en nature. Autre redevance remplaçant le cens le champart reprĂ©sentant le 12Ăšme ou le 15Ăšme de la corvĂ©es correspondent gĂ©nĂ©ralement Ă  quelques jours de travail par an dans notre seigneur a Ă©galement le monopole du moulin, du four et du pressoir, le paysan Ă©tant contraint de s’en servir moyennant de menues seigneur exerce Ă©galement le droit de justice par l’intermĂ©diaire d’hommes de loi, ce qui lui procure quelques se rĂ©serve surtout le droit de chasse qui entraine la ruine des cultures lorsque les bĂȘtes sauvages ravagent les champs ou lors de la poursuite du taille, Ă  l’origine impĂŽt sur les revenus payĂ© par les roturiers au seigneur du lieu, fut rapidement payĂ©e au trĂ©sor le paysan paye la dĂźme Ă  l’autoritĂ© ecclĂ©siastique ; elle reprĂ©sente environ le 12Ăšme ou le 15Ăšme de certaines du paysan se compose de pain de seigle, lĂ©gumes, Ɠufs, fromages, porc ou poisson salĂ©. Il boit du s’est nettement amĂ©liorĂ© le paysan ainsi possĂšde une maison avec des murs en torchis ou en pierre, un toit de tuiles, fenĂȘtre et cheminĂ©e. Il a un lit et des draps; l’apparition de la chemise favorise l’hygiĂšne dĂšs le XlllĂšme l’époque de Saint Louis, les seigneurs fĂ©odaux, Ă©puisĂ©s par la croisade et les luttes intestines, se trouvent concurrencĂ©s par une bourgeoisie naissante et par l’influence grandissante de la simples commerçants, artisans ou mĂȘme cultivateurs aisĂ©s rachĂštent des terres au seigneur local et deviennent propriĂ©taires de fiefs, c’est le cas principalement Ă  LA GUERRE DE CENT ANSEn 1345, Guillaume IV de Pathav hĂ©ritait de son pĂšre, il habitait alors Patay, le fief de Lignerolles revenait Ă  son cousin, lui aussi Guillaume de Pathay. AprĂšs la dĂ©faite de CrĂ©cy, 1346, qui commença la guerre de cent ans, la Beauce fut parcourue par des bandes armĂ©es qui ravagĂšrent le pays. La premiĂšre invasion de la Beauce eut lieu en 1359. En 1360, Pierre de Pathav. Chevalier, maĂźtre d’hĂŽtel du roi Jean, fut donnĂ© en otage au roi d’Angleterre avec plusieurs autres chevaliers. Je suppose que ce Pierre de Pathay Ă©tait fils de Geoffroy, frĂšre de Guillaume 1364, Guillaume IV de Pathav Ă©tait invitĂ© Ă  participer Ă  la dĂ©fense du diocĂšse et de la ville d’OrlĂ©ans. Son fils, Philippe de Pathay. est citĂ© dans deux documents de 1396 et 1406 comme seigneur de Patay. Notre rĂ©gion connut sous le rĂšgne de Charles V une pĂ©riode assez calme, mais en 1411, nouveaux ravages par des troupes mal contrĂŽlĂ©es. Les paysans, pour avoir la vie sauve, Ă©taient obligĂ©s de se rĂ©fugier dans des lieux fortifiĂ©s, les bandes armĂ©es se contentant de piller, d’incendier, de violer ou de massacrer les paysans la dĂ©faite d’Azincourt, 1415, la situation devint encore plus complexe. En 1420, Catherine, fille de Charles VI, Ă©pousait Henri V, roi d’Angleterre, Ă  la mort de son pĂšre, selon la loi anglaise, elle devenait reine de France et d’Angleterre. Le duc de Bourgogne n’avait pas attendu cette date pour reconnaĂźtre Henri V d’Angleterre comme roi de France. De nombreux seigneurs suivirent son exemple en Ă©cartant par la mĂȘme le dauphin Charles qui, selon la loi des Francs, devait hĂ©riter de son pĂšre Charles 1417, les anglais avaient installĂ© une garnison de 600 hommes Ă  Chartres d’oĂč ils faisaient de frĂ©quentes incursions dans tous les villages de la rĂ©gion. En 1427, voulant faire le siĂšge d’OrlĂ©ans, l’armĂ©e anglaise s’emparait de toutes les villes et des villages fortifiĂ©s de la rĂ©gion y mettant garnison Toury, Janville, Montpipeau, Meung sur Loire. Patay pratiquement indĂ©fendable, ouvrit ses portes Ă  la premiĂšre LA BATAILLE DE PATAY18 Juin 1429. C’était un samedi. L’armĂ©e française composĂ©e de 7 Ă  hommes Ă©tait assez disparate, on y parlait toutes les langues et tous les dialectes de l’Europe occidentale. Des OrlĂ©anais et des Chartrains cĂŽtoyaient des Irlandais, des Espagnols, des Lombards et des Allemands. Les capitaines avaient rĂ©ussi Ă  obtenir, non sans difficultĂ©s, une cohĂ©sion et une discipline admirables. Surtout celle qu’on appelait la Pucelle avait su donner Ă  tous la confiance et l’enthousiasme qui procurent la fut pris le 12 Juin, le pont de Meung sur Loire fut emportĂ© le 15, Beaugency, assiĂ©gĂ© le 17, ouvrait ses portes le 18 Ă  la premiĂšre heure au duc d’Alençon et Ă  Jeanne d’ anglaise, commandĂ©e par le fameux John Talbot, forte d’environ hommes, s’était regroupĂ©e Ă  Meung sur Loire et se prĂ©parait Ă  attaquer le pont. Lorsqu’elle apprit la perte de Beaugency, vers huit heures du matin, elle dĂ©cidait de se retirer lentement sur Janville oĂč elle disposait d’une importante place forte, espĂ©rant s’appuyer sur les garnisons de Montpipeau et Saint Sigismond. Empruntant l’ancienne voie de Blois Ă  Paris, les Anglais marchaient dans un ordre parfait l’avant-garde, puis l’artillerie, les convois, ensuite le corps principal et enfin l’arriĂšre-garde composĂ©e uniquement de gens d’armes d’origine anglaise. Cette armĂ©e Ă©tait sur le territoire de Coinces, non loin de Patay, lorsque les coureurs signalĂšrent des duc d’Alençon averti des mouvements de l’ennemi hĂ©sitait Ă  le poursuivre ; il n’avait pas oubliĂ© la funeste rencontre de la journĂ©e des Harengs le 12 FĂ©vrier. Mais Jeanne d’Arc avait insistĂ© En nom Dieu, il faut les combattre, s’ils Ă©taient pendus aux nues, nous les aurons ».Les Ă©claireurs de l’armĂ©e française Ă©taient commandĂ©s par le valeureux La Hire. Le corps de bataille qui suivait d’assez prĂšs Ă©tait conduit par le duc d’Alençon et la Talbot apprit qu’il Ă©tait poursuivi, il rĂ©solut de ne pas refuser le combat. AprĂšs avoir franchi le bas fond formĂ© par le lit dessĂ©chĂ© de la RetrĂšve, il se porta sur le territoire de la paroisse de Patay, s’appuyant sur le bois de Lignerolles, en empruntant un chemin resserrĂ© entre des haies et des buissons. C’est lĂ  que Talbot s’arrĂȘta avec 500 archers d’élite. Il Ă©tait environ 2 heures de l’aprĂšs-midi, par une chaleur accablante, un cerf effrayĂ© sortit subitement d’un taillis et se dirigea droit sur les archers anglais qui se mirent Ă  pousser des cris de surprise. Ces clameurs firent dĂ©couvrir l’ennemi Ă  l’avant-garde française qui, entraĂźnĂ©e par le bouillant La Hire, arriva Ă  grand galop sur les archers anglais avant qu’ils n’aient eu le temps de prendre leurs positions. Falstaff qui Ă©tait avec le corps principal de l’armĂ©e anglaise courut vers l’avant-garde pour la ramener dans la bataille ; mais, s’imaginant que tout Ă©tait perdu, les anglais se dispersĂšrent et s’enfuirent. Pendant ce temps, le gros de l’armĂ©e française massacrait ou faisait prisonniers de nombreux ennemis. Talbot lui-mĂȘme tomba aux mains de Poton de fuyards furent poursuivis jusque sous les murs de Janville ; lĂ , les habitants refusĂšrent d’ouvrir les portes de telle sorte que Falstaff et 7 ou 800 cavaliers arrivĂšrent Ă  Étampes vers minuit. Les soldats français, fatiguĂ©s aprĂšs une journĂ©e bien chaude, couchĂšrent sur place. Le lendemain, un dimanche, aprĂšs avoir dĂźnĂ© Ă  Patay, ils entrĂšrent triomphalement Ă  OrlĂ©ans avec leurs UN DIFFICILE RETOUR AU CALMEAprĂšs ce brillant fait d’armes, la guerre n’était pas finie, les bandes anglaises sillonnaient toujours la Beauce, Patay Ă©tant peu fortifiĂ© n’était pas Ă  l’abri d’un retour offensif de l’ennemi. Survint une pĂ©riode de famine. Les paysans, voyant leurs moissons ruinĂ©es, leurs grains enlevĂ©s par les gens de guerre, leurs granges brĂ»lĂ©es, n’avaient plus de courage et dĂ©sertaient la campagne, qui faute de laboureurs resta en friches. Ce n’est qu’en 1432, aprĂšs la libĂ©ration de Chartres, que la sĂ»retĂ© put revenir dans cette partie de la Beauce. En quelle annĂ©e l’église de Patay fut-elle dĂ©vastĂ©e ? II est impossible de le dire les dates de 1420 et 1425 paraissent les plus probables. Les personnages qui soutiennent les arcs de la voĂ»te de la nef ont Ă©tĂ© sculptĂ©s vers 1450, ce qui suppose une restauration Ă  cette Ă©poque. Il est intĂ©ressant de remarquer que ces sculptures se retrouvent, Ă  peine modifiĂ©es dans les Ă©glises de ChĂąteaurenard, TriguĂšres et dans la salle des thĂšses Ă  OrlĂ©ans. Elles reprĂ©sentent des professeurs de l’universitĂ©, faisant les gestes de ceux qui enseignent ; mais, elles furent considĂ©rĂ©es comme figurant des prophĂštes, Jean Baptiste ou des saints. Les mĂ©faits des bandes armĂ©es avaient permis de dĂ©couvrir que les populations locales avaient besoin d’ĂȘtre mieux protĂ©gĂ©es contre les brigands de toutes mettre Ă  l’abri les habitants, il fut dĂ©cidĂ© de construire de nouveaux remparts dont les boulevards dessinent les contours Hector de Patay Ă©tant seigneur du lieu. La formation par Charles Vil des compagnies d’ordonnances en 1445 obligea les bandes de brigands Ă  se disperser et Ă  disparaĂźtre. LES TEMPS CLASSIQUES1 LES GUERRES DE RELIGION AprĂšs une centaine d’annĂ©es assez calmes, Patay, Gidy, HuĂȘtre virent arriver vers 1535 des prĂ©dicateurs d’une religion qu’ils disaient rĂ©formĂ©e. D’importantes communautĂ©s se formĂšrent autour d’eux. Lorsqu’on 1547, le clergĂ© commença Ă  rĂ©agir, le protestantisme Ă©tait dĂ©jĂ  fortement implantĂ© dans la rĂ©gion. Les documents nous manquent pour connaĂźtre le choix des seigneurs de Patay et suivre les Ă©vĂ©nements ; les registres paroissiaux ne commencent qu’en 1570. L’annĂ©e 1562 fut certainement la plus tragique de cette Ă©poque les protestants maĂźtres d’OrlĂ©ans pillĂšrent toutes les Ă©glises de la campagne, y brisĂšrent les images, incendiĂšrent celle de Coinces et beaucoup d’autres. Ils prirent les prĂȘtres, les attachant Ă  la queue des chevaux et les traĂźnant ainsi, puis ils leur crevaient les yeux et enfin les liaient Ă  un arbre oĂč ils les arquebusaient. Seule la paroisse de Villeneuve-sur-Conie, qui avait adoptĂ© le protestantisme fut la bataille de Dreux 19 DĂ©cembre 1562, alors que le prince de CondĂ© essayait avec la reine Catherine de MĂ©dicis d’obtenir une paix honorable pour tous les partis, l’amiral de Coligny se refusait Ă  tout pourparlers. Il rĂ©unissait Ă  Patay, le 31 Janvier 1563, son armĂ©e dans le but d’aller en Normandie chercher les secours en hommes et en argent que la reine d’Angleterre tenait prĂȘts au Havre. EffrayĂ©s, de nombreux habitants de Patay se rĂ©fugiĂšrent dans l’église et le clocher, les protestants y ayant mis le feu, ils pĂ©rirent brĂ»lĂ©s vifs. Y eut-il d’autres massacres ou pillages Ă  Patay, il est impossible, faute de documents connus, de le LE MONDE RURALLa paix revenue grĂące Ă  Henri IV, l’autoritĂ© royale affermie, une pĂ©riode de prospĂ©ritĂ© s’ouvrait pour les ruinĂ©e, la noblesse terrienne vendait ses biens et allait se rĂ©fugier soit Ă  la Cour, soit Ă  l’armĂ©e. Qu’était devenue la famille des anciens seigneurs de Patay ? A Philippe de Patay citĂ© en 1396, succĂ©da son fils Hector 1er, puis Hector II. Celui-ci, deux fois mariĂ©, n’eut pas d’enfant, c’est son frĂšre Jean 1er de Patay. Seigneur de Claireau Sully la Chapelle qui hĂ©rita du titre de seigneur de Patay. Ce titre Ă©tait partagĂ© avec le duc de Longueville, comte de Dunois. Cette derniĂšre famille Ă©tait issue du bĂątard d’OrlĂ©ans, le cĂ©lĂšbre compagnon de Jeanne d’Arc. Le fief de Lignerolles appartenait Ă  une autre branche de la famille de IV et Sully s’intĂ©ressĂšrent au monde rural, on connaĂźt la formule cĂ©lĂšbre pĂąturage et labourage
. ». Les paysans ayant vu leurs impĂŽts, charges et droits diminuer de moitiĂ©, en profitĂšrent pour acheter des terres. Les moins fortunĂ©s n’ayant qu’une petite culture devenaient en mĂȘme temps artisans ou petits commerçants. A cĂŽtĂ© d’eux se forma une classe encore plus pauvre, celle des ouvriers agricoles. Dans le bourg de Patay, les marchĂ©s du mardi et du vendredi Ă©taient assez animĂ©s ; on y vendait Ɠufs, beurre, volailles, mais surtout des grains. Les principales mesures de capacitĂ© de Patay Ă©taient le muid, le sestier environ 140 litres, la mine 70 litres environ, le boisseau environ 12 litres et la pinte un peu moins de 2 litres. La mine mesure de surface Ă©tait Ă©quivalente Ă  la surface ensemencĂ©e avec une mine de blĂ©. Se tenait Ă©galement un marchĂ© aux bestiaux, chevaux, vaches, moutons, place de l’Abreuvoir, actuellement place Jeanne d’Arc. Quatre foires avaient lieu dans l’annĂ©e le mardi gras, le 27 Juin, le 25 Juillet Saint Jacques et le 30 Novembre Saint AndrĂ©, si l’on y ajoute les deux louĂ©es de la Saint Jean et de la Toussaint, on devine l’animation du pays pour le grand profit des cabaretiers, aubergistes, dĂ©bits de boissons et autres. La police Ă©tait assurĂ©e par le prĂ©vĂŽt de police, dĂ©lĂ©guĂ© du bailli du Dunois ; il y avait Ă©galement des placiers et des receveurs de taxes, pour l’utilisation de la halle et le mesurage des grains. Ces taxes Ă©taient perçues, en gĂ©nĂ©ral, au profit du comte de LA VIE PAROISSIALEAutrefois, on ne sĂ©parait pas la vie paroissiale de la vie sociale. L’église Ă©tant le seul lieu oĂč l’on pouvait rassembler la communautĂ© des habitants, c’est lĂ  que se prenaient les grandes l’issue de la messe solennelle du dimanche se rĂ©unissaient autour du banc d’Ɠuvre les principaux notables et de nombreux habitants le curĂ©, son vicaire, le prieur, les deux fabriciens de la paroisse, le prĂ©vĂŽt de police, l’huissier royal, les deux notaires, les commerçants et artisans et la plupart des chefs de les deux ans, en dĂ©cembre, les gagiers, appelĂ©s aussi fabriciens, rendaient compte de la gestion financiĂšre de la paroisse, puis on Ă©lisait de nouveaux fabriciens qui remplissaient gratuitement leur fonction. Les recettes Ă©taient les quĂȘtes, la vente des places Ă  l’église, les donations et legs divers. Les dĂ©penses consistaient en l’entretien des objets du culte, de l’église, du presbytĂšre et des deux cimetiĂšres. Le plus ancien cimetiĂšre se trouvait autour de l’église, l’autre Ă©tait lĂ  oĂč se trouvent actuellement la mairie et la poste. Parmi les employĂ©s d’église, seul le bedeau, en mĂȘme temps sonneur, recevait une rĂ©tribution de 24 livres par tous les autres, fabriciens ou chantres, on offrait, chaque annĂ©e, un bon repas Ă  la Saint Marc et les jours des rogations, des paquets de bougies Ă  certaines fĂȘtes ainsi que des gerbes de blĂ©, fruit d’une collecte dans l’église que se discutait la rĂ©partition des tailles entre les familles aisĂ©es et oĂč l’on Ă©lisait le receveur on disait fermier des impĂŽts de l’annĂ©e. Celui-ci devait demander Ă  chacun ta somme prĂ©vue en argent ou en espĂšces selon un rĂŽle Ă©tabli les rĂ©clamations se faisaient lors de la discussion devant la Ă©galement Ă  l’issue de la messe qu’étaient dĂ©battues toutes les dĂ©cisions Ă  prendre concernant l’entretien des rues et chemins par le moyen des corvĂ©es ou de UNE CURIEUSE LÉGENDESelon une lĂ©gende, le 14 Mai 1610, Ă  l’heure oĂč Ravaillac assassinait Henri IV, une jeune bergĂšre nommĂ©e Françoise Gauguyn, fille d’un boucher de Patay, gardait les moutons aux environs du village. Le soir en ramenant ses troupeaux Ă  la maison, elle demanda Ă  son pĂšre ce que c’était que le roi. Son pĂšre lui rĂ©pondit que c’était l’homme qui gouvernait la France et qui commandait aux français. La jeune fille alors s’écria » Mon Dieu! j’ai entendu tantĂŽt une voix qui m’a dit qu’il avait Ă©tĂ© tuĂ© ». Cette lĂ©gende publiĂ©e en 1759 est invraisemblable, Françoise Gauguyn, nĂ©e le 11 aoĂ»t 1581, avait alors 28 ans. Il est possible que son neveu, Pierre Dordelot, serrurier Ă  Patay, pour obtenir son hĂ©ritage, ait Ă©tĂ© Ă  l’origine de cette lĂ©gende, voulant la faire passer pour une sorciĂšre. Par la suite, Françoise Gauguyn se rendit Ă  Paris oĂč saint Vincent de Paul l’aida Ă  choisir sa vocation. Elle prit le voile sous le nom de mĂšre Françoise de la Croix. En 1617, elle Ă©tait chez les sƓurs de Louviers, mais n’y resta pas pour raison de santĂ©. GrĂące Ă  la protection de la princesse Marie de Gonzague de ClĂšves, elle fonda en 1628, Ă  Paris, place royale, la congrĂ©gation des SƓurs augustines de la CharitĂ© Notre Dame. Elle mourut Ă  Paris le 14 octobre LA MAISON DE RETRAITE Le 28 Mai 1630, les habitants de Patay envoyaient une supplique au roi Louis XIII pour lui demander l’autorisation d’établir Ă  Patay la congrĂ©gation religieuse des SƓurs augustines de la CharitĂ© Notre Dame. Louis XIII, en rĂ©ponse Ă  la supplique des manants et habitants de Patay », par lettres patentes datĂ©es de fĂ©vrier 1631, autorisait cet Ă©tablissement de religieuses hospitaliĂšres. L’évĂȘque de Chartres avait donnĂ© son approbation le 28 mai 1630. Les deux seigneurs temporels de Patay le duc de Longueville et le seigneur de ClĂ©reau donnĂšrent Ă©galement leur accord les 16 Mars et 24 avril 1631. Pour s’installer rue Trianon, les religieuses bĂ©nĂ©ficiĂšrent de l’hĂ©ritage de Françoise Gauguyn, puis Suzanne Chapellier, veuve de Jean Savary, bourgeois de Paris, devenue religieuse, donna livres le 24 aoĂ»t d’OrlĂ©ans fit don de la ferme de la VallĂ©e le 29 aoĂ»t 1638, d’autres dons suivirent. Louis XIV, en mai 1674, confirmait l’existence de cet Ă©tablissement, il exemptait les religieuses de tous droits d’amortissement, de fief et autres pour les fermes de la VallĂ©e, de Gaubert, de terres Ă  Allonnes et au clos Aubry ; l’ensemble reprĂ©sentant 650 arpents de terre environ 320 hectares pour que les religieuses puissent en jouir pleinement, paisiblement et perpĂ©tuellement, cessant et faisant cesser tous troubles et empĂȘchement ». On devine derriĂšre cette phrase les tracasseries financiĂšres ou administratives dont les religieuses Ă©taient victimes. L’acte est signĂ© Louis et Colbert. La communautĂ© se composait de 4 religieuses, elles devaient accueillir gratuitement et soigner 12 femmes ou filles pauvres, malades, de la paroisse et des paroisses voisines, leur fournir nourriture et soins jusqu’à parfaite guĂ©rison. Les hommes n’étaient admis dans la communautĂ© que le temps nĂ©cessaire pour recevoir les soins exigĂ©s par leur AU TEMPS DE LOUIS XIVLe centralisme royal et les guerres de Louis XIV modifiĂšrent profondĂ©ment la vie rurale et sociale. Cette pĂ©riode fut marquĂ©e par un accroissement sensible des impĂŽts. En quelques annĂ©es, la taille fut multipliĂ©e par dix, puis apparut le vingtiĂšme, impĂŽt sur le revenu ; ce qui ne supprimait ni le cens ni le champart payĂ© au propriĂ©taire, ni la gabelle, ni la dĂźme. Un autre flĂ©au dĂ» aux guerres fut la prĂ©sence des militaires. En 1690, les habitants de Patay nommaient un commissaire chargĂ© du logement des gens de guerre lors de leur passage. Également, le duc d’OrlĂ©ans fut obligĂ© de donner des consignes trĂšs sĂ©vĂšres pour punir ceux qui s’introduisaient dans les fermes. En 1668, Patay comptait 700 communiants environ habitants, Villeneuve-sur-Conie avait 110 communiants, la Chapelle 120, PĂ©ronville 260, Villamblain 400 et Tournoisis 170. Henri de Patay, seigneur de Claireau, oĂč il rĂ©sidait, Ă©tait descendant de la vieille famille des seigneurs de Patay. Il eut deux filles Louise qui Ă©pousa en 1668 un d’Ales de Corbet et Marie-Jeanne qui se maria le 6 Janvier 1676 avec Charles de Musset de la Bonaventure. Les deux gendres se firent appeler seigneurs de Patay sans y rĂ©sider titre honorifique qui financiĂšrement Ă©tait de peu d’intĂ©rĂȘt. Le vrai seigneur de Patay Ă©tait le comte de Dunois. Celui-ci avait droit de justice qu’il exerçait par le bailli de Dunois rĂ©sidant Ă  ChĂąteaudun et un prĂ©vĂŽt demeurant Ă  Patay. Le comte de Dunois disposait Ă©galement des taxes et redevances perçues sur les foires, marchĂ©s et transactions locales. Le seigneur de Lignerolles, Antoine de MontdorĂ©, qui n’était pas noble, partageait en 1691 avec Pierre Thureau, cura de Villeneuve-sur-Conie, les dĂźmes de cette paroisse. Lors de la formation du diocĂšse de Blois, en 1697, les paroisses de Villeneuve, la Chapelle, Villamblain, Tournoisis y furent rattachĂ©es ; Patay restant au diocĂšse de Chartres. Il y avait Ă  cette Ă©poque, rue Trianon, une Ă©cole de filles dirigĂ©e par une religieuse et une Ă©cole de garçons, avec un INDUSTRIE ET COMMERCEL’élevage du mouton a procurĂ© depuis toujours un certain profit aux paysans. Une petite industrie locale s’était constituĂ©e, mais, eut peu d’importance jusqu’au XVIĂšme siĂšcle. Le mouton tondu, la laine Ă©tait lavĂ©e, cardĂ©e, peignĂ©e et filĂ©e ; travaux qui pouvaient se faire Ă  domicile et procuraient aux cultivateurs quelques supplĂ©ments de ressources. Le filage, activitĂ© essentiellement fĂ©minine, ne dĂ©passait pas 10 Ă  20 grammes Ă  l’heure. L’apparition du rouet Ă  pĂ©dale, au XVĂšme siĂšcle, permit de doubler les rendements. À Patay, au temps de Louis XIV, 8 Ă  10 fabricants achetaient la laine, la donnaient Ă  travailler Ă  domicile. Le fil produit, le tissage se faisait dans des ateliers, le tissu Ă©tait ensuite blanchi et lavĂ©. On pouvait alors procĂ©der Ă  la fabrication des couvertures, on y ajoutait un apprĂȘt pour les rendre plus attrayantes pour le client. Une assemblĂ©e des habitants fixait, en 1692, les droits de marque sur les chapeaux fabriquĂ©s Ă  Patay 10 sols pour un chapeau de castor, 5 sols pour un chapeau de poil, et 2 sols 6 deniers pour un chapeau de laine Caudebec ou autres au-dessous ». Les couverturiers et autres fabricants payaient Ă©galement un droit de marque. Patay Ă©tant Ă  l’écart des grandes routes ne pouvait que difficilement Ă©panouir son commerce. Vers 1740, l’intendance de la province, utilisant le moyen des corvĂ©es, fit construire un chemin empierrĂ© entre Patay et Saint PĂ©ravy pour faciliter le transport des grains. Les fabricants de couvertures en profitĂšrent pour acheter Ă  OrlĂ©ans les produits nĂ©cessaires et y vendre les marchandises fabriquĂ©es. On comptait 22 fabriques de couvertures vers 1788, elles donnaient du travail Ă  tous les habitants valides, il ne restait qu’une quinzaine de vieillards nĂ©cessiteux ou d’invalides secourus par la paroisse. Autre activitĂ©, la meunerie il existe, quartier de la Butte, un lieudit les trois moulins, en 1825, on comptait encore 5 moulins en activitĂ© Ă  Patay. Avec la nouvelle route, les trois foires de l’annĂ©e, celle du mardi gras ayant disparu, prirent plus d’importance. Outre les activitĂ©s traditionnelles, on vit arriver des marchands de quincaillerie, bimbeloterie, forains de toutes sortes et mĂȘme des bijoutiers. Faute de documents, il est impossible prĂ©sentement de connaĂźtre la construction des murailles de Patay et leur Ă©volution au cours des siĂšcles. Lorsqu’on 1755, le duc de Chevreuse, comte du Dunois, donna l’autorisation de dĂ©manteler, les murailles Ă©taient de construction rĂ©cente. Leurs dimensions invraisemblables vu la population laissent supposer qu’elles servaient uniquement Ă  faciliter la perception des droits d’octroi et Ă  protĂ©ger des loups. Les pierres servirent Ă  rĂ©tablir les rues qui Ă©taient si crevĂ©es qu’elles Ă©taient devenues impraticables ».8 LES DERNIERS SEIGNEURS DE PATAYEn 1768, naissait dans le VendĂŽmois Victor Musset. La mĂȘme annĂ©e, son pĂšre vendait, ainsi que Pierre d’Ales, vicomte de Corbet, leur titre de seigneur de Patay Ă  François du Clusel. Celui-ci Ă©tait chevalier, conseiller du Roi, maĂźtre de requĂȘtes, marquis de Montpipeau Huisseau, intendant de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Tours. Victor Musset, littĂ©rateur, se fit appeler Musset-Patay pour se distinguer de ses deux fils Paul et Alfred*, eux aussi Ă©crivains. Seul ce dernier devint cĂ©lĂšbre. Le principal seigneur de Patay Ă©tait Louis Joseph d’Albert, duc de Luynes et Chevreuse, comte de Dunois. Étant haut justicier de la paroisse et recevant les droits perçus sur les foires et les marchĂ©s, Ă  la veille de la rĂ©volution, il fit construire sur une place une halle en bois pour abriter les marchands. LA PÉRIODE RÉVOLUTIONNAIRE1 LES CAHIERS DE DOLÉANCESLe dimanche 13 juillet 1788, vers midi, un orage d’une particuliĂšre violence s’abattit sur une grande partie de la deux heures, les rĂ©coltes furent hachĂ©es si menues que le grain, tombĂ© en terre, fut enfoui dans une litiĂšre de fragments de paille. De nombreux fermiers Ă©taient ruinĂ©s et la famine Ă©tait Ă  prĂ©voir. Les cultivateurs de Patay, Rouvray et Villeneuve qui purent sauver leur rĂ©colte, trouvĂšrent le chemin impraticable entre Patay et Saint PĂ©ravy pour ravitailler OrlĂ©ans. C’est sur d’autres marchĂ©s qu’ils vendirent-leur blĂ©. La commission intermĂ©diaire de l’assemblĂ©e provinciale prit conscience de l’abandon depuis 1782 de cette seule liaison entre Patay et OrlĂ©ans. Le chemin fut rĂ©parĂ© et entretenu sur les fonds du dĂ©partement jusqu’en 1792 puis abandonnĂ© de nouveau. L’annĂ©e 1789 dĂ©buta mal le 1er janvier, le thermomĂštre descendit Ă  -18°, la neige Ă©tait abondante. On avait Ă©tĂ© obligĂ© de fermer toutes les manufactures, les ouvriers Ă©taient au chĂŽmage et le prix du pain augmentait considĂ©rablement. La population de Patay Ă©tait alors de habitants 198 familles, celle de Rouvray 152 habitants 33 familles, Villeneuve avait 172 habitants 46 familles et la Chapelle 225 habitants 50 familles. Le 20 fĂ©vrier fut envoyĂ©e Ă  chaque paroisse une circulaire convoquant les citoyens de 25 ans accomplis inscrits au rĂŽle des impositions. Le 6 mars, dans l’église Ă  l’issue de la messe, les citoyens actifs se retrouvĂšrent pour approuver un cahier de dolĂ©ances et procĂ©der Ă  l’élection de quatre dĂ©putĂ©s. Le cahier de Patay, qui n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©, comporte plus de 23 signatures d’artisans et de commerçants. Il n’y eut que deux Ă©lus Michel Sevin, aubergiste et Charles Gajon, notaire. Les cahiers se plaignent des impĂŽts, des procĂšs trop dispendieux, des droits et privilĂšges seigneuriaux jugĂ©s injustes, du vagabondage en Beauce la mendicitĂ© Ă©tait un vrai flĂ©au pour les campagnes. Les habitants de Rouvray demandent que leur paroisse soit maintenue ils ont fait de grosses dĂ©penses pour rĂ©parer l’église et le presbytĂšre. En Beauce, pays de grande culture, on trouvait des fermes de 100 hectares ; les petits cultivateurs Ă©taient nombreux mais ne pouvaient ni s’agrandir ni Ă©tablir tous leurs enfants. Le rendement en blĂ© Ă©tait en moyenne de 12 quintaux Ă  l’hectare. Il y avait chevaux, bovins, quelques porcs, surtout des moutons. L’industrie lainiĂšre Ă©tait importante Ă  Patay oĂč l’on comptait 22 fabricants LES ÉMEUTES DE 1789La crainte de manque de pain et son prix trĂšs Ă©levĂ© occasionnĂšrent des Ă©meutes dans de nombreuses villes en cette annĂ©e 1789. À Patay le 23 avril, les habitants arrĂȘtaient des voitures de grains destinĂ©es Ă  OrlĂ©ans. Les populations des campagnes mettant opposition Ă  tout dĂ©placement qui leur paraissait suspect. Autre Ă©meute le vendredi 1er mai, que l’on attribua Ă  des sĂ©ditieux venus d’OrlĂ©ans, la prĂ©sence de la marĂ©chaussĂ©e empĂȘcha qu’il y eut des victimes. Nouvelle Ă©meute le vendredi 7 aoĂ»t cette fois le lieutenant de la marĂ©chaussĂ©e intervint et fit interner Ă  OrlĂ©ans 5 Ă©meutiers. Le 2 septembre par jugement prĂ©vĂŽtal, 3 d’entre eux furent condamnĂ©s au carcan et aux galĂšres Ă  perpĂ©tuitĂ© ; les deux autres au carcan et Ă  9 ans de galĂšre. Le roi commua les galĂšres en 1 an et 3 mois de prison. Les condamnĂ©s furent exposĂ©s le 16 novembre 1789 ; le 7 octobre 1790, ils Ă©taient toujours en UNE NOUVELLE ORGANISATION SOCIALELes documents manquent pour connaĂźtre la nouvelle organisation de la commune de Patay. On ne sait comment se dĂ©roulĂšrent les premiĂšres Ă©lections, ni le nom du maison commune mairie fut installĂ©e rue Trianon, Ă  l’emplacement de l’école des filles actuellement, le passage latĂ©ral de la maison de retraite. La nuit du 4 aoĂ»t vit l’abolition des privilĂšges mais aussi la suppression de nombreux impĂŽts, les grands perdants furent les municipalitĂ©s qui eurent Ă  leur charge l’entretien de la voirie, des Ă©coles, des Ă©glises et des cimetiĂšres ; elles virent, en mĂȘme temps disparaĂźtre leurs ressources octrois et taxes diverses. À Patay, le conseil gĂ©nĂ©ral de la commune dĂ©cida, en 1790, d’établir un droit de mesurage de 18 deniers par sac de blĂ© vendu sur le marchĂ©, en remplacement de l’octroi. Les intĂ©ressĂ©s protestĂšrent, affirmant que ce droit Ă©tait supprimĂ© par la loi du 15 mars 1790, mais le dĂ©partement approuva la dĂ©cision des Ă©lus de vit une rĂ©organisation totale de la nation. Patay ainsi que Villeneuve et la Chapelle furent rattachĂ©s au dĂ©partement du Loiret, rĂ©pondant ainsi Ă  un dĂ©sir exprimĂ© dans le cahier de dolĂ©ances. Dans le district d’OrlĂ©ans, Patay fut choisi comme chef-lieu de canton. On y procĂ©da Ă  l’élection d’un juge de paix qui, faute de local, rendit la justice dans la maison commune. Y eut-il une garde nationale Ă  Patay ? Faute de documents, on ne peut l’affirmer. La jeunesse chanta le ça ira » sur le marchĂ© dĂšs juin 1790. Pour appliquer le dĂ©cret du 15 septembre 1790 de l’AssemblĂ©e nationale, les membres de l’assemblĂ©e municipale demandĂšrent aux 4 religieuses si elles dĂ©siraient sortir de leur couvent, ce qu’elles n’insista pas, mais on nomma une commission administrative, sous la prĂ©sidence du maire, pour gĂ©rer l’établissement qui devint hospice civil. Naturellement, les fermiers refusĂšrent de payer le champart, qui fut supprimĂ© peu aprĂšs. L’administration de l’hospice se trouva sans ressources, obligĂ©e de faire appel Ă  la municipalitĂ© pour nourrir religieuses et malades. Par la suite, l’hospice ayant pu prĂ©senter ses titres de propriĂ©tĂ©, le champart fut transformĂ© en loyer payable LE CLERGÉ FACE A LA PERSÉCUTIONL’AssemblĂ©e Nationale avait votĂ©, le 12 juillet 1790, une constitution civile du clergĂ© », puis elle demanda Ă  tous les prĂȘtres en paroisse de prĂȘter serment. En janvier 1791, le curĂ© de Patay, Joseph Daubroche, curĂ© depuis 1749, prĂȘta semble-t-il ce serment avec serment Ă©tant jugĂ© invalide, il fut par la suite internĂ© Ă  OrlĂ©ans dans la prison de la Croix oĂč il mourut le 27 ventĂŽse an III 17 mars 1795 le jour oĂč il devait ĂȘtre libĂ©rĂ©, Ăąge de 75 ans. Son vicaire, Hyacinthe Constant, prĂȘtre du diocĂšse de Mende, venait d’arriver, il se prĂ©senta comme aumĂŽnier des religieuses et, Ă  ce titre, n’eut pas Ă  prĂȘter serment. Face Ă  la persĂ©cution, il eut la chance de pouvoir se cacher Ă  OrlĂ©ans, dans une famille amie. Il devint ensuite secrĂ©taire de l’évĂȘchĂ© et mourut chanoine en 1835. Le curĂ© de Rouvray Sainte Croix, Denis Chappellier, prĂȘta serment. Il fut Ă©lu le 18 novembre 1792 officier d’état 27 novembre 1792, il Ă©pousait, Ă  Rouvray, Marie Moreau dont il eut une fille le 28 mai 1793. Il disparut ensuite. Le curĂ© de la Chapelle Onzerain, Marin Turgeot, curĂ© depuis 1785, refusa le serment, il s’embarqua Ă  Dieppe en septembre 1792 pour l’Angleterre. Il fut remplacĂ© par Pierre Malivoire, religieux, qui prĂȘta serment. Lors de la fermeture des Ă©glises on le retrouve Ă  OrlĂ©ans, puis il revint Ă  Patay lors de la rĂ©ouverture des Ă©glises. Il mourut curĂ© de Mainvitiiers en 1815. Le curĂ© de Saint PĂ©ravy, François Sevestre, refusa le serment, i! fut internĂ© Ă  OrlĂ©ans le 29 mars 1793, dĂ©portĂ© Ă  Bordeaux puis Ă  Blaye fort PĂątĂ©. RapatriĂ© comme malade, il fut internĂ© Ă  OrlĂ©ans, prison de la Croix. Il mourut Ă  OrlĂ©ans en 1807. Le curĂ© de Villeneuve, Dollon, prĂȘta serment, il se retira en 1793, lors de la fermeture des Ă©glises. Le curĂ© de Terminiers, Vrain Pilate, refusa le serment, il Ă©migra en Suisse en septembre 1792, puis en Pologne. Il mourut Ă  OrlĂ©ans en SOUS LA TERREURLes archives communales manquent malheureusement pour suivre la suite des Ă©vĂ©nements. En 1792, le dĂ©partement procĂ©da Ă  la vente des biens d’église. De nombreux cultivateurs de Beauce purent racheter les terres qu’ils exploitaient. Les communes firent Ă©galement des achats payables en assignats, mais aucun document ne nous est parvenu. Les assignats Ă©taient devenus d’un usage courant, la monnaie mĂ©tallique disparut par suite des bruits de guerre et de la rĂ©colte mĂ©diocre de 1791. Mais le manque de petites coupures en assignats engendra de grandes difficultĂ©s pour le paiement des salaires et le commerce de dĂ©tail. La commune de Patay Ă©mit, en 1792, des billets patriotiques » pour remplacer la monnaie pour une somme de livres. À la suite de la dĂ©claration de guerre, le 20 avril 1792, quelques jeunes volontaires partirent pour l’armĂ©e. LĂ  aussi, les renseignements manquent. En septembre se constitua Ă  Patay une sociĂ©tĂ© populaire qui avait l’intention de surveiller les autoritĂ©s ».Le prix du blĂ© et du pain, Ă  la suite de rĂ©coltes mĂ©diocres, avait triplĂ© en deux ans, les salaires Ă©taient restĂ©s les mĂȘmes, les ouvriers ne pouvaient plus nourrir leur famille. Le dimanche 3 avril 1793, un rassemblement de journaliers alla incendier plusieurs fermes Ă  Villeneuve et Ă  Coinces les fermiers s’obstinant Ă  refuser de vendre leur blĂ© Ă  un prix raisonnable. SpontanĂ©ment, les fabricants couverturiers augmentĂšrent cardeurs et fileuses, pas autant qu’ils le dĂ©siraient. Les autoritĂ©s Ă©tant rĂ©ticentes, les ouvriers des autres professions ne purent obtenir satisfaction toute manifestation Ă©tant sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ©e. Le conventionnel Laplanche, en mission Ă  OrlĂ©ans, nomma un agent Ă  Patay Ă  qui l’on reprocha de s’ĂȘtre comportĂ© en vĂ©ritable tyran. Les religieuses de la maison de retraite Ă©tant suspectes Ă  tous les bons citoyens» furent remplacĂ©es ; elles purent se retirer dans des maisons amies. En frimaire an II dĂ©cembre 1793, l’église de Patay fut pillĂ©e puis fermĂ©e au culte. Le dimanche fut remplacĂ© par le dĂ©cadi et le club organisa dans la ci-devant Ă©glise» devenue temple de la Raison, les fĂȘtes dĂ©cadaires. En mĂȘme temps, on, fit partir pour l’armĂ©e tous les jeunes gens non mariĂ©s de 18 Ă  25 ans. Le 28 fructidor an II 14 septembre 1794 Brival reprĂ©sentant du peuple en mission, nomma membre du comitĂ© de surveillance rĂ©volutionnaire, un rĂ©publicain modĂ©rĂ©, Michel Sevin, aubergiste Ă  Patay. 6 LES RÉQUISITIONSAvec la guerre, ce furent les rĂ©quisitions. Les fabricants couverturiers se plaignirent, le 25 novembre 1793, que l’on ne tenait pas compte de la qualitĂ© des couvertures mais seulement des dimensions et qu’ils travaillaient Ă  perte. Les couvertures revenaient, Ă  OrlĂ©ans Ă  20 livres et Ă  Patay Ă  23 livres, alors que le maximum payĂ© par l’administration de l’habillement des troupes Ă©tait de 18 livres. Le 17 Frimaire an III 7 dĂ©cembre 1794 pour permettre aux couverturiers de Patay, qui avaient cessĂ© toute fabrication, en raison de la perte Ă©norme enregistrĂ©e, de reprendre leur activitĂ©, on accorda pour les couvertures livrĂ©es et non payĂ©es la somme de 23 livres. Les fabricants purent ainsi concĂ©der des augmentations de salaire devenues indispensables. Les fabricants de couvertures de Patay expliquaient, en pluviĂŽse an III Janvier 1795 Les ouvriers, au prix de 15 sous par jour fixĂ©s par le maximum, Ă©tant dans l’impossibilitĂ© de vivre, Ă  cause de l’excessive chĂšretĂ© des denrĂ©es, ont Ă©tĂ© augmentĂ©s de prĂšs du double. Les fabricants, encore qu’ils perdissent beaucoup, n’ont pu humainement se refuser Ă  cette augmentation ». Le blĂ© fut un autre objet de rĂ©quisitions. Des commissaires venus de Paris, de l’armĂ©e et d’OrlĂ©ans, se rĂ©pandirent dans toutes les communes de la rĂ©gion oĂč ils firent des rĂ©quisitions de grains. Devant cette avalanche, les cultivateurs se montrĂšrent rĂ©ticents. Les municipalitĂ©s se contentĂšrent, gĂ©nĂ©ralement, de dĂ©livrer des ordres par Ă©crit, les cultivateurs affirmant qu’ils ne savaient pas lire. Le 4 Novembre 1793, le dĂ©partement requit la municipalitĂ© de Coinces de livrer 448 mines de blĂ© et de faire, Ă  cet effet, des visites domiciliaires. Pierre SoĂ»las, ancien maire, s’est trouvĂ© avoir 24 ou 25 mines battues, il n’avait que deux personnes Ă  nourrir. Il accepta de livrer 10 mines. Mais il refusa de les livrer quand la voiture vint les prendre et le lendemain, s’obstina disant que nous n’avions pas le droit d’exiger du blĂ© de fui et des autres particuliers ». Il se forma un rassemblement comme pour nous faire front, nous disant que quand ils verraient les commissaires de la force armĂ©e, ils leur parleraient ». Autres rĂ©quisitions, le 22 pluviĂŽse an II 11 fĂ©vrier 1794 sur Rouvray elle 15 ventĂŽse an II 3 mars 1794 sur Patay qui a encore assez de blĂ© pour trois ou quatre mois. Les municipalitĂ©s ne firent aucune rĂ©quisition. Le 21 prairial an II 9 juin 1794 l’administration du district d’OrlĂ©ans donna ordre de faire arrĂȘter les maires du canton de Patay. Ils ne furent libĂ©rĂ©s qu’aprĂšs livraison des rĂ©quisitions. AprĂšs Thermidor, en octobre 1794 brumaire an III, le district menaça d’incarcĂ©ration l’agent national de Coinces qui, depuis 21 jours, avait des batteurs Ă  sa disposition sans pourtant rien SOUS LE CONSULAT ET L’EMPIRESous le Consulat et l’Empire, la municipalitĂ© fut surtout prĂ©occupĂ©e par l’entretien des rues et du chemin de Patay Ă  Saint PĂ©ravy, devenu impraticable, seule liaison avec OrlĂ©ans rien n’avait Ă©tĂ© fait depuis 1792. C’est par des centimes additionnels, payĂ©s en journĂ©es de charroi ou en argent, que l’on put, aprĂšs de longues nĂ©gociations obtenir des rĂ©parations. Les Ă©coles avaient Ă©tĂ© fermĂ©es aux heures sombres de la RĂ©volution. Depuis l’instituteur, peu compĂ©tent, Ă©tait payĂ© par une rĂ©tribution des Ă©lĂšves. Il serait Ă  souhaiter que l’on ait des instituteurs Ă©clairĂ©s, payĂ©s par la contribution mobiliĂšre et tractations, la commune de Patay rachetait au citoyen Deluyne, ci-devant seigneur, la halle nĂ©cessaire au marchĂ©. Pour les trois foires, celle du 3 mai Ă©tant pratiquement abandonnĂ©e, la meilleure date serait le 18 ventĂŽse 8 mars. Les deux autres restant inchangĂ©es, le 25 Juillet et 30 Novembre. Le 10 Janvier 1803, Jean Baptiste Landais Ă©tait nommĂ© curĂ© de Patay. L’église avait Ă©tĂ© pillĂ©e et saccagĂ©e, il fallut refaire la toiture, amĂ©nager l’intĂ©rieur et racheter les objets les plus nĂ©cessaires pour le culte. En 1806, François Sutin Ă©tait nommĂ© Ă  Patay, il y mourut en 1813. Lui succĂ©dait Charles TrollĂ© ; la vie de ce dernier est un vĂ©ritable roman d’aventures. CurĂ© de Bai-ville, il est dĂ©portĂ© Ă  Cayenne sous le Directoire, nommĂ© curĂ© de Patay, il est expulsĂ© en 1825, il mourut curĂ© dans l’Yonne en 1827. En 1806, les deux municipalitĂ©s de Patay et de Rouvray se rĂ©unissaient. L’église, le presbytĂšre et le cimetiĂšre de Rouvray Ă©tant inutilisĂ©s depuis plus de six ans, elles en demandent l’aliĂ©nation. L’église Saint Jean Baptiste de Rouvray fut dĂ©molie en 1814. Pendant les guerres de l’Empire, Patay eut Ă  fournir un contingent de soldats, 12 d’entre eux moururent en Espagne ou dans la Grande armĂ©e. Le 10 dĂ©cembre 1815, le maire Ă©crit les Ă©vĂ©nements fĂącheux que nous avons Ă©prouvĂ©s nous ont forcĂ©s de suspendre la cession du conseil municipal » . Il a fallu faire face aux approvisionnements des troupes qui ont passĂ© et sĂ©journĂ© dans notre commune, Ă  leur logement, aux rĂ©quisitions, et de plus, maintenir la tranquillitĂ© publique ». Patay connut ainsi l’occupation ennemie en 1815. LES TEMPS MODERNES1 PATAY AU XIXĂšme SIÈCLEEn 1816, la guerre Ă©tant terminĂ©e, il y avait Ă  Patay 25 fabricants couverturiers, la difficultĂ© pour eux de concurrencer OrlĂ©ans les avait amenĂ©s Ă  diminuer leur production et Ă  licencier quelques ouvriers. Le retour des militaires, revenus en gĂ©nĂ©ral sans pension, les laissaient sans ressources. À tous ces sans emploi, la commune proposa de travailler Ă  l’entretien des rues et des places sous forme d’atelier de charitĂ©. La maison de retraite avait, avant la rĂ©volution, des religieuses sƓurs de la CharitĂ© Notre Dame. Par suite de la disparition de cette congrĂ©gation, la municipalitĂ© fit appel, en 1823, aux Filles de la Croix, dites sƓurs de Saint AndrĂ©, congrĂ©gation fondĂ©e en 1807 par Saint AndrĂ© Fournet et Sainte Élisabeth Bichier des Anges. Trois religieuses de cet ordre vinrent Ă  Patay, la derniĂšre religieuse quitta la maison de retraite en octobre 1989. Il n’y avait pas Ă  cette Ă©poque d’école communale Ă  Patay. Une classe de filles, gratuite, Ă©tait installĂ©e dans l’hospice, une autre en ville chez une religieuse. Les deux classes de garçons Ă©taient chez les instituteurs, la commune payait 200 francs par an pour les enfants indigents. Une poste fut installĂ©e Ă  Patay, le courrier transitant par Artenay. En janvier 1823, la RetrĂȘve, riviĂšre venant de Gidy, Ă©tait en crue, Ă©vĂ©nement qui ne se produisait guĂšre que tous les quinze 1825, il Ă©tait question de dĂ©placer le cimetiĂšre de la rue Coquillette, trop petit pour Patay et Rouvray. En 1832, une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra morbus fit, entre aoĂ»t et novembre des victimes dans presque toutes les maisons de Patay et Rouvray. Il Ă©tait urgent d’ouvrir un autre cimetiĂšre hors de la ville. Nouvelle Ă©pidĂ©mie en 1848-1849. L’ancien cimetiĂšre fut dĂ©finitivement fermĂ© et les restes transfĂ©rĂ©s dans le nouveau le 11 novembre 1850. Les fabriques de couvertures n’étant plus rentables Ă  Patay, le nombre de couverturiers diminua rapidement. A l’inverse, il y avait toujours six moulins Ă  vent sur la commune. En 1848, une minoterie rĂ©cemment installĂ©e se dotait d’une machine Ă  vapeur de 10 chevaux, alimentĂ©e au charbon. En 1848, Patay connut, comme toutes les autres villes, un moment d’effervescence avec l’établissement d’une nouvelle garde nationale, puis la vie redevint calme jusqu’en 1870. La communautĂ© protestante n’était pas nombreuse Ă  Patay, 45 fidĂšles, mais, avec les communes voisines, Bricy 81 fidĂšles, Coinces 40, l’ensemble reprĂ©sentait 263 personnes. En 1826, la dĂ©cision fut prise de construire un temple Ă  Patay, rue Coquillette ; les dates de 1859 et 1898 sont inscrites sur cet Ă©difice. Les quatre cloches de l’église furent bĂ©nites en 1868, la plus grosse frappĂ©e par un obus prussien, fut refondue en 1871, elle pĂšse 777 kilos. Les autres pĂšsent 551 kilos, 398 kilos et 222 kilos. Elles donnent le fa, le sol, le la et le PATAY DU 1er au 4 DÉCEMBRE 1870La bataille autour de Patay AprĂšs la victoire de Coulmiers, le 9 novembre, le gĂ©nĂ©ral Chanzy avait Ă©tabli son quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Saint-PĂ©ravy-la-Colombe. Le matin du 1er dĂ©cembre, une journĂ©e claire et froide, le gĂ©nĂ©ral, son Ă©tat-major, le train des Ă©quipages inondaient chemins, jardins et champs autour de Patay. De tous cĂŽtĂ©s, le regard n’apercevait qu’un immense dĂ©ploiement de troupes françaises. Le combat commença presque aussitĂŽt. A Guillonville, le feu prit aux maisons. Puis, l’effort du combat tourna sur le chĂąteau et le parc de Villepion qui fut occupĂ© en fin de journĂ©e. Pendant ce temps, d’autres combattants occupaient le village de Faverolles et la ferme de Nonneville. A Patay mĂȘme, les blessĂ©s affluaient. L’école des filles, transformĂ©e en ambulance, Ă©tait encombrĂ©e. Faute de place, les malheureux qui avaient encore l’usage de leurs jambes devaient monter au grenier oĂč, sous l’ardoise, la paille dĂ©fendait mal du froid piquant de la nuit. Le lendemain, 2 dĂ©cembre, vers 9 heures, le combat reprenait. Dans les rues de Patay, on croisait les zouaves pontificaux, les soldats du pape qui, avant le combat, voulurent entendre la messe. Un peu plus tard, des courriers arrivaient prĂšs du gĂ©nĂ©ral Chanzy, toujours Ă  Patay le chĂąteau de Goury avait Ă©tĂ© abandonnĂ©, Villepion Ă©tait menacĂ©. Le combat se concentrait alors sur Loigny. Le courage des zouaves pontificaux et du colonel de Charette est trop connu pour qu’il soit nĂ©cessaire d’insister. Les zouaves ne furent pas les seuls hĂ©ros de cette journĂ©e. En ce 2 dĂ©cembre, Ă  Patay mĂȘme, les dĂ©tonations continuelles du canon, le crĂ©pitement presque incessant des mitrailleuses et de la fusillade faisaient sur tous une profonde impression d’épouvantĂ©, mĂȘlĂ© Ă  tout cela, le bruit des voitures ambulances, de charrettes conduites par des paysans en fuite, le roulement sonore des batteries. Les blessĂ©s nombreux dĂšs le matin arrivaient sans cesse granges, bergeries, Ă©curies, remises Ă©taient remplies. L’église, au lieu des hymnes sacrĂ©s, retentissait de cris de douleur. Au cours de la nuit du 2 au 3 dĂ©cembre, les gĂ©nĂ©raux des diverses unitĂ©s vinrent rendre compte de leur situation respective les hommes Ă©taient Ă  bout de force, certains n’avaient pas mangĂ© depuis la veille, d’autres n’avaient plus de chaussures. AprĂšs avoir signalĂ© la situation au gĂ©nĂ©ral d’Aurelles, Chanzy, craignant d’ĂȘtre pris Ă  revers par l’ennemi, donna l’ordre de la des Prussiens DĂšs le matin du 3 dĂ©cembre, ce fut dans Patay la plus indicible confusion une foule humaine qui n’est plus une armĂ©e, qui n’a plus d’ordres ni de chefs. Un pĂȘle-mĂȘle d’hommes de toutes armes et de tous costumes. Des blessĂ©s qu’on charge sur des voitures pour les transporter au loin, tandis que d’autres arrivant un instant aprĂšs sont mis Ă  leur place. Ajoutez au tableau le bruit sourd du canon qui tonne toute la journĂ©e. Vers le midi, les habitants comprenant enfin la situation furent pris d’une panique soudaine. On s’agite, on court comme affolĂ© de terreur. Le 4 dĂ©cembre Ă©tait un dimanche, on devait ce jour-lĂ  cĂ©lĂ©brer la fĂȘte de l’ImmaculĂ©e Conception. Soudain un cri, les Prussiens », au mĂȘme moment, une dĂ©tonation, un obus explose sur la place. Le gĂ©nĂ©ral de brigade de TucĂ©, dont la cavalerie est sur la route de Lignerolles, arrive et envoie des vedettes dans le clocher, les mobiles de Loir et Cher prennent position derriĂšre les murs des jardins. Des nuages de fumĂ©e noire et infecte envahissent la ville, le feu avait pris aux premiers coups de canon et s’était dĂ©veloppĂ© sous l’action d’un vent violent et sec. Vers onze heures, la fusillade cessa subitement, l’ennemi s’étant Ă©loignĂ© devant la rĂ©sistance des mobiles. Mais les mobiles ayant reçu l’ordre de se replier, la ville devenait sans dĂ©fense. Vers deux heures, l’ennemi postĂ© prĂšs de Moret recommença Ă  tirer sur la ville, de nouveaux incendies s’allumĂšrent. Le vicaire, Monsieur l’abbĂ© Garnier, du haut d’un mamelon devant le cimetiĂšre agite avec un bĂąton un drapeau d’ambulance. Le feu cesse aussitĂŽt, le signal a Ă©tĂ© compris. Quelques instants aprĂšs, les ennemis, piĂ©tons et cavaliers entraient comme une trombe par toutes les issues. Le torrent dĂ©vastateur envahit tout, semant sur son passage la terreur, le pillage et la ruine. Les envahisseurs sont les maĂźtres absolus, la nuit venue, dans la joie, ils dĂ©vorent en un repas la subsistance de familles entiĂšres. Pendant ce temps, des maisons continuaient Ă  brĂ»ler sans que personne ne s’en soucie. Le mardi matin, les envahisseurs quittaient la ville pour ĂȘtre remplacĂ©s par d’autres jusqu’à la fin de l’occupation. Le 4 dĂ©cembre 1871, fut bĂ©nie, dans le cimetiĂšre de Patay, une croix monumentale Ă©levĂ©e sur la fosse qui recouvre les corps de 73 français, dont 55 connus. Leurs noms sont inscrits sur le monument. Bon nombre des anciens mobiles de Loir et Cher assistĂšrent Ă  cette cĂ©rĂ©monie prĂ©sidĂ©e par les maires de Patay et ENTRE DEUX GUERRESLe Patay actuel nous est bien connu et les anciens peuvent nous expliquer comment vivaient les habitants au dĂ©but du siĂšcle. En Avril 1873, la ligne de chemin de fer OrlĂ©ans-Chartres Ă©tait ouverte aux voyageurs avec trois puis quatre trains dans chaque sens elle fonctionna jusqu’en comme ligne Ă©cole pour les militaires du 5Ăšme gĂ©nie de Versailles, le service fut intĂ©gralement assurĂ© par eux de 1887 Ă  1939. L’église fut restaurĂ©e et modifiĂ©e en 1873 l’autel principal date de cette annĂ©e-lĂ . En 1882, fut construit le bĂątiment principal de la maison de retraite. Furent Ă©galement construites sur l’emplacement de l’ancien cimetiĂšre, la poste, la salle de sport et la mairie. L’enseignement ne fut pas nĂ©gligĂ© ; la municipalitĂ© fit de sĂ©rieux efforts pour construire et amĂ©nager des locaux scolaires. L’école libre de filles de la place Jeanne d’Arc fut construite en 1888. Si la sĂ©paration amena quelques difficultĂ©s en 1906-1910, la rĂ©conciliation entre la commune et la paroisse fut rĂ©alisĂ©e en 1913 par l’inauguration de la statue de Jeanne d’Arc qui donna lieu Ă  de grandes festivitĂ©s. Une usine Ă©lectrique, gĂ©rĂ©e par une sociĂ©tĂ© privĂ©e, commença Ă  fonctionner en 1912 permettant l’éclairage des maisons. Ce fut ensuite la terrible guerre de 1914-1918 qui provoqua la mort de 47 soldats de Patay et de 30 de Rouvray. On ne peut qu’évoquer l’apparition de l’automobile et de nombreuses machines agricoles, ce qui amena la modernisation progressive du pays et l’évolution sociale qui se PATAY EN 1944 Étant proche du camp de Bricy, Patay ne fut pas Ă©pargnĂ© en cette annĂ©e 1944. AprĂšs chaque bombardement, les allemands rĂ©quisitionnaient des ouvriers, que le garde-champĂȘtre devait trouver pour dĂ©blayer le camp. Le 22 mai, 10 aviateurs amĂ©ricains trouvaient la mort dans les communes voisines, ils furent inhumĂ©s dans le cimetiĂšre de 6 Juillet, des avions amĂ©ricains bombardaient les embranchements de la gare plusieurs maisons Ă©taient dĂ©molies mais il n’y eut pas de victimes. 6 ou 8 familles Ă©taient sinistrĂ©es. La mairie rĂ©quisitionna aussitĂŽt 6 immeubles non occupĂ©s. Le 15 aoĂ»t, un mardi, fĂȘte de l’Assomption, de nombreux habitants de Patay avaient assistĂ© Ă  la messe solennelle de 11 heures, prĂ©sidĂ©e par l’abbĂ© Blandin, curĂ© l’aprĂšs-midi, les vĂȘpres Ă©taient suivies d’une procession. Pendant ce temps et depuis plusieurs jours, on chargeait en gare un train de munitions, prĂ©alablement installĂ©es dans les bois de la Mare Ă  20 heures, un soldat autrichien prĂ©vint quelques personnes que le train allait sauter. L’alerte Ă©tait donnĂ©e et tous les habitants quittaient la ville sous une pluie battante, beaucoup se dirigeaient vers Villeneuve-sur-Conie, ou se cachaient dans leur cave. À 22 heures 10 exactement, une lueur gigantesque embrasait le ciel aussitĂŽt suivie d’un bruit formidable, c’était le premier wagon qui sautait. Une quinzaine d’autres explosions plus ou moins violentes devaient suivre en l’espace de trois quarts d’heure. Sans la pluie torrentielle qui tombait depuis 19 heures, avec le vent qui soufflait, il y aurait eu des incendies dans la plupart des quartiers et mĂȘme dans les fermes des environs, chaque explosion projetant, dans toutes les directions, des matĂ©riaux embrasĂ©s. Le feu qui avait pris en plusieurs points de la ville fut rapidement maĂźtrisĂ© par les pompiers et de courageux volontaires, sauf chez monsieur Roger, marchand de bois et charbon prĂšs de la gare. Le lendemain matin, on se rendit compte du dĂ©sastre. Une quarantaine de maisons Ă©taient inhabitables et la plupart des autres endommagĂ©es toitures percĂ©es, cloisons soufflĂ©es, vitres brisĂ©es, la consternation Ă©tait gĂ©nĂ©rale. Heureusement, il n’y avait pas de victime. Vers onze heures, un cri retentit VoilĂ  les AmĂ©ricains, ils arrivent par la route de Villeneuve ! » ImmĂ©diatement c’était la ruĂ©e. Quelques chars de la troisiĂšme armĂ©e GĂ©nĂ©ral Patton faisaient halte Ă  l’entrĂ©e de la ville. Le matin du 17, il fallut dĂ©chanter, un groupe de 150 Ă  200 Allemands armĂ©s de canons antichars arrivait en camions. À 20 heures, pour le couvre-feu, chacun s’enfermait chez soi. Peu aprĂšs, les camions allemands disparaissaient car l’armĂ©e amĂ©ricaine approchait de Patay. Le matin du 18 aoĂ»t, drapeaux et banderoles apparaissaient aux fenĂȘtres pour accueillir les libĂ©rateurs. Restait Ă  soulager ceux qui avaient tout perdu, Ă  reconstruire ou Ă  rĂ©parer. DĂšs le 18, les Ă©quipes de la dĂ©fense passive et des hommes de bonne volontĂ© Ă©taient requis pour dĂ©blayer les rues. Les Ă©coles Ă©tant trĂšs endommagĂ©es, surtout celle des filles, il fallut effectuer d’importants travaux avant la rentrĂ©e des classes. Dans l’église, les deux vitraux reprĂ©sentant Jeanne d’Arc, bĂ©nis en 1930, restĂšrent intacts ; tous les autres, brisĂ©s par l’explosion, furent refondus.

Legrand empereur, disparu tragiquement en 1191 au cours de la croisade, n’était pas mort : il dormait seulement dans les monts de de saint GĂ©ry et que l’évĂȘque GĂ©rard I er (1012-1051) restituĂąt Ă  l’abbaye de Saint-Aubert le corps de son protecteur dĂ©posĂ© Ă  la cathĂ©drale depuis les invasions normandes . Saint ThĂ©odulphe sous le nom de saint Ermin. 25 Gesta abbatum
ï»żLe Prince Aubert a disparu ! Malheureusement, la Princesse Pervenche n’avance pas dans son enquĂȘte car Madame Moche brouille les pistes. Seuls les enfants, dĂ©tenteurs d’indices, pourront sauver le pauvre Prince et son Royaume. Le Royaume est en danger car le Roi est trĂšs malade il est empoisonnĂ©, mai sets-ce une maladie ? et le prince Aubert reste introuvable. Quelques indices indiquent qu’il s’est noyĂ©. Au chĂąteau, il ne reste plus que la Princesse Pervenche qui puisse Ă©viter le pire. Mais en sera-t-elle capable ? Les apparences prouvent le contraire et les embĂ»ches s’amoncellent
 Aventure, suspense et rire sont les ingrĂ©dients de cette drĂŽle de comĂ©die policiĂšre. Car au fil des coups de théùtre, de nouveaux Ă©lĂ©ments sont donnĂ©s et l’enquĂȘte avance. Dans ce spectacle pour les 4-10 ans, les rĂ©actions et les prises de positions des enfants sont Ă  mourir de rire. Seront-ils du bon cĂŽtĂ© ou dĂ©fendent-ils Madame Moche ? Acheter le Livre en ligne Le livre est Ă©galement en vente Ă  la sortie du spectacle.
Dupremier au dernier mail avec cet escroc : TĂ©moignage de Marcel qui raconte la tentative d’escroquerie qu’il a subit Ă  travers tous les mails reçus. Il s’agit donc d’une arnaque aux sentiments doublĂ©e d’une arnaque Ă  l’hĂ©ritage. CrĂ©dit : Jee & Rani Nature Photography.
Si elle a bien fait son choix Ă©vident entre Leo Messi et Cristiano Ronaldo, il n’est pas question de dĂ©cider qui elle prĂ©fĂšre entre Meghan Markle et Kate Middleton. Poissons ascendant Verseau, elle est dotĂ©e d'un sixiĂšme sens qui l'aide Ă  vous dĂ©nicher les informations les plus cachĂ©es sur vos stars prĂ©fĂ©rĂ©es. Chaque annĂ©e, le 10 aoĂ»t est une date douloureuse pour Vanessa Demouy. Il y a six ans, la comĂ©dienne perdait un ami qui lui Ă©tait trĂšs cher. Ce jour, elle lui a rendu Ă  nouveau un bel hommage, sur Instagram. Il Ă©tait l'un de ses plus fidĂšles amis, et depuis sa disparition Vanessa Demouy ne manque pas une occasion de lui rendre hommage. Ce 10 aoĂ»t plus qu'Ă  toute autre date puisqu'il s'agit du triste anniversaire de la disparition de Christophe Millant. C'Ă©tait il y a 6 ans jour pour jour, le chef d'entreprise, manager des relations publiques du Crazy Horse pendant dix ans, est dĂ©cĂ©dĂ© d'une crise cardiaque. S'il a donnĂ© un coup de pouce Ă  un nombre considĂ©rable d'artistes en quĂȘte de popularitĂ©, Christophe Millant Ă©tait devenu un ami pour Vanessa Demouy. Ce 10 aoĂ»t 2022, l'actrice de 49 ans a partagĂ© une belle photo en noir et blanc de ce dernier, sur Instagram. "10 aoĂ»t ... mon christophe ... je pense tellement Ă  toi ... tu m accompagnes de la haut ... je te 'sens' si souvent Ă  mes cĂŽtĂ©s ... mon Ă©toile ... je t aime", a-t-elle Ă©crit avec le hashtag "Amis pour la vie". Ce n'est pas la premiĂšre fois que la mĂšre de Solal 18 ans et Sharlie 11 ans, nĂ©s de sa relation avec son ex-mari Philippe Lellouche, dont elle n'est toujours pas officiellement divorcĂ©e, a une pensĂ©e pour le regrettĂ© Christophe Millant. Je pense tellement Ă  toi Les annĂ©es ont beau passer, elle n'oublie pas celui qui Ă©tĂ© son ami, son pilier, son roc. L'hĂ©roĂŻne de la sĂ©rie Ici tout commence a tenu Ă  lui rendre hommage, en partageant ce portrait de lui sur les rĂ©seaux, et en exprimant toute sa peine, en cette triste date. "Le manque reste, regrettait-elle dĂ©jĂ  l'an dernier, Ă  la mĂȘme Ă©poque. Je m'accroche Ă  nos souvenirs qui rejaillissent sans crier gare, au dĂ©tour d'une rue, au milieu d'une exposition ou lorsque je sens ton parfum dans la foule. Tes rires me manquent, ta bienveillance, ta douceur et tes conseils avisĂ©s aussi... je rĂȘve d'entendre de nouveau prononcĂ© le surnom dont tu m'avais affublĂ©e. Tu Ă©tais le seul Ă  pouvoir m'appeler comme ça. Je sais que de lĂ -haut tu veilles, j'espĂšre que tu es fier. Je t'aime." Vanessa Demouy n'Ă©tait pas la seule Ă  avoir eu la chance de connaĂźtre cet homme. L'an dernier, d'autres cĂ©lĂ©britĂ©s s'Ă©taient ainsi exprimĂ©es suite au post de l'actrice, parmi lesquelles Ariane Seguillon, ou encore Veronika Loubry. Abonnez-vous Ă  Purepeople sur facebook
AUSECOURS ! LE PRINCE AUBERT A DISPARU ! Date Du 25/08/2022 au 27/08/2022 DurĂ©e 1 heure Type de public A partir de 4 ans Adresse THÉÂTRE LE BOUT, 6 RUE FROCHOT, 75009 Paris 10Ăšme annĂ©e de succĂšs ComĂ©die Ă  3 comĂ©diens pour toute la famille Ă  partir de 4 retrouvera le Prince Aubert ? Au fil du spectacle, les indices sont donnĂ©s, tantĂŽt aux enfants, tantĂŽt Ă  la Princesse policiĂšre. Il ne reste qu’à recoller les morceaux. Humour et suspense sont au rendez-vous de cette histoire interactive, palpitante pour les enfants et hilarante pour les Prince Aubert a Ă©tĂ© fait prisonnier par Madame Moche. Celle-ci projette Ă  prĂ©sent d’empoisonner le Roi. Tout le Royaume est en danger. Le temps est compté La Princesse Pervenche, sorte de FantĂŽmette en herbe, va-t-elle deviner le complot qui se trame et dĂ©couvrir Ă  temps le vrai visage de Madame Moche ?Vrai garçon manquĂ©, la Princesse dĂ©tective plaĂźt autant aux filles qu’aux personnages de la mĂ©chante et du prince sont, eux, particuliĂšrement ridicules et vraie intrigue policiĂšre, pendant laquelle les enfants vont saisir les indices au fur et Ă  mesure avec, en gĂ©nĂ©ral, une longueur d’avance sur la jeune hĂ©roĂŻne !Cette comĂ©die qui en est Ă  sa 6Ăšme annĂ©e de succĂšs, entraĂźne les enfants dans une aventure pleine de rires et de rebondissements. C’est aussi un petit bijou d’humour pour les parents qui ne s’ennuient jamais. Fous rires garantis !Du mĂȘme auteur voir Ă©galement Ă  Paris La Princesse au petit pois dans la tĂȘte », la Princesse Rose et le retour de l’Ogre », Toutankhamon et le scarabĂ©e d’or », Pierre et la Princesse ensorcelĂ©e »
AUSECOURS ! LE PRINCE AUBERT A DISPARU ! AU SECOURS ! LE PRINCE AUBERT A DISPARU ! Du 26/12/2021 au 12/02/2022. 1 heure. Au Théùtre Le Bout. Résumé . Une comédie pour toute la famille par Martin Leloup, à découvrir. 10Úme année de succÚs NON-STOP à Paris ! Qui retrouvera le Prince Aubert ? Au fil du spectacle, les indices sont donnés,

J'ai Ă©tĂ© ensorcelĂ©e, j'allais rester Ă©ternellement dans cet horrible sommeil. La seule raison pour laquelle je suis ici, c'est parce que toi et Philippe vous avez risquĂ© votre vie pour moi. Chaque jour depuis mon rĂ©veil est un cadeau. Alors laisse-moi faire quelque chose de cette chance. Je peux les aider, c'est mon tour. Aurore Ă  Mulan "Le Charme du Sommeil"RafraĂźchir pour une autre citation La Princesse Aurore, aussi appelĂ©e la Belle au Bois Dormant, est la fille du Roi StĂ©phane et de la Reine Rose. Maintenue dans un profond sommeil par le charme de la sorciĂšre MalĂ©fique, elle est rĂ©veillĂ©e par son VĂ©ritable Amour, le Prince Philippe. Cependant, peu aprĂšs son rĂ©veil, une rivalitĂ© naĂźt avec la guerriĂšre Mulan, ayant accompagnĂ© Philippe dans son pĂ©riple. Lorsque la vie du Prince est menacĂ©e par un Spectre, les deux femmes s'allient pour le retrouver. NĂ©anmoins, elles assistent impuissantes Ă  sa mort puis retrouvent Mary Margaret et Emma Ă©vanouies Ă  l'endroit oĂč le Spectre est apparu. DĂ©terminĂ©e Ă  venger la mort de Philippe, Aurore tente d'abord de tuer les deux femmes avant de les aider Ă  rejoindre Storybrooke, notamment en acceptant de se rendormir pour contacter Henry Mills. Quelques mois plus tard, aprĂšs avoir sauvĂ© Philippe, elle reconstruit son palais et tente de se bĂątir une nouvelle vie. Elle sauve Neal Cassidy d'une mort certaine et annonce plus tard Ă  Mulan ĂȘtre enceinte, alors que celle-ci tentait de lui avouer son amour. Peu aprĂšs, Aurore et Philippe assistent au retour des habitants de Storybrooke, suite Ă  l'annulation du Sort noir. Ils voient leur futur bĂ©bĂ© menacĂ© par la MĂ©chante SorciĂšre de l'Ouest, qui promet des reprĂ©sailles s'ils prĂ©viennent Blanche-Neige de ses plans. Toutefois, le couple ne peut garder un tel secret et la SorciĂšre les transforme en Singes Volants. Ils sont par la suite transportĂ©s Ă  Storybrooke par la nouvelle MalĂ©diction. Biographie Avant la MalĂ©diction Aurore subit le Charme du Sommeil de MalĂ©fique. "Le Retour du Dragon" Aurore naĂźt de l'union du Roi StĂ©phane avec la Princesse Rose, la Belle au Bois Dormant et rivale de la sorciĂšre MalĂ©fique, ayant triomphĂ© d'un Charme du Sommeil grĂące Ă  un baiser d'Amour VĂ©ritable. "Le Sort Noir" ; "Le Retour de la Magie" FiancĂ©e au Prince Philippe, elle est surprise dans sa chambre le jour du mariage par leur ennemie, qui cherche Ă  prendre sa revanche sur le couple royal. Sa famille en danger, Aurore reste certaine qu'ils vaincront grĂące Ă  son amour avec Philippe, mais MalĂ©fique annonce rĂ©server un sort pour empĂȘcher celui-ci "Le Yaoguai" et lui pique le doigt d'une aiguille, la plongeant dans le sommeil. "Le Retour du Dragon" 1re MalĂ©diction brisĂ©e RĂ©veillĂ©e par le Prince Philippe Aurore est rĂ©veillĂ©e par le Prince Philippe. "Le Retour de la Magie" Par la suite, Regina lance le Sort noir et seule une partie du Royaume enchantĂ© parvient Ă  rĂ©sister. Le temps est figĂ© pendant vingt-huit ans avant de fonctionner Ă  nouveau. Philippe entreprend alors de retrouver Aurore avec l'aide de Mulan. Tous deux arrivent finalement au palais et Philippe embrasse sa bien aimĂ©e pour la ramener Ă  la vie. Celle-ci ouvre tout de suite les yeux et le remercie avant de l'interroger sur ce qui est arrivĂ©. Le Prince annonce qu'ils doivent rejoindre leur peuple et affirme qu'ils n'ont plus rien Ă  craindre de MalĂ©fique. Il promet ensuite de revenir au palais pour le reconstruire et rĂ©gner enfin en paix. "Le Retour de la Magie" Aurore fait le chemin avec le Prince. "Le Retour de la Magie" Peu aprĂšs, un Spectre apparaĂźt devant le palais mais Philippe s'en dĂ©barrasse. Il rĂ©cupĂšre son mĂ©daillon tandis que Mulan se prĂ©sente Ă  Aurore, choquĂ©e qu'elle ait cĂŽtoyĂ© son Prince en son absence. NĂ©anmoins, Philippe annonce qu'elle a pu l'Ă©pauler et Mulan conseille de se mettre en route. Aurore fait le chemin Ă  cheval derriĂšre son Prince et semble hostile envers la guerriĂšre, qui propose de s'arrĂȘter pour la nuit. Le soir, Philippe dĂ©cide d'aller chercher du bois et embrasse sa bien aimĂ©e, sachant qu'il sera poursuivi par le spectre pour avoir Ă©tĂ© marquĂ©. "Le Retour de la Magie" Aurore et Mulan font leurs adieux Ă  Philippe. "Le Retour de la Magie" Par la suite, Aurore constate que Philippe n'est pas revenu et en informe Mulan, qui dĂ©cide de partir Ă  sa recherche. Elle refuse qu'Aurore l'accompagne mais la princesse la suit Ă  cheval, persuadĂ©e qu'elle est amoureuse de Philippe. Toutes deux finissent par le retrouver mais celui-ci leur demande de le laisser Ă  son sort, lançant un dernier Je t'aime » avant que son Ăąme ne soit aspirĂ©e par le spectre. Les deux femmes ramĂšnent ensuite son corps au palais, oĂč Mulan annonce Ă  Aurore que le Royaume s'est figĂ© pendant vingt-huit ans. Elles dĂ©couvrent ensuite Emma et Mary Margaret dans les dĂ©combres laissĂ©s par le spectre. "Le Retour de la Magie" Rencontre avec Emma et Mary Margaret À leur rĂ©veil, Emma et Mary Margaret sont ligotĂ©es, tandis qu'Aurore et Mulan les conduisent auprĂšs de leur peuple. ArrivĂ©es au village, Mary Margaret attaque Aurore pour s'enfuir mais Mulan les rattrape et les enferme dans une sorte de fosse. "Prisonniers" Peu aprĂšs, Emma et Mary Margaret sont prĂ©sentĂ©es au chef, Lancelot, qui les salue. Aurore s'interroge sur ce rapprochement, tenant les deux femmes pour responsables de la mort de Philippe, mais Mulan lui demande de ne pas se faire justice. Cependant, Aurore sort un couteau de sa robe. "Lancelot" Aurore suit Mary Margaret, Emma et Mulan alors qu'elles se mettent en route pour le chĂąteau royal. Dans la nuit, elle attaque Mary Margaret, mais cette derniĂšre la met Ă  terre en rĂ©pĂ©tant qu'elle n'est pas responsable de la mort de Philippe. Mulan vient Ă  son secours mais Emma tire un coup de feu, attirant un Ogre. AprĂšs une course Ă  travers la forĂȘt, Aurore se plaint du froid et Emma lui propose sa veste. Le groupe arrive ensuite au chĂąteau en ruine, oĂč Mulan et Aurore dĂ©cident de monter la garde. Elles rejoignent la nurserie pour aider les deux autres lors d'une attaque de Cora, avant de dĂ©cider de les aider Ă  trouver un portail vers Storybrooke. "Lancelot" À la recherche du portail De retour au camp, Aurore dĂ©bat avec Mary Margaret de l'utilitĂ© de rĂ©vĂ©ler la vĂ©ritĂ© sur Cora et Lancelot aux autres rescapĂ©s. Cependant, elles s'arrĂȘtent et dĂ©couvrent que le camp a Ă©tĂ© dĂ©vastĂ© par Cora, les cƓurs des habitants ayant Ă©tĂ© arrachĂ©s. Aurore dĂ©couvre alors un survivant sous un corps. AprĂšs l'avoir aidĂ© Ă  reprendre ses esprits, le groupe Ă©coute sa version des faits mais Emma ne lui fait pas confiance. "Le Docteur" Peu aprĂšs, Emma l'attache Ă  un arbre et attire un ogre pour le pousser Ă  ĂȘtre honnĂȘte. Les quatre femmes dĂ©cident de partir mais Aurore reste sceptique sur sa culpabilitĂ©. L'homme finit par s'identifier comme le Capitaine Crochet et rĂ©vĂšle son alliance avec Cora pour rejoindre Storybrooke et se venger de Rumplestiltskin. Il propose alors de les aider Ă  rejoindre ce monde et les conduit jusqu'au pied du haricot menant chez un GĂ©ant qui dĂ©tient une boussole indispensable pour rejoindre Storybrooke. "Le Docteur" Aurore est veillĂ©e par Mary Margaret. "Tallahassee" Par la suite, Aurore se propose de rĂ©cupĂ©rer la boussole avec Crochet mais Emma prĂ©fĂšre prendre sa place. En l'attendant, Mary Margaret conseille Ă  Aurore de se reposer mais elle lui confie qu'elle est prise de cauchemars. Mary Margaret dĂ©cide alors de veiller sur elle et la rassure lorsqu'elle se rĂ©veille terrifiĂ©e, prĂ©tendant s'ĂȘtre sentie observĂ©e dans une piĂšce cloĂźtrĂ©e et enflammĂ©e. Plus tard, un combat Ă©clate entre Mary Margaret et Mulan, dĂ©terminĂ©e Ă  couper le haricot. Aurore leur hurle de cesser mais Emma arrive finalement avec la boussole, mobilisant le groupe pour rĂ©cupĂ©rer les cendres de l'armoire Ă  Cora. "Tallahassee" Dans la nuit, Aurore est de nouveau tirĂ©e du sommeil par un cauchemar. Elle appelle alors Mary Margaret et Emma pour leur raconter qu'il y avait Ă©galement un jeune garçon nommĂ© Henry. "L'Enfant de la Lune" Surprise, Emma lui montre une photo de son fils et Aurore le reconnaĂźt. Mary Margaret rĂ©vĂšle qu'elle a vĂ©cu la mĂȘme expĂ©rience lors du Charme du Sommeil, tandis qu'Emma souhaite recontacter Henry. Le lendemain, le groupe traverse la forĂȘt et Mulan remarque des brĂ»lures sur le bras d'Aurore. Elle la soupçonne de risquer sa vie mais la princesse souhaite se rendre utile et se rendort pour retrouver Henry. Toutefois, elle est trop vite aspirĂ©e hors de la salle, Ă©tant rĂ©veillĂ©e par Mulan alors que le groupe est attaquĂ© par des morts-vivants envoyĂ©s par Cora. "Le Charme du Sommeil" Aurore et Mulan fuient de leur cĂŽtĂ© mais les morts-vivants capturent Aurore. Elle est alors conduite dans le repaire de Cora, qui tente d'obtenir des informations sur la boussole. La princesse refuse de cĂ©der, mĂȘme lorsque Cora propose de l'aider Ă  restaurer l'Ăąme de Philippe. Furieuse, cette derniĂšre l'assomme et envoie un ultimatum Ă©changer la boussole contre la vie de la princesse. Plus tard, Aurore est rĂ©veillĂ©e par le Capitaine Crochet, qui la libĂšre en lui demandant de rĂ©pĂ©ter Ă  Emma qu'elle aurait dĂ» le croire. Il lui a en fait arrachĂ© le cƓur, qu'il dĂ©livre Ă  Cora. Celle-ci l'utilise pour manipuler Aurore et ainsi mener le groupe dans un piĂšge. "Le Charme du Sommeil" Aurore est sauvĂ©e par Mulan. "La Reine de CƓur" Le groupe se rend dans l'ancienne cellule de Rumplestiltskin pour trouver de l'encre pouvant aider Ă  vaincre Cora. Cependant, cette derniĂšre se sert d'Aurore pour les emprisonner, et dĂ©voile avoir volĂ© son cƓur en s'emparant de la boussole. Par la suite, le groupe se libĂšre mais Aurore prĂ©fĂšre s'attacher pour ne pas risquer de les gĂȘner. Mulan revient peu aprĂšs avec son cƓur et le replace, tandis que la princesse lui rĂ©pĂšte les paroles de Cora au sujet de Philippe. Les deux femmes dĂ©cident alors de trouver un moyen de le ramener Ă  la vie. "La Reine de CƓur" Aurore et Philippe retrouvent Neal. "
 Et tout Droit jusqu'au Matin" Quelques semaines plus tard, Aurore, Mulan et Philippe trouvent Neal Cassidy inconscient sur le sable de l'Ăźle Ă©pargnĂ©e par la MalĂ©diction. Aurore se penche sur lui pour tenter de le ranimer, tandis que Philippe souhaite le relever. La prĂ©sence du Prince semble suggĂ©rer qu'Aurore et Mulan sont finalement parvenues Ă  ramener son Ăąme. "
 Et tout Droit jusqu'au Matin" Reconstruction du palais Elle et son Ă©poux ainsi que Mulan ramĂšnent le corps meurtri de Neal au centre du palais, lĂ  oĂč Ă©tait placĂ©e Aurore jusqu'Ă  son rĂ©veil par le Prince Philippe. À son rĂ©veil, Aurore comprend qu'il est le pĂšre de Henry et dĂ©cide de l'aider en lui proposant d'entrer en contact avec lui en plongeant dans un profond sommeil, malĂ©fice qu'elle a rĂ©ussi Ă  contrĂŽler. Cependant, quelques instants aprĂšs, la princesse se rĂ©veille et annonce Ă  Neal ne pas avoir pu les contacter. Elle le laisse partir avec Mulan rejoindre la demeure de son pĂšre, le ChĂąteau des TĂ©nĂšbres afin d'y trouver un portail. "Il Suffit d'y Croire" Quelques jours aprĂšs, alors que Mulan revient de son pĂ©riple sans Neal, elle s'approche d'Aurore, arrosant les plantes des jardins de son palais nouvellement reconstruit. La princesse pense qu'elle souhaite parler Ă  Philippe mais Mulan rĂ©pond qu'elle venait en fait lui annoncer une nouvelle. Cependant, Aurore lui apprend sa grossesse, heureuse de dĂ©buter une nouvelle vie avec son Ă©poux. EmbarrassĂ©e, Mulan annonce alors qu'elle se joint aux Joyeux Compagnons, troupe de Robin des Bois. Les deux amies s'Ă©treignent ensuite mais Aurore ne remarque pas que Mulan en est bouleversĂ©e, Ă©tant venue pour lui dĂ©clarer ses sentiments. "FĂ©e Clochette" LevĂ©e du Sort noir Retour des habitants de Storybrooke Par la suite, Aurore et Philippe sont approchĂ©s par Zelena, la MĂ©chante SorciĂšre de l'Ouest originaire du Pays d'Oz. Celle-ci leur demande de les prĂ©venir d'un possible retour des habitants du Royaume ayant Ă©tĂ© ensorcelĂ©s par le Sort noir, menaçant de s'en prendre Ă  leur bĂ©bĂ© en cas de trahison. "Un Pirate Dans la Ville" Aurore et Philippe sont surpris par un nuage de magie. "Un Pirate Dans la Ville" Un midi, Aurore est rejointe par Philippe pour dĂ©jeuner en forĂȘt sous un gazebo. Elle s'excuse pour le mauvais caractĂšre qu'elle doit Ă  sa grossesse lorsqu'un grand nuage violet parcourt la brousse, ramenant les habitants de Storybrooke au Royaume enchantĂ©. Aurore et Philippe, ayant couru pour Ă©chapper Ă  la fumĂ©e, constatent alors l'arrivĂ©e d'un groupe constituĂ©s de Blanche-Neige, du Prince David, de Reine Regina et leurs alliĂ©s. "Un Pirate Dans la Ville" Peu aprĂšs, Aurore et Philippe leur apprennent que les Ogres ont Ă©tĂ© vaincus et qu'ils reconstruisent leur Royaume, proposant par ailleurs de les accueillir. David souhaite retourner sur leurs propres terres mais Blanche-Neige rappelle leur destruction. Cependant, Aurore assure que certaines zones ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©es, comme le palais de la Reine. Juste aprĂšs leur dĂ©part, la princesse se tourne vers son Ă©poux, rappelant qu'ils doivent prĂ©venir Zelena. Philippe indique qu'elle pourrait s'en prendre au groupe mais Aurore rappelle la menace qui plane sur leur enfant, ajoutant qu'ils ne peuvent les sauver. "Un Pirate Dans la Ville" Aurore et Philippe expliquent les plans de Zelena. "Un CƓur pour Deux" Par la suite, Aurore et Philippe rendent visite Ă  Blanche-Neige, David et Regina au palais, souhaitant leur annoncer les intentions de Zelena. Aurore finit par rĂ©vĂ©ler qu'elle compte s'emparer de leur nouveau-nĂ© et avoue ne pas les avoir prĂ©venus plus tĂŽt par peur de reprĂ©sailles. NĂ©anmoins, Ă  peine ces paroles prononcĂ©es, Zelena apparaĂźt sur son balai volant et les transforme en Singes Volants, les punissant pour leur trahison. "Un CƓur pour Deux" 2e MalĂ©diction brisĂ©e À Storybrooke Aurore assiste Ă  la fĂȘte en l'honneur du Prince Neal. "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Un an plus tard, Blanche-Neige lance, Ă  l'aide de David et Regina, un nouveau Sort noir qui les ramĂšne Ă  Storybrooke. Aurore et Philippe ont Ă©tĂ© touchĂ©s par la nouvelle MalĂ©diction mais ont Ă©tĂ© transportĂ©s sous forme de Singes au service de la MĂ©chante SorciĂšre de l'Ouest. "Un CƓur pour Deux" Aurore, libĂ©rĂ©e de sa condition de Singe Volant aprĂšs la mort de Zelena, est conviĂ©e Ă  l'annonce du nom du fils de David et Mary Margaret au CafĂ© Granny. Elle applaudit quand il est rĂ©vĂ©lĂ©. "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" Aurore et Philippe Jr lors d'une rĂ©union de jeunes mamans. "Le Pacte" Quelques temps plus tard, Aurore accouche d'un petit garçon nommĂ© Philippe comme son pĂšre. Elle participe ensuite Ă  une rĂ©union de jeunes mĂšres Ă  Storybrooke, en compagnie d'Ashley et de Mary Margaret. "Le Pacte" Pouvoir AprĂšs avoir passĂ© plusieurs dĂ©cennies endormie sous l'effet du Charme du Sommeil durant la MalĂ©diction, Aurore apprend de Mary Margaret comment contrĂŽler les cauchemars qui la hantent depuis son rĂ©veil. Elle explique plus tard Ă  Neal ĂȘtre ainsi capable de parcourir le Monde des RĂȘves pour communiquer avec d'autres personnes. Anecdotes Le gĂ©nĂ©rique mettant en scĂšne la Princesse Aurore Ă  cĂŽtĂ© d'un rouet. Un gĂ©nĂ©rique mettant en scĂšne la princesse avait Ă©tĂ© créé pour introduire le personnage mais n'a finalement pas Ă©tĂ© utilisĂ©. Aurore est la quatriĂšme Princesse Disney Ă  apparaĂźtre dans la sĂ©rie. Dans la version Disney, Aurore est blonde et porte du bleu ou du rose. Dans la sĂ©rie, la princesse est brune et porte du violet, un mĂ©lange de bleu et de rose. Lors des appels au casting, elle Ă©tait surnommĂ©e Anastasia. Elle Ă©tait dĂ©crite comme une princesse qu'on pourrait prendre pour une fille riche et gĂątĂ©e ». AprĂšs avoir Ă©tĂ© rĂ©veillĂ©e par Philippe, Aurore indique que MalĂ©fique s'en est Ă©galement pris Ă  sa mĂšre. Les producteurs ont par ailleurs confirmĂ© que Regina faisait rĂ©fĂ©rence Ă  la mĂšre d'Aurore lors de sa discussion avec MalĂ©fique dans "Le Sort Noir". Apparitions Saison 2 "Le Retour de la Magie" "Prisonniers" "Lancelot" "Le Crocodile" "Le Docteur" "Tallahassee" "L'Enfant de la Lune" "Le Charme du Sommeil" "La Reine de CƓur" "Le Chant du Criquet" "Le Yaoguai" ApparaĂźt ApparaĂźt ApparaĂźt Absent/e/s ApparaĂźt ApparaĂźt ApparaĂźt ApparaĂźt ApparaĂźt Absent/e/s NommĂ©/e/s "Au Nom du FrĂšre" "Le Petit GĂ©ant" "Manhattan" "Un Poison NommĂ© Cora" "La Fille du Meunier" "Bienvenue Ă  Storybrooke" "SincĂšre, Altruiste et Courageux" "Lacey" "La MĂ©chante Reine" "DeuxiĂšme Étoile Ă  Droite
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 Et tout Droit jusqu'au Matin" Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s ApparaĂźt Saison 3 "Il Suffit d'y Croire" "L'Orpheline" "FĂ©e Clochette" "Les Enfants Perdus" "La Naissance d'un Pirate" "Ariel" "La BoĂźte de Pandore" "Pense Ă  de Jolies Choses" "Peter Pan n'Échoue Jamais" "Le Nouveau Pays Imaginaire" "Garder Espoir" ApparaĂźt Absent/e/s ApparaĂźt Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s "Un Pirate Dans la Ville" "Chasse aux SorciĂšres" "Le FantĂŽme de la Peur" "Une Vie pour une Vie" "Verte de Jalousie" "Le Choix du Capitaine Crochet" "Remonter le Temps" "Un CƓur pour Deux" "Nous ne Sommes Plus au Kansas
" "L'Effet Papillon" "On n'est Jamais Aussi Bien que Chez Soi" ApparaĂźt NommĂ©/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s ApparaĂźt Absent/e/s NommĂ©/e/s ApparaĂźt Saison 4 "Elsa et Anna d'Arendelle" "Un Mur de Glace" "Jeter un Froid" "L'Apprenti Sorcier" "Le Reflet du Miroir" "Secrets de Famille" "Le Pacte" "La SƓur Parfaite" "L'Étoile Filante" "Ultime Sacrifice" "Le Point de Non-Retour" Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s NommĂ©/e/s Absent/e/s Absent/e/s ApparaĂźt Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s "L'Alliance" "Secret MalĂ©fique" "Le Retour du Dragon" "La Voix de la LibertĂ©" "La Licorne" "Un CƓur en Or" "La Veuve Noire" "Lily" "Des HĂ©ros et des MĂ©chants" "OpĂ©ration Mangouste" "Du CĂŽtĂ© Obscur" Absent/e/s Absent/e/s ApparaĂźt Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Saison 5 "La TĂ©nĂ©breuse" "Excalibur" "La Couronne Pourpre" "Le Royaume BrisĂ©" "L'Attrape-RĂȘves" "La QuĂȘte de Merida" "Nimue" "La Flamme de PromĂ©thĂ©e" "Le Casque de DunBroch" "Duel" "La Marque de Charon" "Une Chance de RĂ©demption" Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s NommĂ©/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s "CerbĂšre" "Pacte avec le Diable" "L'ƒil de la TempĂȘte" "Jamais sans ma Fille" "La RiviĂšre des Âmes Perdues" "Le Baiser d'Amour VĂ©ritable" "Le Temps des Adieux" "L'Oiseau de Feu" "Le Cristal de l'Olympe" "Dr Jekyll et Mr Hyde" "Des Histoires SecrĂštes" "Tales From The Underworld" Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Saison 7 "La Pantoufle de Verre" "Double Vie" "Anastasie" "Aux Confins des Royaumes" "Le Rubis Luciole" "RĂ©veil ForcĂ©" "Eloise Gardener" "Au Pays des Merveilles" "Rien qu'une Petite Larme" "Le Sabbat des Huit" "L'OrchidĂ©e SacrĂ©e" Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s "Le MĂ©daillon de la Discorde" "Le Talisman Magique" "La Fille de la Tour" "Le Cercle des SƓurs" "Le Grand Tourbillon" "Mauvaise Carte" "La Gardienne" "La ClĂ© du Bosquet" "L'Autre Moi" "La Plume de la Sagesse" "La RĂ©union des Mondes" Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Absent/e/s Cameo RĂ©fĂ©rences v mAurore InterprĂ©tĂ©e par Sarah Bolger Épisodes consacrĂ©s "Le Retour de la Magie" Entourage Roi StĂ©phane ‱ Rose ‱ Prince Philippe ‱ Philippe Jr ‱ Mulan ‱ Emma Swan ‱ Blanche-Neige / Mary Margaret Blanchard ‱ Lancelot ‱ Cora ‱ Capitaine Crochet ‱ MalĂ©fique ‱ Ashley Boyd Lieux et Possessions MĂ©daillon du Spectre ‱ Palais d'Aurore ‱ Refuge des survivants

Fulltext of "Le Monde Diplomatique, 1983, France, French" See other formats
Manifestation contre la hausse des prix Ă  Port-au-Prince, en HaĂŻti, le 13 juillet 2022 Pierrin "Au moins 89 personnes ont Ă©tĂ© assassinĂ©es et 16 autres sont portĂ©es disparues", a indiquĂ© le RĂ©seau national de dĂ©fense des droits humains dans un communiquĂ©, prĂ©cisant que le bilan partiel de ces violences fait Ă©galement Ă©tat de "74 blessĂ©s par balle ou Ă  l'arme blanche". Depuis jeudi, les rafales d'armes automatiques crĂ©pitent Ă  longueur de journĂ©e Ă  CitĂ© Soleil, commune la plus dĂ©favorisĂ©e et la plus densĂ©ment peuplĂ©e de l'aire mĂ©tropolitaine deux factions de gangs s'y affrontent sans que la police, en manque d'hommes et d'Ă©quipements, n'intervienne. Le long des corridors des bidonvilles qui s'y sont formĂ©s au fil des quatre derniĂšres dĂ©cennies, des milliers de familles n'ont d'autre choix que de se terrer chez elles, sans pouvoir se ravitailler en eau et nourriture. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Certains habitants sont victimes de balles perdues Ă  l'intĂ©rieur mĂȘme de leurs modestes logements, faits de simples tĂŽles, mais les ambulances ne sont pas autorisĂ©es Ă  circuler librement dans la zone pour venir en aide aux blessĂ©s. "Nous appelons tous les belligĂ©rants Ă  permettre le passage des secours vers Brooklyn nom du quartier de CitĂ© Soleil oĂč se concentrent les violences, NDLR et Ă  Ă©pargner les civils", a exhortĂ© mercredi Mumuza Muhindo, chef de mission de MĂ©decins sans FrontiĂšres. - "Champ de bataille" - EntravĂ©e dans ses opĂ©rations d'Ă©vacuations des victimes, l'organisation humanitaire a nĂ©anmoins opĂ©rĂ© une quinzaine de blessĂ©s par jour en moyenne depuis vendredi, dans son hĂŽpital situĂ© Ă  proximitĂ© de CitĂ© Soleil. "Le long de la seule route menant Ă  Brooklyn, nous avons rencontrĂ© des cadavres en dĂ©composition ou brĂ»lĂ©s", a ajoutĂ© Mumuza Muhindo. "Il peut s'agir de personnes tuĂ©es lors des affrontements ou essayant de fuir et qui ont Ă©tĂ© abattues. C'est un vrai champ de bataille". Ces affrontements meurtriers entre gangs affectent l'ensemble des activitĂ©s Ă  travers la capitale car c'est Ă  CitĂ© Soleil que se situe le terminal pĂ©trolier qui alimente Port-au-Prince et tout le nord d'HaĂŻti. A travers la capitale, les stations-services ne distribuent plus une goutte de carburant, faisant drastiquement flamber les prix au marchĂ© noir. En colĂšre face Ă  cette situation, des chauffeurs de taxi moto ont Ă©rigĂ© mercredi quantitĂ© de barricades Ă  travers les principaux axes routiers de Port-au-Prince. Face Ă  ce mouvement spontanĂ©, seuls les courts dĂ©placements en moto Ă  l'intĂ©rieur des quartiers Ă©taient possibles, ont pu constater des journalistes de l'AFP. Soumis Ă  de tels alĂ©as, les habitants de la capitale peinent Ă  organiser leurs activitĂ©s quotidiennes, dĂ©jĂ  entravĂ©es par le risque d'enlĂšvement. Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux dans la ville, sĂ©questrant des personnes de toute origine socio-Ă©conomique et de toute nationalitĂ©. Jouissant d'une trĂšs large impunitĂ©, les bandes criminelles ont amplifiĂ© leurs actions au fil des semaines au moins 155 enlĂšvements ont Ă©tĂ© commis en juin contre 118 au mois de mai, a signalĂ© le Centre d'analyse et de recherches en droits humains, dans son dernier rapport publiĂ© mercredi. - L'exil face aux enlĂšvements - QuantitĂ© d'HaĂŻtiens qui le peuvent fuient vers la RĂ©publique dominicaine ou les Etats-Unis. Beaucoup, n'ayant ni les moyens Ă©conomiques ni les visas, risquent leur vie en prenant place sur des bateaux de fortune, espĂ©rant atteindre la Floride. Nombreux Ă©chouent sur les cĂŽtes cubaines ou bahamĂ©ennes ou sont stoppĂ©s en mer par les garde-cĂŽtes amĂ©ricains. Plus de migrants en situation irrĂ©guliĂšre ont Ă©tĂ© renvoyĂ©s en HaĂŻti au cours du seul mois de juin, selon les statistiques de l'Office national des migrations. A leur retour, ils retrouvent leurs difficultĂ©s pour survivre, glanant des petits boulots informels dans un pays oĂč l'inflation annuelle a franchi la barre des 20% depuis dĂ©jĂ  trois ans. Face aux consĂ©quences de la guerre en Ukraine sur l'Ă©conomie mondiale, ce taux pourrait dĂ©passer les 30% d'ici la fin de l'annĂ©e, alertent les Ă©conomistes. "Nous constatons une augmentation significative de la faim dans la capitale et dans le sud du pays, Port-au-Prince Ă©tant la plus durement touchĂ©e", s'est inquiĂ©tĂ© mardi Jean-Martin Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial PAM en HaĂŻti. Pour contourner les zones pĂ©riphĂ©riques de Port-au-Prince, aux mains des gangs, l'agence onusienne utilise les voies aĂ©riennes et des routes maritimes pour envoyer de l'aide dans le sud et le nord du pays. PrĂšs de la moitiĂ© des 11 millions d'HaĂŻtiens souffrent dĂ©jĂ  d'insĂ©curitĂ© alimentaire dont 1,3 million qui sont confrontĂ©s Ă  une situation d'urgence humanitaire prĂ©cĂ©dant le stade de la famine, selon la classification du PAM. Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner 6SDHD.
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